jeudi 30 juin 2011

Conseil municipal des enfants et vélo urbain



Présentation par le conseil municipal des enfants du secteur 5 de Toulouse d'un projet visant à proposer des vélos en location pour les enfants et à développer les vélo écoles en partenariat avec la Maison du Vélo.

samedi 25 juin 2011

Réponse à la droite sur les transports et l'espace public.

Dans leurs interventions au conseil municipal de ce 24 juin, Mrs Moudenc et Cholley nous disent qu'ils sont pour le développement des transports collectifs, en particulier en site propre, mais sans prendre de place à la voiture. Soit ils proposent de nouvelles lignes de métro à 80 M € du km, soit il leur faut plusieurs planètes pour consacrer notre espace public à toutes les circulations, de même qu'il nous en faut déjà plusieurs pour nos besoins énergétiques.

Mr Cholley nous dit qu'avec 20 km/h de vitesse commerciale, le tram ou le bus en site propre n'est pas assez attractif. Quelle est la vitesse moyenne de la voiture en ville ? Entre 15 et 20 km/h...

Je suis choqué que la droite toulousaine n'est pas encore compris qu'il est nécessaire d'avoir du courage politique pour que notre ville redevienne vivable. Joël Carreiras, président de la commission déplacements & transports du Grand Toulouse, indiquait qu'avec 2 lignes de métro, nous avions réussi à être la ville la plus embouteillée de France. Il a raison. Ajoutons à cela que Toulouse a consacré ces dernières années l'essentiel des ressources humaines, techniques et financières de son service circulation pour fluidifier le trafic automobile. On voit le résultat. Il faut en finir avec cet objectif qui ne sert qu'à attirer encore plus de voitures en ville.

Monsieur Cholley évoque la "solution" de la voiture électrique, peu émettrice en gaz à effet de serre, mais tout autant consommatrice de notre espace public saturé. Et puis, rappelons-nous les pubs d'edf il y a un vingtaine d'année, présentant des personnes utilisant des appareils électriques et qui disaient : "électrique ? Non. Nucléaire !"

vendredi 24 juin 2011

Espace public, bus en site propre, continuités cyclables et plan local de stationnement.

Intervention au conseil municipal du 24 juin 2011
sur la délibération n°27 sur le Plan Local de Stationnement


Les élus EELV voteront cette délibération même si nous émettons une réserve sur l’assouplissement du dispositif pour les voitures de fonction, à notre avis incitatif pour faire les trajets domicile travail avec ces véhicules.

Désengorger notre ville, la rendre plus vivable, conviviale et respirable, moins émettrice de gaz à effet de serre, voilà des objectifs que nous lions depuis longtemps à un nouveau partage de l’espace public au profit des transports collectifs et des mobilités actives. Nous nous réjouissons que cette question fasse consensus, du moins au sein de la majorité municipale.

Nous sommes conscients que ce nouveau partage ne se fera pas sans inconvénient pour le quotidien de nombreux Toulousains dépendants de l'automobile. C'est pourquoi le PLS sera d'abord vu comme un moyen de faciliter le stationnement riverain en libérant des places.

Mais il s'agit surtout de faire du stationnement le levier – et non plus le frein – d'une politique ambitieuse liant mobilité et espace public, afin de déployer des sites propres pour les bus et des voies cyclables continues sur les grands axes.
Voilà un moyen de rendre les circulations des bus et des vélos plus efficaces et plus sécurisantes, par des travaux limités et peu couteux en argent public, pour l'essentiel des travaux de peinture.

Nous soutenons donc l'extension du PLS et sommes impatients de le voir s'étendre encore en lien avec des projets favorisant les mobilités alternatives à la voiture individuelle. Nous souhaitons par ailleurs que le débat de la rentrée sur les déplacements proposé par Pierre Cohen fasse une place importante à ces questions.

lundi 20 juin 2011

Vive les primaires (de l'écologie)

Je craignais ce moment. Surtout que l'été dernier, les Verts futurs EELV semblaient unanimes sur la candidature d'Eva Joly et cette situation nous permettait d'envisager une campagne longue en étant dès le départ tous unis derrière elle.

