mercredi 31 mars 2010

Appel du 22 mars, suite.

Le site de l'"appel du 22 mars" s'est considérablement enrichi en contributions et propositions dans la "ruche". En particulier, la contribution d'Alain Lipietz illustre précisément la situation actuelle des Verts et d'Europe Ecologie et nous indique donc les écueils à éviter pour une nouvelle structure.

Le code de la rue : une urgence en France !

Déclaration commune de 5 associations

Cinq associations :


• le Club des villes et territoires cyclables
• Droits du Piéton
• la FUBicy – Fédération française des usagers de la bicyclette,
• la Ligue contre la violence routière
• Rue de l’Avenir


interpellent le Gouvernement pour une mise en oeuvre effective et urgente du Code de la Rue en France :


Déclaration

Le Code de la rue : une urgence en France

Le décret du 30 Juillet 2008 est venu conclure une première phase de la démarche du « Code de la rue ». L’énoncé du principe de prudence, la création de la zone de rencontre, la précision de la définition des aires piétonnes et des zones 30 ont ouvert la perspective d’une amélioration significative de la situation des usagers vulnérables en ville. Ce décret a également apporté un encouragement fort à l’usage du vélo par la préconisation de la généralisation des double-sens cyclables dans les zones 30 et de rencontre.

Ces acquis sont importants. Ils marquent une volonté de rupture avec l’approche qui avait pour principale référence l’écoulement du flux automobile et renouent avec une ville pensée en termes de convivialité, de sécurité, et de qualité de vie. Depuis, si la démarche du « Code de la rue » s’est poursuivie, les conclusions des travaux en cours semblent rencontrer des difficultés dans leur aboutissement. Elles concernent en particulier des avancées sur les thèmes suivants : définition du trottoir, priorité des piétons traversant une chaussée, visibilité des piétons aux passages piétons, priorité et visibilité des cyclistes aux carrefours à feux, requalification des infractions au stationnement. Elles sont cependant importantes pour consolider le souhait unanime d’un développement des modes actifs, marche et vélo, bons pour la santé, l’environnement urbain et l’économie, et d’un déplacement plus facile des personnes à mobilité réduite en milieu urbain. Certains de ces points, actés depuis près de deux ans par les Comités de pilotages présidés par la Direction de la sécurité et de la circulation routière (DSCR), n'ont pas été à l'ordre du jour des Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) et n'ont donc pas fait l'objet de décret, en particulier la modification de l'article 415.11 du Code de la route concernant l'amélioration de la sécurité des piétons en traversée de chaussée.

Les associations signataires demandent en conséquence que :

- les nombreuses avancées mises au point par le comité technique et validées par le comité de pilotage aboutissent dans les meilleurs délais à leur officialisation dans un nouveau décret,

- dès la signature du nouveau décret, soit mise en oeuvre, dans le cadre d’un partenariat Etat - collectivités locales, une campagne nationale de communication indispensable pour faire connaître des mesures encore mal connues par beaucoup de techniciens et largement inconnues du grand public.

Les associations signataires estiment que la démarche « Code de la rue » participe de l’émergence d’un nouveau paradigme pour les territoires urbanisés posant comme priorité la vie humaine, la pratique d’une mobilité douce pour leurs habitants, le fonctionnement performant de la ville dans un cadre apaisé, son efficacité énergétique et son réel développement durable. Elles demandent, dans cette perspective et dans la suite des avancées apportées par les zones 30 et par les zones de rencontres, que l’objectif des Pouvoirs publics soit désormais celui de la ville à 30 dans le cadre de la démarche de réduction de la place et de la vitesse de la circulation motorisée, engagée depuis la Loi sur l’air en 1996. Les pratiques d’exploitation éliminant ou réduisant fortement le risque automobile (aire piétonne, zone de rencontre, zone 30) devraient d’ores et déjà être considérées comme les pratiques « normales ». Les déplacements de véhicules à des vitesses supérieures à 30 km/h devront, dans un futur le plus proche possible, être considérés comme exceptionnels ou particuliers.

Une campagne de sensibilisation du grand public et un tel message fort et clair sont aujourd’hui nécessaires, afin que soit confirmé le sens de la démarche du « Code de la rue » et que soit clairement indiqué le changement culturel souhaitable. La réduction de la vitesse, la sécurité des usagers vulnérables et la promotion d’une civilité au quotidien dans l’espace public s’en trouveront renforcées.

samedi 27 mars 2010

Lettre à l'écolo qui est parti à la pêche ou à la montagne le 14 mars.

