vendredi 20 décembre 2013

Plus vert que le verre (dernier conseil communautaire du mandat).

Pincement au coeur pour mon dernier conseil communautaire du mandat hier. Et un dernier vote amusant où j'ai amendé un voeu déposé par… EELV.

Voeu intéressant demandant une étude sur un retour à la consignation des bouteilles en verre. L'Allemagne pratiquant aussi la consigne des bouteilles en plastique, j'ai obtenu que l'étude soit étendue à ces dernières.

On essaie d'être utile jusqu'au bout...

mardi 10 décembre 2013

Toulouse Métropole reçoit le prix "Nouvelles Mobilités" du magazine Ville, Rail et Transport pour sa politique Vélo.

Ce 10 décembre, j'ai reçu au nom de Toulouse Métropole le prix "Nouvelles Mobilités" de Ville, Rail et Transport pour notre plan Vélo 2011-2020. L'occasion de féliciter et remercier tous les personnels des services impliqués dans cette politique. C'est un plan global volontariste qui a été distingué.

Mon intervention enregistrée lors de la réception du trophée ici : https://soundcloud.com/philippe-goirand/enregistrement-audio-du-prix 

prix Nouvelles mobilités pour le plan vélo de Toulouse Métropole.

Il est intéressant de constater que c'est un plan autour du vélo - mode de déplacement ancien - qui est aujourd'hui associé aux nouvelles mobilités. Le vélo a beaucoup évolué ces dernières années avec de nombreuses innovations techniques et conceptuelles, au point d'envisager la mobilité autour d'un "système vélo" englobant l'ensemble de la mobilité douce (ou active) en lien avec notre espace public et l'objectif de mettre en oeuvre un code de la rue. L'intermodalité transports collectifs/vélo est un autre point clé.

Amélioration et évolution des aménagements cyclables et des rues apaisées, déploiement de services vélo diversifiés (stationnement, location, information, TIC), fortes incitations à la pratique (aide à l'achat de VAE, campagne de communication), formation (près de 5000 personnes formées en vélo-école, pour l'essentiel des enfants de CM1-CM2)..., 
Toulouse Métropole, qui a mis en oeuvre de nombreuses actions, doit maintenant les dimensionner au niveau des besoins des habitants de notre agglomération et des enjeux de nos engagements environnementaux. La question de la gouvernance et des moyens humains pour la mobilité active va se poser. D'autant que nos Autorités Organisatrices des Transports devraient évoluer en Autorités Organisatrices de la Mobilité Urbaine.

Nous n'en sommes donc qu'au début d'un changement profond de notre mobilité et les défis ne vont pas manquer dans les prochaines années. Le Plan de Déplacements Urbains de la grande agglomération toulousaine accorde au vélo une importance comparable à celle donnée aux transports collectifs pour réduire notre dépendance à l'automobile. J'espère qu'à l'avenir, nous verrons la reconnaissance de notre collectivité pour les objectifs atteints et pour un rôle de précurseur en matière de nouvelles mobilités.


Le Plan Vélo en chiffres :

  • 11 M € d’investissements annuels, 
plus fort taux par habitant de France
  • 515 km de réseau cyclable urbain 
  • près de 500 km de rues apaisées
  • 100 km de voies cyclables, 213 km de rues apaisées et 125 km de double-sens cyclable réalisés depuis 2008 
  • chartes qualité : bandes cyclables plus larges, continuité cyclable aux intersections, bordures basses à zéro cm…
  • nouveaux parcs vélos sécurisés : 
678 places à Matabiau, 464 au Capitole, 50 à Basso-Combo, Argoulets, Balma, Arènes
  • 4% des surfaces de logement pour des garages à vélo dans le nouveau PLU
  • + de 1000 Vélos à Assistance Electrique financés à ce jour
  • près de 25000 abonnés VélOToulouse et 10000 utilisations quotidiennes, 24h/24, 30 nouvelles stations
  • 300 vélos en location à la Maison du Vélo dont une moitié de vélos pliants
  • 4685 enfants et 300 adultes formés en vélo-école
  • 25 km d’itinéraires jalonnés, 
  • des rues structurantes aménagées en zones 30, 

  • 146 panneaux «tourne à droite au feu», 
  • opération «Cyclistes brillez», 
  • vélos autorisés dans le tram, 
  • campagne d’affichage, 
  • carte des itinéraires et plaquettes d’information,
  • site web avec calculateur d’itinéraires…
http://www.toulouse-metropole.fr/-/toulouse-metropole-recompensee-pour-sa-mobilite-durable

vendredi 8 novembre 2013

Inauguration de la Vélostation de Toulouse Matabiau

La nouvelle vélostation de la gare Matabiau inaugurée jeudi matin, c'est le moyen d'associer train et vélo pour ses déplacements quotidiens avec :
- 678 places pour les vélos sécurisées, accessibles avec la carte Pastel
- des consignes
- des bornes de recharge pour les Vélos à Assistance Électrique
- une station de gonflage et de réparation
- un écran d'information voyageur
- 38 € par an ou 30 € associé à un abonnement TER.


Le lieu est clair, accessible et bien indiqué. Les arceaux sont installés en quinconces dont une moitié en hauteur. J'ai pu vérifier qu'il est facile d'y installer son vélo : 50 secondes sans entraînement avec 10 secondes pour trouver les clés de mon antivol…
Inauguration le 7 novembre de la Vélostation de Toulouse Matabiau from Philippe Goirand on Vimeo.

Plus d'une centaine de personnes sont déjà abonnées. Après le parking vélo du Capitole, voici un nouvel équipement pour faciliter la vie des cyclistes et susciter de nouvelles vocations.

jeudi 7 novembre 2013

Reconduction du partenariat entre l'association Vélo et Toulouse Métropole.

Jeudi, en conseil de communauté, j'ai présenté la délibération actant la reconduction du partenariat entre l'association Vélo et Toulouse Métropole. L'occasion de saluer le travail de l'association et de ses militants depuis 30 ans pour développer le vélo utilitaire et d'insister sur le partenariat qui fonctionne bien entre nous.

Citons en particulier
- le travail de reconnaissance / évaluation des aménagements cyclables ;
- le développement cette année d'une application permettant aux usagers une remontée d'information sur les aménagements cyclables vers les services de Toulouse Métropole, récompensée par un Talent du Vélo 2013 ;
- ou encore des action de sensibilisation comme l'opération "Cyclistes brillez" que nous reconduiront ensemble mardi prochain.


Calculateur d'itinéraire Géovélo à Toulouse Métropole.

Reconduction aujourd'hui pour 12 mois du partenariat entre Toulouse Métropole, la Compagnie des Mobilités et Tisséo de l'expérimentation du service de calcul d'itinéraire vélo Géovélo www.geovelo.fr.

Objectif : développer la base de données et la version pour smartphone de l'application Géovélo.

Ce calculateur est :

  • Complémentaire du calculateur d'itinéraire multimodal déjà utilisable à partir du site de Tisséo;
  • Fondé sur la qualification du degré de cyclabilité de l'ensemble des rues d'un territoire ;
  • Déjà opérationnel à Paris, Lyon, Nantes, Caen, Tours et donc aujourd'hui à Toulouse Métropole à partir du site www.geovelo.fr et bientôt à partir du site www.toulouse-metropole.fr.


lundi 4 novembre 2013

600 cyclistes/heure au Pont Neuf à Toulouse, 2 fois plus en 5 ans



900 cyclistes en 1 heure et demi, soit 600 vélos par heure, c'est le comptage effectué par l'association Vélo un matin de septembre 2013. C'est le double du comptage effectué par Toulouse Métropole il y a 5 ans.

J'ai voulu vérifié et on constate effectivement que plus de 10 cyclistes passent en 1 minute.

Les Toulousains ne demandent qu'à prendre leur bicyclette pour leurs déplacements quotidiens, à condition de trouver des itinéraires et des stationnements sécurisés.

vendredi 11 octobre 2013

Parlons du fond, par exemple de la mobilité à Toulouse...

En réponse à l'article de Gilles Souillés dans la Dépêche...


Les Toulousains se fichent de mon avenir personnel et ils ont bien raison. Je ne veux pas attaquer les personnes ni laisser échapper des relents de cuisine interne. Traiter la politique sous cet angle ne peut que nourrir les extrémismes. Regardons plutôt les bilans des élus, les projets, l’investissement des militants...

Parmi les questions de fond, il y a les transports et l’appréciation du Plan de Déplacements Urbains. Comment vouloir augmenter encore les budgets Transports alors que notre PDU nous conduit déjà à un déficit de 1,8 Md € en 2020 ? Alors que la récession (ou décroissance subie) s’installe ? Mettre le paquet sur l’écomobilité (dont le vélo) et sur un partage équilibré de l’espace public nous permettrait de dépasser les objectifs du PDU sans bouleverser son économie. Antoine Maurice ne semble pas partager cette vision.

Et sur la «surprise» de Régis Godec, j’ai soutenu une autonomie d’EELV laissant la porte «entre-ouverte» à un examen de la situation politique locale en fin d’année. Cette «nuance» n’est pas apparue...

mardi 8 octobre 2013

Il faut tourner la page.



