vendredi 29 juillet 2011

Succès de la 2e Journée internationale “Airbus à vélo“.

(Article dans la revue Vélo et Territoires)

Nous vous présentions dans le précédent numéro de Vélo & Territoires le compte- rendu d’une journée étonnante. Celle organisée aux quatre coins du monde et simultanément le 2 juin 2010 par le groupe Airbus pour en- courager ses salariés à se rendre au travail à vélo. Cette année, rebelote. Le 9 juin 2011, 26 sites d’Airbus et 4 000 “vélo-taffeurs“ - contre 20 et 3 000 en 2010 - ont pris part à la seconde Journée internationale Airbus à vélo. Ces sites étaient disséminés le long d’une vague allant de l’Australie aux Etats-Unis en passant par la Chine, la Russie, l’Inde, l’Allemagne, l’Espagne ou le Royaume-Uni. En France, les sites de Saint-Nazaire et de Toulouse se sont mobilisés.

Sur la seule aire toulousaine, 1 500 employés se sont par exemple rendus au travail à vélo, en compagnie d’élus locaux comme Philippe GOIRAND (Grand Toulouse), Bernard KELLER ou Gérard GABARRE (respectivement maire et conseiller adjoint aux déplacements doux de Blagnac). Deux stations-test de vélos en libre-service ont été mises en place à cette occasion à Saint-Martin et Campus 2 à Blagnac, de part et d’autre d’une piste cyclable récemment inaugurée. Leur vocation est, à terme, d’être généralisées à l’ensemble des sites Airbus de Toulouse.

dimanche 17 juillet 2011

Pas d'anti-militarisme primaire

Je trouve bien l'entrée en campagne d'Eva Joly. En remettant en cause le défilé militaire du 14 juillet, elle nous interpelle entre autre sur ce qui unit un pays, sur notre histoire, sur ce que nous voulons porter pour le futur... Il ne s'agit pas de tomber dans l'anti-militarisme primaire, mais de dire que les défilés militaires, ce serait mieux le 11 novembre ou le 8 mai.

C'est aussi une entame pour réfléchir et nous approprier collectivement les questions autour de la défense et de la sécurité dans un monde dangereux et qui va le rester, du fait des ressources qui s'amenuisent et des inégalités qui se creusent. Ne tombons pas dans l'angélisme (Jospin avait fait cette erreur) consistant à dire que résoudre les problèmes des gens suffirait à résoudre les questions de sécurité (au niveau local ou mondial).

Nous savons que nous sommes face à un changement de société qui va plus que probablement devoir se faire à marche forcée, avec son lot de déséquilibres, de frustrations et de violences. Nous devons avoir une réponse écologiste à ces questions, tolérante, mais aussi réaliste et ferme.

Portland, ville écolo.

http://videos.arte.tv/fr/videos/arte_reportage-4035604.html#.TiLtTljvoTM.facebook

Dans cette vidéo, qui présente Portland la ville des Etats-Unis la plus en pointe en matière d'écologie, le maire dit : "si vous voulez être élu à Portland, vous avez intérêt à soigner les cyclistes".

Changeons de rythme !

Alain Réfalo, dans son excellent texte "Applaudir les engins de mort", se réfère à la "marche" (comme musique et comme rythme employé dans les défilés militaires). Il faut savoir que les Français ont tendance à frapper dans leurs mains à contre temps sur les musiques actuelles, à cause de notre culture de ce rythme militaire. Interrogeons-nous sur l'impact d'un rythme aussi binaire sur notre psychologie... 1-2, 1-2, 1-2....

Maintenant, apprenons à compter jusqu'à 4 en marquant les temps "faibles" : 2 et 4. Ca ferait 1-DEUX-3-QUATRE, 1-DEUX-3-QUATRE, 1-DEUX-3-QUATRE... Plus léger non ? Moins militaire... Et puis, n'oublions pas la valse à 3 temps, le jazz qui met du ternaire dans les 4 temps, ou part dans des rythmes à 5, 6, 7 temps (comme la plupart des musiques actuelles d'ailleurs). Ca s'appelle la diversité... Ce serait mieux pour le défilé d'une fête nationale, non ?

vendredi 15 juillet 2011

Marseillaise écolo

L'actualité récente (merci Eva Joly) me conduit à vous proposer une Marseillaise revisitée. Parce qu'il serait difficile d'imaginer un défilé citoyen avec le texte guerrier et raciste actuel...
Toutes les propositions d'amélioration seront les bienvenues !


Allons enfants de la patrie
Le jour d'espoir est arrivé
Jouons-nous de la tyrannie
L'étendard écolo est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mourir les abeilles, les terroirs
Les villes sont irrespirables
Engorgés, les pays de cocagne !
Aux arbres citoyens
Changeons de religion
Votons, votons,
Qu'une eau plus pure
Abreuve nos sillons.

Pour les enfants qu'on expatrie
Le jour d'espoir est arrivé
Jouons-nous de la tyrannie
L'étendard écolo est levé (bis)
Entendez-vous hors nos montagnes
Souffrir tous ces peuples aux abois
Ne cherchons pas d'autres coupables
Prisonniers dans notre propre bagne
Aux arbres citoyens
Changeons de religion
Votons, votons,
Qu'une eau plus pure
Abreuve nos sillons.

Le défilé des énervés...

A tous les énervés de droite et les timorés de gauche, le 14 juillet 1789, c'était le début d'une révolution du peuple contre l'aristocratie. Un défilé "citoyen", comme le propose Eva Joly, serait une bonne idée. Il reste le 11 novembre et le 8 mai pour les défilés militaires.

lundi 4 juillet 2011

Quel urbanisme pour notre ville : Toulouse futuriste ou passéiste ?

Comment faire en sorte que notre ville se renouvelle en inventant de nouvelles formes urbaines qui la valorisent en même temps qu'elles favorisent le "vivre ensemble" ? L'essentiel de ce qui fait sa qualité architecturale remonte à un passé lointain...

Que vont donner les ZAC Cartoucherie, Ponts Jumeaux, Montaudran... dans quelques années ? Pouvons-nous envisager des projets urbanistiques de grande ampleur en phase avec le développement durable dans tous ses aspects ? Je crains que le qualificatif "Ecoquartier" ne soit qu'un timide premier pas. Quid du vivre ensemble, de la co-élaboration au détriment de la toute puissance des promoteurs, de la forme urbaine ?

Ce rapport forme urbaine/vivre ensemble ne peut pas être résumé à "ne pas dépasser le R+4". La diversité des formes, le signe architectural fort, la valorisation de la créativité, les nouveaux matériaux, la place donnée à la couleur... me semblent être des composantes d'un urbanisme du 21ème siècle qui reste peut-être encore à inventer, en tous cas à Toulouse. Ca ne me choque pas qu'on puisse monter bien au-dessus du R+4 si c'est fait avec talent. N'est-il pas intéressant d'avoir quelques points culminants dans la ville ? La végétation s'oppose-t-elle forcément au bâti, alors qu'elle peut y être intégré ? Ne peut-on envisager de renouveler un quartier ancien avec des formes contemporaines ?

Voilà quelques réflexions en vrac, que je résumerais en souhaitant que notre vision du futur de notre ville, si elle doit respecter les équilibres écologiques (place à l'humain, à la respiration, à la lumière, à la végétation, à la bio-diversité, à l'eau, aux circulations douces...), doit favoriser la créativité des formes urbaines et prendre le contre-pied de la frilosité de ces dernières décennies.