C'est bizarre, l'élection régionale est passée, et on n'entend plus parler de Claude Allègre... Bon, on ne peut pas avoir Yann Arthus Bertrand à la veille de chaque élection, mais entre Copenhague et les régionales, le débat sur le réchauffement climatique a été "légèrement" pollué. Certains euro-écolos seraient-t-ils alors devenus régiono-écolo-sceptiques et partis à la pêche ?

D'autant qu'il a fallu que Jean Ferrat nous fasse un gros coup médiatique à la veille du 1er tour. D'autres euro-écolos seraient-t-ils alors partis à la montagne ? Bien sûr, elle est encore belle la montagne, mais attention, les neiges y sont de moins en moins éternelles.

vendredi 26 mars 2010

Facebook m'a piégé !

J'adresse mes plus plates excuses à tous mes "amis" (surtout les nouveaux). Une fausse manip m'a conduit à inviter sur Facebook tous les membres de mon carnet d'adresses. Un seul mail d'insultes pour l'instant... L'occasion de quelques retrouvailles sympathiques aussi. Merci de votre tolérance !

mercredi 24 mars 2010

Appel du 24 mars ?

La séquence électorale passée, la question organisationnelle devient centrale. Il s'agit d'opérer le saut quantitatif et qualitatif indispensable pour que notre mouvement politique soit à la dimension des scores électoraux réalisés.


L'appel du 22 mars avec en particulier le site collaboratif (http://europeecologie22mars.org/) mis en place pour collecter les contributions et la constitution de "Comités du 22 mars" s'inscrit dans la dynamique opérée par Europe Ecologie.


Le 23 mars, l'appel des Eurodéputés (et aussi d'autres élus Europe Ecologie) a déjà eu le mérite de nous libérer de débats stériles du type "pour ou contre Dany Cohn Bendit". Il indique les mêmes enjeux, dont le premier est la structuration d'EE sans tomber dans la lourdeur des partis traditionnels. La nécessité d'agoras pour y réfléchir apparait aussi.


Après les succès électoraux d'Europe Ecologie, je soufflet peut encore retomber. Les tirages de couverture à soi pourraient tous nous déséquilibrer. Paradoxalement, les appels de Dany, des Eurodéputés et autres élus nous prémunissent de ces risques. La plupart n'ont plus rien à prouver ou en tous cas pas d'ambitions immédiates. En proposant une organisation souple et simple, leur projet laisse une grande place à la "base", à la prise en compte des contributions de chacun.


N'opposons cependant pas cette démarche avec celle de rassemblement portée par les instances actuelles d'Europe Ecologie et des Verts. Recherchons la multiplication des acteurs, la complémentarité des actions, l'élargissement du champ d'investigation et une saine émulation !

Les contributions issues des "Comités du 22 mars" (ou appelés autrement...) doivent aussi nourrir le processus porté par Europe Ecologie et les Verts, en bons adeptes du logiciel libre, gratuit et modifiable par qui le souhaite !


Ne nous trompons pas d'objectif. Il s'agit bien de créer un mouvement neuf, pas de coller des morceaux existants entre eux. Mais ne mésestimons pas le travail accompli, en particulier par les Verts. Ne ré-inventons pas l'eau chaude !


Diffusons le message. Inscrivons-nous en masse sur le site http://europeecologie22mars.org/ .

Contribuons à la création de "Comités du 22 mars" dans nos villes, villages ou quartiers. Et si on préfère les appeler autrement, pourquoi pas…


Le train est en marche. Quel que soit le nom qu'on lui donne, c'est le même train. Celui de l'écologie politique devenue mature, organisée et à même de conduire des majorités.

mardi 23 mars 2010

Appel du 23 mars.

(je le retransmets intégralement, parce que je n'ai pas trouvé de site officiel pour ce texte).


Europe Ecologie à l'heure de l'affirmation


En moins d’un an, Europe Ecologie est devenue la troisième force politique française. Malgré un certain recul, le résultat des élections régionales confirme celui des élections européennes. L'écologie est désormais reconnue comme porteuse d'un projet de société crédible. Elle s'affirme comme une nouvelle offre politique, dépositaire d'une "autre voie". Son rôle consiste désormais à mettre en oeuvre une mutation écologique, économique et sociale adaptée à la nouvelle donne planétaire.