«Il faut tourner la page
Changer de paysage

Le pied sur une berge

Vierge...» (Claude Nougaro)



En 2008, le vélo m’est apparu comme un sujet évident, prioritaire, symbolique de la cause écologique: lutte contre le changement climatique et la pollution, sobriété, efficacité énergétique, efficacité des investissements, convivialité, proximité, exemplarité... L’occasion de pratiquer la politique concrètement, «autrement», en «élu technicien», en lien étroit avec les associatifs. Avec des résultats clairs, visibles. Le nombre de cyclistes a au moins doublé en 5 ans. Toulouse est maintenant dans le peloton de tête des  grandes agglomérations françaises. Mais il reste tant à faire pour une ville véritablement cyclable...

Aujourd’hui, ma façon d’être utile, d’être écologiste, c’est de défendre le vélo urbain et les mobilités actives.
Et aujourd’hui, ma façon de défendre le vélo et les mobilités actives, c’est de quitter EELV. 
Mes amis d’EELV Toulouse n’ont pas su à ce jour mettre en cohérence une stratégie d’autonomie avec la défense de notre action dans la majorité municipale. Une page se tourne après 11 années de militantisme dans un parti où j’ai beaucoup appris. La nouvelle page est blanche.

Où que je sois pour la suite, je compte continuer à promouvoir le vélo urbain et plus généralement l’écomobilité. Les difficultés économiques et budgétaires sont là pour des années. Ecologiste, je préfère le «Mieux» au «Toujours plus» et je trouve peu réaliste de vouloir augmenter encore les moyens consacrés aux transports collectifs au-delà de ce que prévoit notre Plan de Déplacements Urbains.
D’autres alternatives à la voiture solo existent, peu coûteuses en argent public : le covoiturage, l’autopartage... et donc le vélo. Il permet de réduire autant voire plus nos émissions de gaz à effet de serre que les transports collectifs, pour un coût 20 à 30 fois inférieur pour la collectivité...
L'association 2 Pieds 2 Roues a présenté jeudi ses propositions pour les élections municipales. Une grande partie sont déjà mises en oeuvre par Toulouse Métropole mais le rythme doit être fortement accéléré. La première urgence est de mettre notre gouvernance et nos moyens humains au niveau de l’enjeu.

2 grands chantiers sont à mon avis prioritaires :

  • Toulouse, ville 30 : 80% de nos rues peuvent être apaisées pour plus de sécurité et de priorité données aux plus faibles (enfants, personnes âgées, handicapées, piétons, rollers, trottinettes, cyclistes...). Une zone 30 ou une zone de rencontre, c’est 40% d’accidents en moins. Si nous continuons à aménager nos rues au rythme actuel, il faudra 25 ans... Nous devons nous y prendre autrement par une action à la fois massive et légère en matière d’aménagements. Ce nouveau Code de la Rue doit faire l’objet d’une large campagne de communication sur le partage de l’espace et le respect mutuel.
  • Un réseau cyclable d’agglomération continu : au cours du mandat, 20 km de voies cyclables ont été créés chaque année. C’est un net progrès. Mais dans de nombreuses rues, les aménagements routiers sont restés prioritaires sur les voies cyclables. Pour libérer de l’espace public afin de boucler rapidement notre réseau cyclable d’agglomération, nous allons devoir être volontaristes, faire des choix : nouveaux plans de circulation, plans locaux de stationnement, création de parkings pour le stationnement riverain... les solutions ne manquent pas.

Depuis 2008, nous avons passé le 2è plateau. Il faut maintenant enclencher le 3è pour une ville et une agglomération véritablement cyclables dans les prochaines années.






jeudi 26 septembre 2013

Conseil de Communauté Toulouse Métropole - intervention dans le débat sur les métropoles

Chers collègues, cher président,

Pour introduire mon intervention sur la démocratie dans notre projet de Métropole, je souhaite poser la question de l'enjeu fondamental de cette réforme.

C'est de redonner une envie de politique aux citoyens. De retisser le lien entre gouvernant et administré. Que chacun se sente pris en compte, en capacité de participer à la décision collective. Tout le monde ici mesure l'urgence du changement à opérer.

Hors, comme la pointé Antoine Maurice tout à l'heure, le citoyen n'apparaît pas dans le projet de Métropole qui nous est proposé.

D’où partons nous ? Je regarderai ce qui existe dans notre agglomération.
- Nous voyons une nouvelle organisation de la démocratie à Toulouse, qui est un progrès certain, mais reste à développer, avec en particulier 300000 € de budget participatif à l’échelle des secteurs de la ville.
Nous voyons des pôles territoriaux à l’échelle de la CU, avec des commissions de pôle, lieux d’échanges entre services et élus, mais qui ne sont pas des lieux de décision stratégique.
Nous voyons plusieurs intercommunalités avec leurs histoires propres dans notre agglomération, dont le Sicoval depuis 1975.

Voici maintenant quelques pistes pour avancer :
- La simplification de notre organisation collective serait déjà un facteur de progrès démocratique. Combien de nos concitoyens connaissent les champs d'intervention des collectivités ?
- Travailler à l'organisation démocratique de nos bassins de vie, en donnant une place inédite aux citoyens, aux associations de quartiers. Les conseils de territoires tels que proposés sont intéressants, mais n'ont qu'un rôle consultatif...
- Expérimenter à des niveaux bien plus importants qu'actuellement à Toulouse le Budget participatif, pour associer les citoyens à nos choix budgétaires, leur permettre de se déterminer sur les projets prioritaires à l’échelle des pôles et des quartiers.
- Donner les moyens de suivi et d’évaluation des politiques locales par des représentants des habitants et par des structures indépendantes.
- Dans l’esprit de l’Open Data, la mise en accès libre des projets d’infrastructures et d'équipements le plus en amont possible et tout au long de leur avancement.
- Le développement du numérique, l'explosion des réseaux sociaux, doit nous amener à proposer des outils numériques efficaces de démocratie locale, par exemple pour établir des "cahiers des charges participatifs".
- Donner de la place à l’inventivité, à l’expérimentation, même sur le fonctionnement démocratique. Tester en particulier le référendum local.

Je vous remercie.

Interventions au conseil de communauté du 26-09-13

Conseil Communautaire


Transports et déplacements :

J'interviens sur la délibération 10.1.
Aujourd’hui, développer les transports collectifs et le vélo passe par la récupération d’espace public, afin d’aménager des sites propres pour les bus et des voies cyclables. Avoir une capacité d’action sur le stationnement automobile, en particulier sur le stationnement résident est un levier majeur. Il doit nous permettre de transférer du stationnement résident de l’espace public vers des parkings en ouvrage.

Nous nous réjouissons que la SMAT devienne cet outil. Il reste à renégocier les concessions de parkings avec les opérateurs privés, concessions dont les échéances sont pour la plupart très lointaines.


Voirie :

Les élus écologistes voteront ces délibérations.

Concernant la délibération 13.1, étant donné les problèmes de dangerosité constatés, nous la voterons. Mais nous constatons qu'il s'agit une fois de plus de régler par une fuite en avant routière un problème d'abord issu de notre immense retard en matière de transports collectifs et autres alternatives à la voiture solo.

Et pour la 13.4, nous voterons pour le lancement de cette étude, mais en demandant que toutes les solutions soient examinées afin de trouver des alternatives à un projet dors et déjà évalué à plus de 30 Millions d'€.

vendredi 20 septembre 2013

Intervention en conseil municpal sur le transfert de gestion d'une partie de la prison St-Michel


Chers collègues, Monsieur le maire,

Nous pouvons comprendre ce nouveau dispositif - le transfert de gestion - s'il permet d'accélérer ce premier projet d'un lieu à la fois de mémoire et de vie de quartier dans cette partie du site.

C'est sur l'ensemble du site que nous devons avancer. Le changement de majorité au gouvernement nous avait fait espérer que l'état cède rapidement et à un coût raisonnable la Maison d'Arrêt à la ville. Il y a maintenant urgence à régler cette question, afin que dans le prochain mandat soit entrepris le projet d'envergure que mérite ce site exceptionnel. Le groupe de élus écologistes vient d'écrire en ce sens au gouvernement.

Nous souhaitons que s'engage une vraie concertation avec tous les acteurs dont bien sûr les habitants du quartier. Nous souhaitons que l'ensemble des aspects du projet soient partagés :
- le lieu de mémoire
- la création d'une nouvelle centralité pour la ville et pour le quartier
- les différentes fonctions que pourraient intégrer le site : équipements de quartier, jardin public, marché, commerces...
- enfin un projet à vocation nationale, européenne, tel qu'un centre international de la civilisation occitane, latine et méditerranéenne, qui valorise autant la ville que la région.

Pour toutes ces raisons, les élus écologistes voteront cette délibération, mais souhaitent que la réflexion pour l'ensemble du site de la prison soit relancée sans tarder et dans la plus grande concertation.

Je vous remercie.

mercredi 18 septembre 2013

Autopartage : Mobililib devient CITIZ

Aujourd'hui l'autopartage à Toulouse (Mobililib) change de nom pour devenir CITIZ. L'occasion pour les 700 abonnés dans l'agglomération toulousaine de bénéficier encore plus simplement d'un réseau national.


44 véhicules dont 4 électriques et 2 hybrides sont disponibles dans 21 stations.

Un changement se profile dans notre rapport à l'automobile. Plutôt que d'en posséder une, réservons la seulement quand on en a besoin, avec un bénéfice économique en vue pour le particulier comme pour la collectivité : 1 véhicule d'autopartage remplace en moyenne 8 véhicules personnels et autant occupant l'espace public.

Lire l'article dans Toulouse Info :
http://www.toulouseinfos.fr/index.php/dossiers/breves/9416-lautopartage-a-toulouse-mobilib-devient-citiz.html

lundi 16 septembre 2013

Semaine de la Mobilité : écomobilité à tous les étages.


A l'occasion de la Semaine de la Mobilité, Toulouse Métropole lance la version toulousaine du site GéoVélo, le calculateur d'itinéraires dédié aux cyclistes. Il propose des itinéraires en fonction du niveau de "cyclabilité" de chaque voie.

Il y a un an, nous lancions l'aide à l'achat de VAE de Toulouse Métropole. Aujourd'hui, 870 VAE ont été subventionnés. La subvention de 25% du prix d'achat dans la limite de 250€ est toujours d'actualité.

L'accent est aussi mis sur la mobilité électrique avec la présentation de bornes de recharge pour les voitures électriques. L'occasion de saluer des entreprises novatrices du secteur de l'économie solidaire : 
  • Mobilib qui propose une solution d'autopartage dont 4 voitures électriques ; Mobilib change de nom le 18 septembre pour devenir Citiz ;
  • AlternMobil, qui présente une intéressante petite voiture de ville, la Mia, fabriquée en France, et une offre de transport de personnes et de marchandises en tricycles ou quadricycles. 





Autobiographie



Je suis né le 9 juin 1966 en Écosse. J'ai pris l'avion 2 mois plus tard avec ma mère pour gagner la France. Mon père est lui rentré par la route en 4cv. Sans doutes suis-je depuis inconsciemment poursuivi par le péché originel d'une très forte production de Gaz à Effet de Serre dès ma naissance…
La petite famille s'est installée à Saint-Gaudens, où mon père a trouvé un emploi de directeur commercial et ma mère à exercé comme professeur d'anglais. Mon enfance s'est donc passée sans histoires particulières (si ce n’est avec mon frère arrivé 2 ans après moi), au rythme de l'ascension sociale de mes parents : T3 en HLM, puis T4 dans la même résidence, maison individuelle, Renault 4, tous les modèles de Renault 16 puis Renault 30… Pré-adolescent, l'un de mes magazines préférés était l'Auto-Journal et le premier métier qui me tentait était de dessiner des automobiles. Celles que j'imaginaient alors avaient un petit air de familiale sportive, genre Porsche Panamera pour laquelle Dominique Strauss Kahn a fait un coup de pub peu avant sa reconversion dans le roman de gare.
Après un licenciement, mon père a créé sa boîte en 79, la société Arcométal qui a employé jusqu'à 50 personnes à Saint-Gaudens. Son aventure, parce que c'en était une, il a su me la faire partager et me donner une vision sans doutes moins stéréotypée de ce que peut être un patron. D’autant que chez moi, on a toujours voté socialiste. Donc, je considère avoir partagé le quotidien d'un patron humain et généreux, passionné par son métier. Et par ma mère, c'est surtout le milieu enseignant que j'ai côtoyé. Mes parents se sont aussi beaucoup impliqués dans une association culturelle qui programmait une saison de spectacles à Saint-Gaudens.
La politique, j’y ai aussi goûté au collège. Je me souviens très précisément du lundi matin lendemain de l'élection de Mitterrand. Deux camarades giscardiens m’ont ostensiblement ignoré…
Une jeunesse protégée et privilégiée, donc. Je ne pense pas qu'au cours de mon adolescence, le mot Écologie ait seulement fait partie de mon vocabulaire.
La période des études supérieures a été plus perturbée, parce qu'est arrivé dans le même temps ma passion pour la musique et plus précisément pour la composition. Suivant par ailleurs les traces de mon père, j'ai donc atterri en classe préparatoire HEC, avec surtout en tête de faire la musique. Le contenu des cours a achevé de me convaincre que la musique, c'était mieux…
Plus sérieusement, j'ai réalisé que ce qu’on voulait mettre dans la tête de la jeunesse était orienté, voire proche du lavage de cerveau par la quantités d'informations. Parmi les traumatismes, un cours de micro-économie expliquant comment modéliser mathématiquement des comportement de consommation… Perturbant, surtout quand on couve inconsciemment le péché originel déjà évoqué. Voyant que les banques s'arrachent aujourd'hui les majors de nos grandes écoles pour en faire les "chevilles ouvrières" de la grande escroquerie financière mondiale, constatons que le contenu pédagogique destiné à nos jeunes élites ne s'est pas amélioré.
Au final, après un parcours sinueux, je suis sorti de la vie étudiante formé à la communication et à la publicité. Séguéla était déjà un maître à penser, avant d'être un faiseur de couples présidentiels. J'étais donc un fils de pub et courrais les Nuits des Publivores, où une foule de jeunes excités consommaient jusqu'à plus soif quantités de scénettes sur grand écran. Il faut dire que ces films étaient globalement plus créatifs qu'aujourd'hui, le directeur de création d'une agence étant à l'époque plus valorisé que le directeur marketing. Je suis sorti de cette période avec quelques notions de propagande, une sensibilité aux jeux d'influence qui inondent tous les moments de nos vies et surtout l’envie de ne pas mettre en œuvre ces acquis. Encore aujourd'hui, les jeux de pouvoir et d'influence me perturbent. Il est bien sûr nécessaire de communiquer pour exister et transmettre. Il est même urgent de le faire bien, s'agissant de la cause écologique. Ne pas mélanger différents messages, être à la fois clair, convainquant et séduisant, donc allier stratégie et créativité. Mais toujours respecter les gens, les considérer comme des adultes intelligents, ne pas jouer sur la corde sensible. C'est tellement facile de créer du clivage à partir de pas grand chose, pour éviter les sujets essentiels. Vieille stratégie de la désinformation. Ca concerne aussi le parti que j'ai fréquenté pendant 11 ans - EELV - où les tendances, les motions, servent d'abord des intérêts individuels. Je digresse, mais un parcours n'a pas d'intérêt s'il ne sert pas quelques points de vue…
Mes années 20 ont ensuite été des années musicales. Intermittent du spectacle, j'ai vécu en me produisant comme clavier et chanteur dans un répertoire jazz, en composant des musiques à l'image, dont entre autre l'habillage d'antenne de notre télévision locale TLT, en étant technicien du son ou en écrivant des textes publicitaires. Le but était d'avoir du temps pour composer et courir les maisons de disques et j'y arrivais. Je n'ai pas connu la galère dans cette vie là. Le succès auprès des labels de disques n'est pas venu. La réponse la plus fréquente était "vous ne correspondez pas à ce que nous cherchons". Les maisons de disque d'alors pratiquaient un marketing basique visant à segmenter le marché en fonctions de styles stéréotypés. Chacune devait par exemple avoir sa chanteuse jazzy... Il me fallait donc entrer dans une case. Mais petit à petit, j'ai appris et convaincu le patron de notre studio local (Le Polygone) de me produire. Après, ça s'est joué entre le n°1 et le n°2 du label RCA. Le N°2 aimait, mais pas le n°1… J’ai tenté le coup une dernière fois en me mettant en danger. A 29 ans, j’ai arrêté toutes mes activités lucratives pour passer 100% de mon temps à composer, enregistrer, mixer…
Et à 30 ans, je suis passé à autre chose. Le multimédia et l’internet arrivaient. Je me suis formé à ces nouveaux outils proches de l’informatique musicale. Je me suis formé aussi pour créer ma petite entreprise, en passant par la boutique de gestion CRÉER (aujourd'hui BGE). L’occasion aussi de partager pendant 4 ans le devenir de cette belle association d'aide aux nouveaux entrepreneurs en participant à son conseil d’administration.
Après une expérience dans un projet de journal local comme rédacteur en chef, j’ai lancé Click Art en 1998, agence de création de sites web. Peu après, j’ai assuré la formation d’autres personnes à la création de sites web. Ce métier de formateur a vite pris la place principale dans mon activité, finalement pas si éloigné de ce qu’est la scène pour le musicien. Et se sentir utile aux personnes formées, être dans l’échange, c’est quand même mieux que de converser avec un ordinateur.
J’ai connu Charlotte en 1998. Tout ce qui suit, je l’ai fait avec elle et d’abord deux enfants nés en 2004 et 2008.
Râler dans sa barbe ou refaire le monde à quelques-uns finissant par devenir frustrant, j'ai choisi en 2002 de m'impliquer dans la vie de notre cité et de notre petite planète en faisant de la politique. Les traumatismes de 2001 et 2002 ont aussi « contribué » à cette décision. Charlotte a adhéré en même temps et fait un bout de chemin militant avant de prendre du recul.
L'Homme moderne est bien neuf (100 000 ans environ). Il a l’arrogance d’un adolescent, se croit invincible alors que sa vie ne tient qu’à un fil. « Sauver la Terre », oui ! Mais pour sauver l’humain, à priori le seul observateur de la globalité de ce monde.
J'ai "naturellement" choisi les Verts pour m'engager en 2002. Je pense avoir beaucoup donné (et encore plus appris) en participant aux différentes instances locales et régionales des Verts, en étant candidat aux cantonales en 2004, en travaillant sur les programmes régionaux et municipaux. J'ai essayé d'être éclectique : agriculture bio, économie, santé... et bien sûr vélo.
Puis est arrivée notre élection en 2008, ma vie d'élu toulousain en charge de la politique Vélo et de l'écomobilité, des chapîtres dont je parlerai une autre fois...

mardi 10 septembre 2013

Fini les Ferrari en pleine ville !