Pour que ce projet se poursuive et s'enracine durablement, jusqu'à devenir le nouveau pivot de la vie politique, le rassemblement Europe Ecologie est confronté au défi de sa propre évolution. Celle-ci repose sur une double exigence : consolider la singularité politique de notre mouvement et penser sa métamorphose organisationnelle, dans le sens de l'autonomie.

Les signataires de ce texte proposent de mettre en débat les principes et les conséquences de cet objectif au sein d'Europe Ecologie afin de franchir ensemble une nouvelle étape. Nouvelle étape que l'existence d'une délégation commune d'eurodéputés à Bruxelles et les nouveaux groupes d'élus dans les conseils régionaux préfigurent d'ores et déjà.



Consolider une identité politique autonome

Europe Ecologie a bâti son identité (et son succès) sur l'affirmation du caractère déterminant de la crise écologique globale et de ses conséquences sociales ainsi que sur la promotion d'un projet porteur de solutions. Nous avons incarné cette orientation dans un programme de transformation écologique de l'économie et de la société qui installe le critère de la régulation écologique - l'éco-conditionnalité - au coeur des choix publics. Notre mouvement s'est ainsi affirmé en développant sa propre cohérence entre environnement, social, économie, éthique, solidarité et démocratie. C’est cette singularité politique qu'il nous appartient désormais de renforcer en tant qu'alternative aux crises qui minent les civilisations et dont les effets s'enracinent dans le système productiviste dominant.

L'affirmation de l'autonomie idéologique et programmatique de l'écologie politique constitue maintenant la poutre maîtresse de notre identité. L’écologie ne doit plus se sentir sommée de choisir son camp pour s'aligner sur ce qui n'est pas elle.

Notre revendication d'autonomie politique ne saurait nous conduire pour autant à camper dans un splendide isolement, en attendant une hypothétique majorité. Les ravages de la crise ne permettent aucun retard à la mise en oeuvre du changement. Si nous nous situons sans ambigüité dans l'opposition au gouvernement UMP et à l'omniprésidence Sarkozy, dont la politique conforte la machine à aliéner les humains et à épuiser la terre, nous sommes favorables à des partenariats et à la constitution de majorités, ponctuelles ou durables, autour des solutions écologiques, sociales et démocratiques pour desserrer l'étau de la crise.



Construire l’autonomie organisationnelle

Privée d'outil, la politique est impuissante. Il s'agit donc de trouver les formes opérationnelles qui donnent corps à nos idées pour qu'elles s'incarnent dans le tissu social et qu'elles deviennent vraiment réalité.

Europe Ecologie a su établir un compromis dynamique entre une force structurée - les Verts - et un mouvement convergent de sensibilités diverses. Les différenciations ont laissé la place à l'élan commun. Elles l'ont même nourri.

Ce pacte de vie commune fut notre coup de génie collectif. Loyalement respecté par tous, il a permis d'installer notre crédibilité.

Il est aujourd'hui caduc dans la mesure où il est manifestement inadapté à la nouvelle donne politique. Au niveau où elle est maintenant installée, au regard des enjeux et de ses responsabilités nouvelles, l'écologie politique ne peut plus se satisfaire d'une forme organisationnelle hybride, pragmatique et fragile. Prolonger la cohabitation entre un parti et un réseau reviendrait à se condamner au surplace, voire à la désagrégation. Il n'est plus possible de soumettre les décisions à plusieurs structures de validation dont les procédures ne sont pas collectivement partagées.

Il nous faut passer maintenant du compromis au cadre neuf d'un mouvement ouvert à de nouvelles énergies, structuré pour durer, fort d'une identité partagée et d'une expression politique commune, organisé de manière identique pour tous, avec des militants à égalité de droits et de devoirs, en débat permanent avec les acteurs de la société et les citoyens.

L'heure est à l'unité. Après un débat aussi large et régionalisé que possible, des Assises fondatrices (ou Etats généraux constitutifs) lanceront un nouveau mouvement de l'écologie politique qui formalisera la métamorphose d'Europe Ecologie et des Verts pour porter le projet écologiste aux élections de 2012.

L'heure est à l’égalité. Le futur mouvement de l'écologie politique sera un rassemblement de personnes et d'élus adhérant individuellement à cette nouvelle formation par l’acte symbolique et matériel de la cotisation.

L'heure est à la clarification. Après un temps d'adaptation respectant les transitions nécessaires à l'intégration de chaque sensibilité et de chaque groupe au nouveau mouvement, dans un délai qui reste à définir, les membres du futur mouvement de l'écologie politique devront renoncer à leur appartenance à une autre organisation politique.