Très heureux d'avoir enfin été entendu ! Je remercie le Rotary d'avoir modifié l'organisation de ses baptêmes en Ferrari. Les bolides ne circuleront plus en pleine ville au milieu de la circulation (à des vitesses constatées très au-dessus des 50 km/h autorisés), seulement sur l'île du Ramier. La sécurité des riverains y gagnera.

Je souhaite aux organisateurs d'avoir le même succès pour aider les enfants malades.



samedi 6 juillet 2013

Stationnement vélo : pour quelques arceaux de plus



4 arceaux viennent d'être installés devant l'école Calas. C'était nécessaire… Nous avons passé au crible tout le territoire de Toulouse Métropole pour identifier les besoins, avant de planifier l'installation de stationnements vélos. Les effets sont visibles...

jeudi 4 juillet 2013

Le batho et le scorpion


Sur la rive d'une île en flamme, un batho et un scorpion se retrouvent. Leur seule issue : gagner une autre île à quelques brassées de là. Le scorpion ne sait pas nager et demande au batho de le porter vers l'autre rive. Le batho lui répond qu'il craint que le scorpion ne le pique. Mais le scorpion lui assure que si le batho lui sauve la vie, il n'aura pas idée de le piquer. Le batho embarque le scorpion et commence la traversée vers l'autre île. A peu près à mi-parcours, le scorpion pique le batho. Avant qu'ils ne se noient, le batho lui demande pourquoi il a commis cet acte insensé. Le scorpion lui répond : "c'est dans ma nature".

Autre fin possible : le batho survit et après un long coma, décide de changer de vie et devient coopérateur EELV. Mais l'addiction à la croissance ne passant pas, le batho adhère finalement au Parti de Gauche.

jeudi 27 juin 2013

Intervention en conseil de communauté : le développement de notre économie ne doit pas se mesurer en files de poids-lourds.


 Délibération 14.2 – Création d'un pôle logistique Airbus

Monsieur le président, chers collègues,

Je rappellerai simplement les réserves que nous avions formulées ici, en septembre 2011. Il s'agissait alors de lancer la révision du PLU de Cornebarrieu. Et le groupe EELV avait déjà pointé les coûts que ce projet ne manquerait pas de générer : des coûts de voirie, d’assainissement, d'acquisition foncière. Aujourd'hui, nous nous rendons mieux compte de l'ampleur de ces coûts pour la collectivité. En outre, le déclassement de 8 000 m² d’espaces boisés classés n'a échappé à personne...

Mais nous savons aussi le rôle que ces infrastructures jouent dans l'attractivité économique du territoire. De même, autant les collectivités que les entreprises ne peuvent s’exonérer d'une vision pragmatique et de plus long terme intégrant la hausse du prix de l’énergie et nos engagements en matière d’émissions de Gaz à Effet de Serre.

Notre Plan Climat énergie territorial a d'ailleurs affirmé notre volonté d'engager une réflexion partagée avec les grandes entreprises du territoire. Mais si l'objectif est clairement affiché, il reste désormais à le faire vivre pour dessiner les infrastructures dont le territoire à besoin.
Ainsi, par exemple, un pont ferroviaire dans le nord de l'agglomération permettrait de développer le fret ferroviaire et réduire les flux de poids lourds et nos besoins en infrastructures routières. Un investissement sans doutes rentable autant pour les entreprises du secteur que pour la collectivité.

À l'heure où l'énergie coûte de plus en plus cher, les pouvoirs publics et les acteurs économiques font face aux mêmes réalités. Nous faisons le pari que l'engagement d'une réflexion partagée permettrait d'envisager des investissements plus audacieux, pour des infrastructures plus durables et génératrices d'économies pour tous.

vendredi 21 juin 2013

Réponse au vœux sur le coût du parking du Capitole.

Roger ATSARIAS - Conseiller Municipal 
VOEU DU GROUPE TOULOUSE POUR TOUS EN FAVEUR DU RÉTABLISSEMENT DU TARIF DE NUIT DANS LES PARKINGS
(Affaires Juridiques et Assemblées - Administration du Conseil Municipal - 13-455)

 Monsieur Atsarias, rappelons que ce tarif de nuit n'a rien d'avantageux pour les contribuables toulousains... On s'en doute, ce n'est pas Vinci qui renonçait au manque-à-gagner, mais la ville (et donc les toulousains) qui compensait la différence.

 Et où avez-vous entendu dire que la voiture était un facteur de sécurité la nuit ? Le lobby des vendeurs d'étylotests vous aveugle, Mr Atsarias, puisque je n'ose imaginer que ce soit celui des limonadiers…

 L'accidentilé à Toulouse Metropole entre 2007 et 2011 est de :
87 morts
 Près de 1000 blessés hospitalisés
Plus de 4000 blessés non hospitalisés
 Et un accident sur 3 se produit la nuit !
Et le lien avec l'abus d'alcool est clair.

 Alors, des campagnes de prévention contre l'abus d'alcool, oui, bien sûr. C'est un sujet majeur qui concerne notre jeunesse, la santé et la sécurité publique. Mais vous présentez cela comme une mesure d'accompagnement pour baisser le tarif d'un parking, Monsieur Atsarias. C'est franchement léger... 

Les agressions, les agressions sexuelles sont un autre sujet majeur trop long à développer aujourd'hui, tant cette terrible réalité est multiple. Mais le lien fait avec le cout du stationnement au parking du Capitole n'est pas sérieux, alors que le lien avec votre "mesure d'accompagnement", Mr Atsarias, la prévention contre l'abus d'alcool donc, est fait dans 90% des affaires de violence et de mœurs.

 Nous préférons des solutions alternatives comme un réseau métro et tram circulant jusqu'à 1h du matin en fin de semaine (ce qui est un bon début), l'extension des horaires des VéloToulouse à 24h/24, et les Noctambus qui restent encore à déployer davantage...

 Nous préférons favoriser le stationnement résident et celui des vélos au parking du Capitole.

 Nous préférons agir sur l'espace public pour favoriser les mobilités douces en travaillant sur les cheminements, sur l'éclairage. On parle alors de prévention situationnelle.

 Nous préférons agir pour une ville plus agréable, plus apaisée, plus sécurisée parce que moins envahie par l'automobile.

 Nous préférons la mise en place de la charte de la vie nocturne conclue en 2011 avec les responsables de bars et restaurants.

 Nous préférons (désolé de devoir vous le rappeler) agir en cohérence avec nos objectifs en matière de limitation des émissions en gaz à effets de serre et autres pollutions. Et là encore, il s'agit de sécurité, Mr. Atsarias, contre les effets du changement climatique ou de la pollution des villes.

mercredi 19 juin 2013

Le boom du VAE (Vélo à Assistance Electrique)

L'aide à l'achat de VAE à Toulouse Métropole : 638 personnes en ont déjà bénéficié. Considérant que 72% des utilisateurs sont des ex-automobilistes, ça fait plus de 450 personnes qui ont lâché la voiture pour des déplacements réguliers.

http://www.20minutes.fr/toulouse/1175641-deux-roues-effort

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/19/1653477-boom-du-velo-electrique-les-revendeurs-ont-le-sourire.html

http://www.francebleu.fr/infos/vu-d-ici-le-boum-du-velo-electrique-toulouse-659762

Pour rappel, l'aide à l'achat a été lancée en septembre dernier. Elle s'inscrit dans un ensemble de mesures du plan Vélo visant à développer la pratique et est d'ailleurs l'investissement le moins couteux par déplacement généré (pour la collectivité).
Plus de détails dans mon article sur les REV et les VAE repris par le magazine Ville Rail & Transports ici : https://docs.google.com/file/d/0B2XpQf2vN5guajU1Q0pQNC0wOU0/edit?usp=sharing .


Le vélo, un bon plan - Destination Métropole

Un tour d'horizon à la fois complet et concis de la politique vélo à Toulouse Métropole.
(émission diffusée sur TLT et visible sur Youtube ici : http://www.youtube.com/user/ToulouseMetropole?feature=watch)

Avec Mathias Bréthous de l'association Vélo, Nicolas Carrié de la Maison du Vélo en charge de la vélo-école et donc Philippe Goirand, conseiller communautaire en charge de la politique vélo.

Partie 1

Partie 2

lundi 17 juin 2013

Vélo et pratiques quotidiennes et durables de déplacements : rediffusion de l'émission du samedi 6 avril.


Rediffusion de l'émission du samedi 6 avril de 15h à 16h, en direct et en public : http://www.avantipopolo.org/index.php/son-radio/12-emission-radio-roue-libre

Réalisée par Avanti Popolo avec la Maison du Vélo, une émission émaillée de textes littéraires.
Emission diffusée en direct sur Campus FM 94 mHz.

Etaient présents : Alice Pavillet et Nicolas Carrier de la Maison du Vélo, Sébastien Gonzales de Cyclo Transports, et moi-même.

dimanche 2 juin 2013

Réponse à la réponse de Mr Lattes à ma réponse


(Monsieur Lattes répond à ma réponse précédente figurant sur le blog de Mt Moudenc ici : http://www.moudenc.fr/toulouseavenir/2013/05/29/reponse-a-la-reponse-de-philippe-goirand-sur-la-politique-velo/comment-page-1/#comment-414 )

Monsieur Lattes,

Vous me permettrez d'abord de mettre un lien vers le texte auquel vous venez de répondre. http://philippegoirand.blogspot.fr/2013/05/reponses-mr-lattes-sur-la-politique.html . La clarté du débat y gagnera...

Vu la longueur de votre réponse, j'espérais y trouver des propositions. Il faudra encore patienter.
L'autosatisfaction que vous m'attribuez est surtout un moyen de dérouler votre bilan et de critiquer ces 5 dernières années d'action pour le vélo. Ficelle un peu grosse...

Alors oui, votre bilan n'est pas nul. Oui, plein de problèmes demeurent. Mais il est tout aussi clair que nous avons mis bien plus de moyens dans la politique vélo (11 M € / an sur la communauté urbaine en plus des VélOToulouse) et que la forte augmentation du nombre de cyclistes est visible.
Mais c'est vraiment de l'avenir que j'aimerais parler avec vous. Après les décennies "tout voitures", le vélo est de nouveau considéré comme un moyen de déplacement urbain crédible, parce que non polluant, économe en espace public et plein d'avantages pour ses utilisateurs (efficacité, économie, santé, plaisir…). Les besoins en infrastructures de qualité restent effectivement très importants. Alors, les prochaines voies cyclables, on les met où ? Pour moi, c'est clair : c'est sur les grands axes, alors que les axes secondaires doivent être apaisés en zones 30 ou zones de rencontre. L'espace public n'étant pas extensible, ça va induire de supprimer des voies de stationnement ou d'aménager des sens uniques automobiles sur ces mêmes grands axes. L'extension  du Plan Local de Stationnement ou l'aménagement de parkings doit faire partie des réponses à étudier pour compenser les pertes en stationnement résident.

Je serais curieux de connaître votre vision en la matière, alors que vos amis sont vent debout contre les projets de transports collectifs dès lors qu'ils amènent à supprimer du stationnement… Alors pour des voies cyclables…

Vous voulez protéger les piétons… Nous aussi… La question est de savoir comment. Je n'ose imaginer que vous souhaitiez les équiper d'un pare-choc, d'une armure ou encore d'une caméra de vidéo "protection"… Relisez mon message précédent. Que pourriez-vous proposer de plus que d'organiser le partage de l'espace public en installant des zones 30 et des zones de rencontres sur l'ensemble de nos rues (hormis les grands axes) et d'associer communication, prévention et répression pour arriver à un meilleur respect mutuel des usagers de la rue ? Je suis toujours preneur de nouvelles idées...

Dans un raisonnement curieux, vous semblez vouloir mettre en cause ma relation avec l'association Vélo. Je vous rassure, elle est très cordiale, respectueuse et constructive. Au point que notre travail commun sur un outil de remonté d'information sur les aménagements leur a valu un "Talent du Vélo" au congrès des villes cyclables !

Au plaisir d'échanger, et d'avancer !

jeudi 30 mai 2013

"Talent du vélo" pour une plateforme de remontée d'infos sur les aménagements cyclables remis 2 Pieds 2 Roues

Au congrès des Villes cyclables (Nice) : remise du Prix "Talent du vélo" catégorie Innovation, pour une belle collaboration entre l'association 2 Pieds 2 Roues et Toulouse Métropole, avec le développement d'une plateforme de remontée d'informations sur les aménagements cyclables.

Bravo aux concepteurs de l'application pour la qualité du travail accompli et à l'ensemble des militants de l'asso  2 Pieds 2 Roue pour leur implication.


mardi 28 mai 2013

Première campagne pub Vélo à Toulouse


Cette campagne d'affichage est inspirée des "I Love/Bike ..." vus dans dans d'autres grandes villes comme Copenhague.

5 visuels, 5 types de vélo et 5 raisons d'en faire :

- 500 km de réseau cyclable dans l'agglomération,
- 4750 enfants initiés en vélo-école,
- 25% de subvention à l'achat d'un vélo à assistance électrique,
- 283 stations VélOToulouse ouvertes 24h/24,
- Toulouse, 3ème métropole française préférée des cyclistes.







Pour en savoir plus ou poser des questions, l'association Vélo m'a invité à une soirée "bilan et débat"
Jeudi 6 juin à 20h30, salle du Sénéchal.

Emission Destination Métropole sur le plan Vélo de Toulouse Métropole.


Les cyclistes sont toujours plus nombreux dans les rues toulousaines.

L'émission Destination Métropole visible sur TLT présente un point complet sur les différentes actions menées depuis 5 ans pour développer le vélo dans notre agglomération.

partie 1 : http://www.tlt-vod.com/RdVd.php?Vd=2852
partie 2 : http://www.tlt-vod.com/RdVd.php?Vd=2853

samedi 18 mai 2013

Réponses à Mr Lattes sur la politique vélo de Toulouse Métropole.


D'abord, quelques précisions au dossier publié dans "le Journal Toulousain" du 16 mai, sur un sujet il est vrais technique :
- nous travaillons sur de nombreux axes structurants, même si 4 sont qualifiés de prioritaires.
- 97 km de voies cyclables ont été créées depuis 2008 pour atteindre un total de 508 km à Toulouse Métropole, plus 130 km de rues apaisées et 120 km de double-sens cyclables.

Quant aux propos de Mr Lattes dans ce même dossier (mon prédecesseur dans cette fonction), j'aimerais qu'il m'explique concrètement ce que signifie "développer une politique à la kalachnikov", surtout s'agissant de vélo…
Et quand il dit que "les piétons sont clairement sacrifiés, comme par exemple rue Alsace", je souris en me rappelant ce qu'a été cette rue sous la majorité précédente. Je ne sous-estime pas la question de la cohabitation entre piétons et cyclistes. Et c'est bien pourquoi j'ai soutenu que la rue Alsace ait un statut d'aire piétonne, donc prioritaire pour les piétons. L'aménagement précédent électoral et "bio"-dégradable était un fiasco en matière de cohabitation cyclistes/piétons. Mr Lattes est vraiment mal placé pour critiquer sur ce point… 
Les comportements irrespectueux existent de la part des cyclistes, deux-roues motorisés, automobilistes, piétons… Stigmatiser les uns pour flatter les autres n'est que démagogie. L'heure doit être à la valorisation des bons comportements par la communication, la pédagogie (par exemple dans le cadre des vélo-écoles que nous avons créées) et aussi à la sanction de ceux qui se croient tout permis, quel que soit son mode de déplacement.

Mr Lattes voudrait que nous ralentissions le rythme des changements, alors que l'équipe à laquelle il a participé est responsable du retard pris en matière de transports collectifs et de vélo, alors que la population de l'agglomération augmente de 15 à 20000 habitants par an, alors que nos axes structurants sont toujours plus engorgés. Mr Lattes ne semble pas avoir entendu parler de la pollution des villes et de ses méfaits sur la santé de milliers de personnes, ou encore du changement climatique. Caresser dans le sens de l'immobilisme, de la peur du changement, de la peur de l'autre, de l'exploitation de drames, voilà le discours de Mr Lattes. 

Mr Lattes nous reproche de "ne pas soigner les détails". Beaucoup reste à faire en effet pour améliorer la qualité des aménagements, en particulier de ceux réalisés sous son mandat. Nous avons créé un Cahier Technique des Aménagements Cyclables pour diffuser les bonnes pratiques à tous les personnels intervenant dans la communauté urbaine. Les progrès sont visibles sur les dernières réalisations, même s'il reste encore beaucoup à faire. Nous allons effectivement devoir travailler à réduire, voire éliminer les mobiliers urbains qui encombrent trop les pistes cyclables. D'autant que tous ces feux, panneaux et potelets sont généralement installés pour les voitures…

Mr Lattes dit que l'aide à l'achat de Vélos à Assistance Electrique "ne participe pas à la démocratisation du vélo". Ce qui m'intéresse surtout ici, c'est de rendre du pouvoir d'achat aux gens en leur permettant par tous les moyens possibles de se libérer de la contrainte de la voiture. Le VAE a été reconnu comme une alternative très efficace pour celles et ceux qui ont des trajets quotidiens plus longs (autour de 2 fois 10 km), qui peuvent donc habiter loin des centre-ville et ne sont pas forcément des nantis. Le VAE représente un coût à l'usage sans comparaison avec ce que coûte une voiture au quotidien (5000 € par ménage et par an en moyenne). Monsieur Lattes parle de "gaspillage". Le dispositif coûte 250000 € sur 2 ans et demi (sans doutes plus vu le succès de cette aide) et le coût par "report modal" sur le vélo généré est le plus faible parmi toutes les actions entreprises. A titre de comparaison, les VélOToulouse coûtent plus de 5 millions € par an à la ville.

Mais au fait, que propose Mr Lattes ?


lundi 13 mai 2013

Cohabitation piétons / cyclistes


Un article dans la Dépêche sur le sujet, après un courrier adressé par une dame se plaignant de la vitesse excessive de certains cyclistes sur la voie piétons/cycles de la digue Garonne ici .