L’heure est à la transparence démocratique. Les décisions structurantes devront faire l'objet de votes impliquant directement l'ensemble des membres. La désignation des organes dirigeants fera évidemment l'objet d'une procédure démocratique.

L’heure est à l’ouverture, en organisant des agoras régionales et nationales régulières au sein desquelles s'impliqueront les forces vives de la société. La structure organisationnelle de l'écologique politique doit être en permanence ouverte sur la société, au contact des acteurs sociaux, associatifs, économiques et des citoyens.

L'objectif de transformation écologique de la société, l'espoir social dont nous sommes porteurs, les responsabilités présentes et à venir dans l'exercice du pouvoir, nous conduisent à pousser plus avant notre logique fondatrice. Nous devons aller de l'avant et faire le choix d'une affirmation commune dans une nouvelle formation politique aux contours inédits comme nous le mettons déjà en oeuvre à Bruxelles et dans les nouveaux conseils régionaux. Nous appelons donc à la métamorphose d'Europe Ecologie et des Verts en un mouvement politique unifié et pérenne qui porte le projet de transformation écologique et social.



Un débat et un calendrier

Nous sommes conscients de la difficulté à mettre en œuvre une telle métamorphose qui devra aussi ménager les rythmes nécessaires à l'adaptation de chaque composante constitutive de notre rassemblement ou désireuse de le rejoindre.

C'est l'objet du débat qui est devant nous, lequel devra cheminer entre deux écueils :

  • Reproduire stricto sensu la "forme parti" traditionnelle reviendrait à consentir à nouveau à la dictature de l'interne et à ses pesanteurs. De même, une fédération de partis et courants, fondée sur l'origine politique des membres, reproduirait le schéma partidaire en le cristallisant sur le passé.

  • Se satisfaire d'une "forme réseau" conduirait à une certaine impuissance. Les réseaux constituent une force d'action diffuse et souple conforme à notre désir de pratiques politiques différentes, mais ils ne sauraient remplacer la nécessité de provoquer un impact global dans le champ politique et institutionnel.

Entre ces deux extrêmes, d'autres formes d'organisation peuvent être imaginées et bâties intelligemment. Des pistes existent qu'il s'agit de rendre opérationnelles : pratiques référendaires, votations sur les orientations stratégiques, consensus comme méthode de gouvernement...

De même, un socle organisationnel commun n'interdit pas de mettre en place d'autres formes participatives au projet écologiste, sous forme de réseaux. L'ancrage de l'écologie politique relève davantage de pratiques dynamiques avec les acteurs de la société civile que des impératifs d'un parti.

A tous nos comités, à tous nos réseaux, aux partis intégrés à Europe Ecologie, aux groupes de nouveaux élus de se saisir de ce débat sur le devenir de notre maison commune. C'est notre feuille de route maintenant.

Sans préjuger de l'émergence d'autres questions politiques comme celle de notre attitude lors des futures échéances présidentielle et législatives, nous proposons que ce débat acte en priorité les deux points cardinaux que nous développons dans ce texte : autonomie politique et autonomie organisationnelle.

Reste à adopter consensuellement un calendrier pour ce débat. De notre point de vue, sa conclusion doit intervenir en amont des futures échéances électorales avec des Assises fondatrices du nouveau mouvement fin 2010 ou début 2011, après une étape intermédiaire de restitution des débats régionaux dès juin 2010 et une poursuite de la réflexion lors des journées d'été du rassemblement et des Verts.

Ainsi nous continuerons ensemble le chemin.





André ASCHIERI, Danièle AUROI, Sandrine BELIER, Jean-Paul BESSET, Marie-Christine BLANDIN, Christian BOUCHARDY, José BOVE, Jean-Marc BRULE, Pascal CANFIN, Yves COCHET, Daniel COHN-BENDIT, Françoise COUTANT, Karima DELLI, François DE RUGY, Jean DESESSARD, François DUFOUR, Pascal DURAND, Jacques FERNIQUE, Mireille FERRI, Hélène FLAUTRE, Stéphane GATIGNON, André GATTOLIN, Sacha GOLDMAN, Guy HASCOET, Yannick JADOT, Ghislaine JEANNOT-PAGES, Eva JOLY, Pierre LARROUTUROU, Alain LIPIETZ, Eric LOISELET, Jean-Philippe MAGNEN, Noël MAMERE, Mickaël MARIE, Caroline MECARY, Jacques MULLER, Christophe PORQUIER, Michèle RIVASI, Jean-Louis ROUMEGAS, François SIMON, Anne SOUYRIS, Claude TALEB, Dominique VOYNET…


lundi 22 mars 2010

Communiqué des Verts Toulouse : partageons nos intelligences !