La cohabitation entre piétons et cyclistes n'est pas une question simple et passe autant par les aménagements que par la pédagogie. Stigmatiser les uns ou les autres ne sert qu'à mettre de l'huile sur le feu et ne résout rien. D'autant que chacun peut être tour à tour piéton, cycliste, usager des transports collectifs ou automobiliste. L'objectif est que chacun soit plus attentif à l'autre. Voilà entre autre pourquoi Toulouse Métropole finance la vélo-école de la Maison du Vélo (4750 enfants formés à ce jour).

Et trop souvent, piétons et cyclistes sont obligés de partager le peu d'espace que leur laisse l'automobile. Gagner de l'espace public pour l'ensemble des mobilités douces, voilà le véritable enjeu.


lundi 6 mai 2013

Des agents propreté en triporteur à assistance électrique

Quartier Purpan à Toulouse, un brin de causette avec ce monsieur, visiblement très satisfait de son nouvel outil de travail... Parmi les intérêt de se déplacer en triporteur à assistance électrique, celui d'intervenir pour maintenir propres les pistes cyclables, en l'occurrence ici celle qui longe la voie ferrée.

vendredi 26 avril 2013

Isabelle et le vélo à Toulouse.

Merci à Isabelle Le Sens de relayer les dernières infos toulousaines...
http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr/archive/2013/04/23/toulouse-commence-son-rev.html

... sur son excellent blog cycliste Isabelle et le Vélo : http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr

Piste du quai Lombard : une esquisse de Réseau Express Vélo


Un lien vers l'article de la Dépêche sur la nouvelle piste de 3m de large du Quai Lombard, qui préfigure un Réseau Express Vélo du nord au sud de l'agglomération toulousaine, le long de la Garonne : http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/25/1613691-les-derniers-obstacles-de-l-autoroute-a-velos.html

Comme repris par le journaliste, j'apprécie la stratégie de Joan Busquets, l'architecte qui travaille à requalifier notre centre-ville : de belles réalisations ponctuelles qui amènent les habitants à demander la suite...

L'axe Garonne fait partie des axes prioritaires du plan vélo communautaire. Est déjà programmé l'élargissement de la piste de la Digue rive gauche (parallèle à l'avenue de Muret) dans le cadre du projet Tram Garonne. La prolongation rive droite vers Empalot en passant sous le pont St-Michel est à l'étude. La piste sur la digue en direction de Blagnac va être éclairée très prochainement.

Il est possible d'avancer vite vers un itinéraire continu le long de la Garonne en aménageant la Garonnette, le cours Dillon, en améliorant le cheminement pour accéder à la piste de la digue vers Blagnac. C'est ce à quoi je vais m'employer en cette fin de mandat.

Mais la logique sera d'assurer la continuité rive droite de la Garonne, pour retrouver la même qualité de cheminement pour les cyclistes et pour les piétons jusqu'au Pont St-Michel et l'île du Ramier, en passant par le quais de Tounis.
La logique sera de développer un Réseau Express Vélo au moins sur les axes Nord-Sud et Est-Ouest plus un circulaire, en plus de terminer les voies cyclables structurantes suivant les grands axes et d'apaiser le le reste des rues. Il reste beaucoup à faire...



Plus de détails sur les REV ici.

mardi 16 avril 2013

Enervement, puis apaisement à l'ombre du Busca (bosquet)


Enervement quand un conducteur de 4x4 tente de me faire la morale parce que je lui ai fait perdre 20 secondes en ne le laissant pas me doubler dans une zone 30. "Je travaille, moi, Monsieur". Parce que les cyclistes ne travaillent pas, peut-être...

Apaisement après la réunion publique de ce soir sur le projet de la place du Busca. D'un horrible giratoire/parking nous voulons faire un petit bois en ville, grâce au beau projet des architectes Miguel et Michelle. Une place où l'on peut s'assoir sur un banc à l'ombre des arbres, où les enfants peuvent jouer. Les habitants du quartier ont été réceptifs, autant intéressés par la sécurité des piétons ou cyclistes que par le stationnement automobile. Les inquiétudes légitimes ont été exprimées avec modération.

Le message du nécessaire partage de l'espace public est en train de passer.

jeudi 11 avril 2013

Délibération sur la mise en place d'une Autorité Organisatrice du Numérique

Mon intervention en Conseil de Communauté du 11 avril 2013 à St-Alban :

A travers ce contrat de délégation de service public avec la SPL RIN, la collectivité se donne les moyens de développer les infrastructures et des services numériques avec le soucis de l’intérêt général et sur l’ensemble de notre territoire. Le haut débit devient un service public comparable à celui de l’eau, et nous saluons la volonté affichée et les moyens mis en oeuvre.

Un développement pertinent des infrastructures et des services numériques, c’est nous poser en permanence la question de ce qui est utile, prioritaire. C’est aussi être attentif aux phénomènes de modes, aux inventions sans lendemain.

Le numérique offre assurément des potentialités extraordinaires pour nous adapter aux défis d’un développement soutenable de notre société, comme alternative aux transports par exemple avec le télétravail, ou encore pour améliorer l’efficacité énergétique. C’est un moyen sans égal de diffuser, démocratiser l’éducation et la culture. C’est bien évidemment un outil d'attractivité des territoires et un immense gisement d’emplois très divers.

Mais ne nous cachons pas aussi les effets pervers de notre hyper connexion... L’invasion des smartphones, tablettes, consoles et autres dérivés d’ordinateurs n’est pas toujours, c’est le moins qu’on puisse dire, un facteur de convivialité... La question de l’addiction aux écrans doit être regardée attentivement. De même que les risques sanitaires liés à l’utilisation du téléphone mobile, aux ondes électromagnétiques et aux seuils d’exposition acceptables...

Autant de sujets et bien d’autres qui nous font soutenir cette délibération pour prendre notre pleine part dans les débats passionnants qui se profilent au sein de l’Autorité Organisatrice du Numérique. Des débats qui seront d'ailleurs éclairés par la mission de prospective confiée par Cécile Duflot à Claudy Lebreton sur les services numériques et leurs conséquences pour l'égalité des territoires.

Pour terminer, je voudrais saluer la démarche entreprise par la communauté urbaine d' évoluer vers le logiciel libre pour les suites bureautiques.


vendredi 5 avril 2013

Toulouse 3ème ville française pour le vélo selon TerraEco

Toulouse 3ème agglomération cyclable de France. Un classement encourageant de Terra Eco relayé par la Dépêche, qui récompense une politique globale en matière de vélo. Mais beaucoup reste encore à faire...


L'article de TerraEco.net

L'article de la Dépêche du Midi du 4 avril

Avec des objectifs et des moyens en forte hausse, le vélo est devenu un mode de déplacement crédible. J'ai pu initier un plan vélo global avec de nouvelles priorités pour la période 2011-2020. Les voies cyclables structurantes sont privilégiées, les autres rues devant être apaisées en Zones 30 et Zones de Rencontre. De nouveaux services sont proposés pour que chacun trouve sa «solution vélo».

Mais il reste beaucoup à faire pour porter à 15% la part des déplacements urbains à vélo - engagement pris par la Ville et la Communauté Urbaine en 2009 -.
L'un des chantier à venir est la création d’un Réseau Express Vélo. Ces «autoroutes cyclables» sécurisent les trajets et étendent le rayon d’action des cyclistes à l’échelle de l’agglomération. Au-delà des moyens humains et budgétaires, ces projets impliquent l’engagement politique fort d’un rééquilibrage de l’espace public en faveur des mobilités alternatives à la voiture individuelle.


samedi 30 mars 2013

L' "écologie profonde", ça fait déjà réfléchir...


A propos de l'article de Libération sur Arne Næss et l'écologie profonde qu'à fait suivre Jean-Charles Valadier sur les listes EELV.
http://www.liberation.fr/livres/2013/03/27/nature-et-droits-de-naess_891743 

L' "écologie profonde", ça fait déjà réfléchir... en particulier les 8 principes qu'elle énonce et qui sont à associer à mon avis à l'écologie "tout court", hormis le point 4. Si Arne Næss avait parlé de régulation de la croissance de la population, j'aurais été d'accord. Mais dire que le développement des formes de vies non-humaines requiert une décroissance substantielle de la population humaine est dangereux. Ça ouvre la porte à des courants extrémistes de l'écologie, à l'idée que l'humain est l'élément qui grippe la machine Terre, mène à sa perte et mérite d'être éliminé avant. Hors, l'humain est la seule forme de vie que nous connaissions (...) capable d'être observateur et penseur de son monde, de son univers. Nous donnons du sens à la vie, à toutes vies. Ce seul fait nous donne une valeur supérieure à celle de la paramécie (mais je suis prêt à entendre le point de vue de la paramécie...).
Sauver l'humain est à mon avis le seul objectif général à porter, parce qu'il implique de toutes façons de sauver notre écosystème.


les 8 principes fondamentaux de l'cologie profonde d'après : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie_profonde
Les partisans de l'écologie profonde estiment que le monde n'est pas une ressource exploitable à volonté par l'Homme. L'éthique de l'écologie profonde explique qu'un système global (la nature) est supérieur à chacune de ces parties (l'Homme étant une partie de la nature). Cette éthique s'appuie sur les huit postulats suivants1 :

1. Le bien-être et l'épanouissement des formes de vie humaines et non-humaines de la Terre ont une valeur en elle-même (synonyme : valeur intrinsèque, valeur inhérente). Ces valeurs sont indépendantes de l'utilité du monde non-humain pour les besoins humains.
2. La richesse et la diversité des formes de vie contribuent à la réalisation de ces valeurs et sont également des valeurs elles-mêmes.
3. L'Homme n'a pas le droit de réduire la richesse et la diversité biologique, sauf pour satisfaire des besoins humains vitaux.
4. L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une décroissance substantielle de la population humaine. Le développement des formes de vie non-humaines requiert une telle diminution.
5. L'interférence humaine actuelle avec le monde non-humain est excessive et nuisible, et la situation empire rapidement.
6. Des politiques doivent donc être changées. Ces politiques affectent les structures économiques, technologiques, et idéologiques fondamentales. Il en résultera une société profondément différente de la nôtre.
7. Les changements idéologiques passent par l'appréciation d'une bonne qualité de vie plutôt que l'adhésion à des standards de vie toujours plus élevés. Il faut prendre conscience de la différence entre "bonne qualité" et "course à un niveau de vie extrêmement élevé" (qui serait néfaste à la nature).
8. Ceux qui souscrivent aux points précédents s'engagent à essayer de mettre en application directement ou indirectement les changements nécessaires.

mercredi 27 mars 2013

Quelle sécurité pour les cyclistes ?