Nos sentiments sont contrastés à l'issue de l’élection régionale 2010 : ancrage électoral d'Europe Ecologie au 1er tour, nette victoire de la gauche au second, rejet massif de l'UMP, mais aussi… débat escamoté (en particulier sur le développement économique et l’emploi), abstention inquiétante, renaissance du Front National…


Bénéficiant d’un effet « sortants » et de son rôle historique d’alternative de gouvernement face à une droite décrédibilisée, le Parti Socialiste a su mobiliser son électorat dès le 1er tour.

Dans ce contexte, nous devons nous féliciter du travail accompli et de la belle campagne portée par Gérard Onesta. Nous avons su donner du sens à la « politique autrement ».


A Toulouse, nos 18,9 % du 1er tour confirment les scores des Européennes mais aussi des cantonales 2008. Le rapport de forces plus serré doit amener toutes les composantes de la majorité municipale à réfléchir encore plus qu’ailleurs à un partenariat pacifié, équilibré et respectueux afin de prolonger l’aventure bien après 2014.


L'heure est maintenant à la pérennisation d'Europe Ecologie, à l'ouverture à toutes les bonnes volontés pour construire un mouvement répondant globalement aux attentes de tous, porteur du meilleur avenir possible. Cette bonne séquence électorale nous donne une grande responsabilité.


Appel du 22 mars.

Retiendrons-nous le 21 ou le 22 mars ? http://europeecologie22mars.org/

... dont ce petit extrait m'a particulièrement plu :
"Parti de masse caporalisé ou avant-garde éclairée de la révolution, rouge voire verte : ça, c’est le monde d’hier. Celui de la révolution industrielle et des partis conçus comme des machines désincarnées, sans autre objet que le pouvoir. Comme des écuries de Formule 1, ces belles mécaniques politiques peuvent être très sophistiquées et faire de belles courses entre elles, mais elles tournent en rond toujours sur le même circuit, avec de moins en moins de spectateurs."

jeudi 18 mars 2010

Vélo poubelle


Pour ceux qui doutaient encore du fait que le vélo est un véhicule propre.
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Des transports en toute sécurité


Il faut être prévoyant dans la vie. Pensez donc à en avoir toujours sur vous. 6 €, c'est un peu cher, mais il s'agit d'une bonne marque avec un caoutchouc de bonne qualité.
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samedi 6 mars 2010

Communiqué : Le gouvernement français se fout des cyclistes.

Ce samedi matin, à l'occasion d'une action de l'Association Vélo, nous avons pu constater une fois de plus l'irrespect généralisé des aménagements cyclables par les automobilistes. Le stationnement des voitures sur les nouveaux aménagements cyclables, comme Place de la Daurade ou Avenue Honoré Serres, me conduit à me demander si je suis vraiment en charge du développement du vélo ou plutôt du stationnement automobile…

Pourtant, en fin d'année dernière, nous avons entrepris, avec la Police Municipale et en concertation avec l'Association Vélo, des actions de verbalisation ciblées. Force est de constater que ces actions sont insuffisantes. Nous devons donc redoubler d'efforts, dans les limites techniques et législatives qui nous sont imposées.

Mais il est indispensable que le gouvernement s'intéresse enfin aux cyclistes. Le vélo est le grand oublié du Grenelle de l'Environnement et du Plan de Relance, avec des financements d'infrastructures ridicules. La démarche "code de la rue" est en panne. Quant à la police nationale, les cyclistes peuvent constater quotidiennement à quel point elle n'est pas concernée par les aménagements cyclables. A devoir faire du chiffre, on est moins mobilisé pour des contraventions à 35 €…

Ce constat concerne aussi les piétons et les personnes handicapées, pour lesquels les trottoirs ne sont pas plus respectés. Il est temps que nos dirigeants nationaux comprennent que la rue n'appartient pas aux seuls automobilistes, que l'heure est à un partage apaisé de l'espace. Ca passe par des évolutions législatives courageuses et des financements d'infrastructures conséquents, qui resteront toujours modestes comparés aux grands projets routiers.