Le début d'année 2013 à été marqué par deux accidents mortels à Toulouse. Comme souvent, ces drames auraient pu être évités par plus de vigilance de la part des pauvres victimes et en l'occurrence par le respect des feux rouges.

Ces dernières années, le nombre d'accidents à vélo a baissé alors que les cyclistes sont bien plus nombreux. Leur comportement est donc déterminant pour leur sécurité. Il n'est pas dangereux de se déplacer à vélo si vous suivez certaines règles :

  • respectez le code de la route... ;
  • soyez très attentif aux intersections : c’est là que se produisent la plupart des accidents ;
  • placez-vous pour être toujours visible et éviter l'angle mort des gros véhicules. Si vous voyez le conducteur d'un camion dans son rétroviseur extérieur, ça veut dire qu’il peut aussi vous voir. Ne doublez jamais par la droite à l’approche d’un carrefour ;
  • prévoyez une distance d’ 1 mètre par rapport aux voitures garées, pour éviter les imprévus, en particulier les ouvertures de portière (9% des accidents) ;
  • lorsque vous prenez un double-sens cyclable dans une rue à sens unique automobile, surveillez les voitures qui arrivent d’une rue perpendiculaire ou d’une sortie. Avez-vous été vu ? Dans le doute, signalez votre présence ou arrêtez-vous ;
  • klaxonnez ou criez en situation de danger ;
  • il vous faut un vélo en bon état de marche, avec des freins efficaces, des pneus bien gonflés, une sonnette, un antivol en U  (les plus sûrs) et surtout un éclairage !
  • anticipez votre trajet, en empruntant si possible les voies cyclables au moyen d'une carte des itinéraires cyclables et privilégiez les rues tranquilles.


Faire du vélo en ville s’apprend. La Maison Du Vélo propose une vélo-école pour les enfants et a déjà formé en 3 ans 4500 écoliers et plus de 2000 en 2012. Elle propose aussi des cours pour les adultes débutants le mercredi de 17h30 à 19h et une ballade pédagogique pour les cyclistes confirmés un samedi par mois. Renseignez-vous au www.maisonduvelotoulouse.com.

La sécurité dépend des comportements de toutes et tous. Lorsqu’on est automobiliste, la moindre des choses, c’est de respecter le plus «faible» qui fait l’effort de se déplacer à pied ou à vélo, c’est d’adapter sa vitesse pour anticiper tout imprévu : un enfant traverse brusquement la chaussée, aurez-vous le temps de freiner ?

La sécurité des cyclistes dépend donc d'eux-mêmes mais est aussi l'affaire de tous. Cela revient d’ailleurs au même puisqu'un Français de moins de 15 ans sur deux a fait du vélo ces douze derniers mois...


Accidentologie cycliste à Toulouse de 2007 à 2011


  • 7 tués (32 en voiture, 26 en deux-roues motorisés, 18 piétons)
  • 410 blessés dont 74 hospitalisés (1786 en voiture,1949 en deux-roues motorisés, 700 piétons) 
  • Nous sommes passés de 106 blessés par an en 2007 à  41 par an en 2011.

samedi 16 mars 2013

Manif Vélo pour le respect des voies cyclables.

Ce matin, j'ai manifesté avec les militants de l'association Vélo pour que les aménagements cyclables soient respectés. Cette revendication dépasse d'ailleurs la seule cause du vélo et concerne aussi les trottoirs, donc les piétons et les personnes en situation de handicap. 

Le parcours nous a conduit en différents points de Toulouse où les aménagements ne sont pas respectés. Dans une ambiance bon enfant, nous avons distribué quelques faux PV...

Des idées circulent au niveau de l'état actuellement, portées par les associations représentant les autorités de transports (GART), les villes cyclables (CVTC) et les cyclistes (FUB), pour un relèvement des amendes et pour que l'intégralité du produit des amendes sur le stationnement illicite reviennent aux intercommunalités ou aux communes, ne serait-ce que pour financer nos polices municipales... Circule aussi l'idée d'une "dépénalisation" des amendes dont le montant pourrait du coup être fixé par les communes (je crains les effets pervers).

La balle est maintenant dans le camp du gouvernement, pour que l'état prenne enfin ses responsabilités en matière de développement des aménagements cyclables et de respect des piétons, personnes handicapées et cyclistes.









vendredi 15 mars 2013

REV + VAE : cap sur les banlieues avec le VHNS


Article publié dans Ville Rail & Transports sur les synergies à attendre du développement du vélo à assistance électrique et des réseaux express vélo, consultable ici.

Vœu pour le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales.

Conseil Municipale du 15/03/13
Intervention de Philippe GOIRAND

Monsieur le maire, chers collègues,



Les élus EELV s'associent à ce voeu. Le droit de vote des résidents étrangers est dans notre ADN écologiste et intégrera, nous l'espérons, celui de notre constitution.

Nous sommes conscients que ce projet ne convaincra pas d'emblée les 3/5 ème du congrès. Mais nous pensons qu'il est possible de trouver des arguments touchant les personnes réticentes, les élus réticents, pour que ce droit de vote pour tous s'applique dès les prochaines élections municipales.

Un argument en particulier mérite notre attention. Cette idée que le droit de vote, même aux élections locales, ne pourrait être associé qu'à la nationalité française.
Comme il est rappelé dans ce vœu, les résidents de l'UE votent déjà aux élections municipales. Et nous sommes heureux que ce fait ne suscite pas d'opposition.

Mr Lahani (UMP) défend l'idée de réciprocité pour justifier le droit de vote accordé aux seuls résidents issus de l'Union Européenne. Ça revient à dire que les droits peuvent être différents en France selon le pays d'origine de la personne. Ça revient à dire qu'il faudrait attendre qu'un droit existe dans un pays pour que la France l'accorde sur notre sol aux ressortissants de ce pays... Choquant.

La situation actuelle est donc une situation de discrimination vis à vis des personnes étrangères non originaires de l'UE.
J'espère que chacune et chacun admettra que dans un pays qui porte haut la démocratie et les droits de l'homme, il n'y a pas de justification à cette discrimination.

Élus écologistes, nous pensons qu'une large majorité peut se prononcer pour plus de Vivre Ensemble pour peu qu'un débat serein, argumenté, s'engage sans tarder. Nous pensons convaincre, au delà de la gauche, que la démocratie doit aujourd'hui se nourrir de plus de justice et de diversité.

vendredi 22 février 2013

Avec le saucisson pur porc X, vous allez bouffer du cheval

Rassurez-vous bonnes gens, vous ne mangerez plus du cheval en lasagnes, vous en mangerez en consommant des volailles ou du cochon. Je vois d'ici les accroches publicitaires : "avec le saucisson pur porc X, vous allez bouffer du cheval !". Sérieusement, il y a effectivement un lien entre le scandale de la viande de cheval et le retour aux farines animales : le soucis de nous refourguer et de valoriser financièrement tout ce qui peut l'être, de la viande de cheval dont personne ne veut aux déchets animaux.

Un article parmi d'autres sur ce vaste scandale ici : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/16/les-farines-animales-rendent-l-europe-folle_1833760_3232.html

Le deuxième périphérique toulousain... cycliste ?


Strasbourg déploie son périphérique pour vélos.


http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/20/strasbourg-deploie-son-peripherique-pour-velos_1835324_3244.html

mercredi 20 février 2013

Voiture et Smartphone...

Article édifiant de mon collègue du Club des Villes et Territoires Cyclables Patrice PATTEE, sur le cocktail explosif voiture/smartphone : http://www.aduf.org/archives/pdf/2146.pdf .

lundi 18 février 2013

Plan d'urgence pour la qualité de l’air : des mesures qui vont dans le bons sens, mais qui restent à préciser et à concrétiser


Aujourd'hui, 42 000 décès prématurés, soit 5 % des décès annuels sont liés aux pollutions par les particules et 60 % de la population française est exposée à un air dégradé. Le coût sanitaire de la pollution de l'air représente 460 € par habitant et par an.
Qui ne connaît pas dans nos villes un enfant atteint pas des troubles respiratoires ? Les personnes âgées sont elles aussi très exposées.

Les dispositifs mis en place jusqu'à présent pour améliorer la qualité de l'air dans nos agglomérations ont été insuffisants (Plans de Protection de l'Atmosphère - PPA) en termes d'actions concrètes pour diminuer la pollution, ou pas appliqués (ZAPA).

Le Comité Interministériel de la Qualité de l’Air (CIQA) associe depuis septembre 2012 les services de l'état et 11 collectivités française et autorités organisatrices de transports pour trouver des solutions concrètes afin d'améliorer la qualité de l'air, en particulier dans le domaine des transports. Il est dommage que l'agglomération toulousaine n'ait pas été associée au dispositif, alors que des dépassements des seuils d'émissions de particules y ont aussi été constatés.

Le gouvernement propose une approche globale passant en revue tous les postes d'émissions de pollutions atmosphériques et toutes les mesures possibles, et souhaite que les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) soient validés d'ici l'automne 2013. Effectivement, il y a urgence...

S'il est concrétisé, le projet de mise en place d'Autorités Organisatrices de la Mobilité Durable (AOMD) devrait permettre une gouvernance plus simple et lisible de l'ensemble de la mobilité dans nos agglomérations.
Les AOMD pourraient avoir compétence en matière de Plan de Déplacement d'Entreprise et de covoiturage (Tisséo a d'ailleurs pris les devant en ces domaines dès 2009), d'organisation des livraisons en véhicules propres, d'incitation à la pratique du vélo urbain ou encore d'intermodalité entre les mobilités douces, le stationnement et les transports collectifs.

J'apprécie l'objectif affiché de renforcer les amendes pour stationnement sur piste cyclable - comportement qui sape les efforts des collectivités pour sécuriser les itinéraires des cyclistes - ou encore d'étudier une indemnité kilométrique pour les déplacements domicile - travail effectués à vélo. C'étaient des demandes portées par les associations soutenant le vélo urbain, dont le Club des Villes et Territoires Cyclables où je représente Toulouse Métropole.

L'objectif de renouveler les véhicules les plus polluants en ciblant des aides vers les ménages les plus modestes mérite débat. Il me semble qu'il faut mesurer l'impact d'une telle mesure, au-moins par une expérimentation, compte tenu des très fortes pollutions en particules provoquées par les vieilles voitures. Et voilà une mesure qui serait moins "anti-sociale" que les Zapa finalement abandonnées par le ministère de l'écologie.

De même, il me semble intéressant d'étudier, modéliser ou encore expérimenter la réduction des vitesses automobiles sur des axes tels que notre périphérique, de manière constante ou dynamique en fonction de l'encombrement du réseau.

De manière générale, qu'il s'agisse d'incitations au changement de mobilité ou d'évolution du cadre juridique, l'ensemble des mesures présentées dans ce plan vont dans le bon sens. 

Mais je trouve qu'il y a un décalage entre l'affirmation de l'urgence de ce plan et le flou actuel des mesures préconisées, qui sont en l'état dépendantes du bon vouloir des collectivités locales. Attendons donc que ces mesures soient traduites en actions concrètes avec les financements associés. Mais s'agissant d'un plan d'urgence, l'attente doit être courte...

samedi 16 février 2013

Belle journée pour une manif. Le sol gorgé d'eau nous à facilité la tâche de planter un sapin apporté par José Bové du Larzac dans un sol ma fois bien caillouteux.

Rappelons qu'il s'agissait de dénoncer les grands projets inutiles et plus précisément celui de Val Tolosa (anciennement nommé Portes de Gascogne), un projet d'immense zone commerciale alors que les alentours de Toulouse en sont déjà infestés. A l'heure où la mal bouffe, le mal travailler, le mal vivre occupent l'actualité, il est temps de changer de modèle et de revenir à des formes d'organisation plus proches des gens, plus conviviales.

Le développement durable n'est pas qu'un slogan que certains cherchent à récupérer. Le développement durable est une manière de réfléchir les projets en regardant l'intérêt collectif pour aujourd'hui et demain, à l'opposé de ces projets déshumanisés, inutiles, coûteux et destructeurs d'emplois.






jeudi 14 février 2013

Conseil Communautaire de Toulouse Métropole : réponse au vœu porté par Jean-Luc Moudenc sur le projet de BHNS Ouest

Ce vœu illustre (Mr Moudenc) votre conception en matière de mobilité, qui a prévalu jusqu'en 2008, et qui consistait à ne créer des voies en site propre pour les bus ou les vélos qu'à condition que l'espace donné à la voiture ne soit pas diminué.
Pendant plusieurs décennies, la seule réponse à la multiplication des automobiles à été l'augmentation du nombre de km de voiries routières, pour toujours plus de congestion. Et une 2ème rocade ne changerait rien à l'affaire, Mr Moudenc, hormis son coût faramineux.

Je vous trouve donc peu inspiré de laisser croire qu'un bus structurant provoquerait une asphyxie dans le secteur de Lardenne alors que ce sont plusieurs décennies d'inaction en matière de transports collectifs qui sont à mettre en cause.

Il serait temps que vous admettiez que l'espace public n'est pas extensible et que les transports collectifs et les mobilités douces sont les moyens les plus efficaces de mieux partager cet espace et désengorger le réseau routier.

Pour apporter une alternative la plus efficace possible à tous ces deplacements quotidiens en voiture solo, en particulier pour les trajets domicile-travail, nous, élus ecologistes, soutenons donc ce projet de BHNS ouest avec le tracé le plus direct et le plus rapide passant par l'avenue de Lardenne.

Aux yeux des habitants de Plaisance, de Tournefeuille, mais aussi de Toulouse, il ne suffit pas de qualifier de louable cette volonté d'un BHNS. Il faut avoir le courage de concrétiser cette volonté de la manière la plus efficace possible pour un maximum d'habitants de notre agglomération, et bien évidemment dans la concertation avec les habitants et les futurs usagers.

La question du commerce de proximité a souvent été évoquée par les opposants au projet. Automobilistes, mais aussi usagers des transports collectifs, cyclistes ou piétons, tout le monde veut des commerces de proximité, des commerçants qui garantissent la qualité des produits, en particulier ceux qui vont dans notre assiette.
A Lardenne comme ailleurs, ces commerces doivent être maintenus et développés. Des solutions doivent être trouvées pour le stationnement, mais aussi pour la circulation sécurisée des piétons et des cyclistes. L'implantation des stations de bus et les cheminements qui y mènent doivent aussi prendre en compte cette nécessité d'avoir un commerce de proximité.

Et prendre en compte tous les modes de déplacements, c'est aussi permettre à de plus en plus de gens d'en associer plusieurs dans leurs deplaçements quotidiens, autrement dit de pratiquer l'intermodalité.

Nous sommes donc persuadés que le BHNS ouest, à condition de rester un projet efficace pour développer les deplacements alternatifs à la voiture individuelle, valorisera, dynamisera autant les quartiers de Toulouse dont Lardenne que les communes de Plaisance et Tournefeuille et qu'il améliorera la qualité de vie dans l’ouest toulousain.

Et par conséquent, les élus écologistes voteront contre ce vœu.

lundi 11 février 2013

Toute la ville à 30 km/h ?

Article clair de notre journal local, où je défends le passage à 30 km/h de l'ensemble des rues de Toulouse Métropole, hormis les axes structurants.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/09/1557012-vitesse-faut-il-passer-toute-la-ville-a-30-km-h.html

Du REV à la réalité

Voici quelques mois, je proposais à l'association Vélo d'engager une réflexion sur les Réseaux Express Vélo, afin de partager une vision de ce que pourraient être des "autoroutes à vélos" dans notre agglomération.

Samedi dernier, nous devions échanger sur le sujet lors de leur AG, mais la question de l'accidentologie a occupé tout notre temps. Je suis heureux de voir à la lecture de l'article de la Dépêche que notre vision est proche ( http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/09/1556738-autoroute-a-velos-portet-blagnac-en-30-minutes.html ).

L'asso Vélo met en exergue un projet d'axe Nord-Sud déjà bien avancé. Mais il convient de préciser un ou deux axe(s) Est-Ouest, comme mentionné dans notre Plan de Déplacements Urbains.

Pour rappel, à Copenhague, ce sont 13 voies express vélo qui sont en projet, sur des distances de 7 à 15 km. La première a été inaugurée au printemps 2012 ( plus d'infos ici ). Elles auront un revêtement spécifique, des intersections sécurisées avec priorité aux cyclistes et un marquage clair. Elles seront assez larges pour que les cyclistes puissent se doubler. Les feux seront synchronisés pour qu'un cycliste ne rencontre que des feux verts («vague verte»). Des stations-service, équipées de pompes à vélo et de rustines seront installées au long des REV.

dimanche 10 février 2013

Findus, l'arbre qui cache la forêt.

Au-delà du scandale qu'on voudra associer à une marque, ou encore à un intermédiaire (Spanguéro qui fournit de la viande depuis la Roumanie...), c'est d'abord un système qu'il faut remettre en question. Un système qui veut qu'un plat préparé voyage dans toute l'Europe au fil des étapes de sa fabrication, avec les risques sanitaires et le coût énergétique qui vont avec.