Et bien s'il y a un premier aspect positif de cette campagne interne, c'est la qualité du débat qui a permis à chacun des militants, anciens ou nouveaux, adhérents ou coopérateurs, de partager ces échanges riches qui tracent les contours d'un projet écologiste global. Les écarts ont été au final contenus et se limitent essentiellement à la stratégie de victimisation de Stéphane Lhomme. La "passe d'arme" Hulot/Joly du 3ème débat est bien gentille au regard de ce que nous donne à voir la politique en général.

L'autre point majeur, c'est le nombre d'inscriptions à EELV qui atteint les 32000. Evidemment, nous avons la lourde responsabilité de motiver ces nouveaux militants potentiels - soyons réalistes, bon nombre d'entre eux se sont seulement inscrits pour voter aux primaires - pour aller plus loin dans leur engagement, à commencer par les campagnes électorales qui vont suivre.

Pour moi, c'est encore et toujours Eva Joly (même si j'ai été bien séduit par Henri Stoll). Tant pis pour son austérité, sa timidité, ses hésitations. Elle incarne la rectitude, la posture contraire du n'importe quoi médiatique actuel. L'assainissement de notre vie politique, le découplage avec les pouvoirs financiers et maffieux, sont les indispensables préalables pour retrouver le chemin d'une action politique efficace, tournée vers notre avenir et celui de nos enfants, tournée vers nous tous et pas seulement une petite minorité de nantis.

Je considère que la réponse de Nicolas Hulot n'est pas satisfaisante sur ses liens avec certaines multinationales. La justification de ces liens par les actions qu'il a menées n'est pas suffisante. Nicolas Hulot est sans doute sincère dans le chemin qu'il a pris. Mais ce chemin est dangereux, parce que parti de cette alliance initiale avec les pouvoirs de l'argent. La campagne va être très dure et je crains que la réponse qu'il ne nous a pas donnée, il ne soit pas plus capable de la donner aux français. Je crains une stratégie orchestrée par des médias à la botte de la droite, consistant à le faire monter pour mieux le descendre ensuite.

Pensons que l'objectif le plus réaliste de l'élection présidentielle, c'est de peser suffisamment dans une élection qui n'est pas faite pour nous, afin d'obtenir ensuite un groupe parlementaire à l'assemblée nationale. Eva me rassure plus que Nicolas dans cette perspective. Et si, portée par l'élan de la victoire aux primaires, élan qui doit être de toutes façons collectif, elle arrive à se "lâcher", elle fera sa place dans le débat, parce qu'elle ne ressemble vraiment à personne…

Dernière petite chose que j'ai déjà écrite et qui peut se tourner dans les deux sens. Imaginez l'exact contraire d'Eva Joly. Vous ne devriez pas être loin de Nicolas Sarkozy.

dimanche 19 juin 2011

Les drogués du bitume se rebiffent


(propos supposés de motard en colère)

Manif des motards contre la suppression des panneaux indicateurs de radars : c'est vrai quoi, ça sert à quoi un radar, si on ne sait pas où il est installé ? Il faut être pédagogique et comprendre que nous roulons trop vite pour voir les panneaux indicateurs de vitesse...

jeudi 16 juin 2011

Colloque BHNS


J'étais présent aujourd'hui au colloque organisé par Tisséo sur le Bus à Haut Niveau de Service. En simplifiant, on peut dire que le BHNS est un bus qui ressemble plus ou moins au tramway. La palette de choix techniques est large afin de dimensionner l'offre à la fréquentation attendue : site propre intégral, voie bus partagée avec les cyclistes ou ponctuellement avec les autres véhicules, dimension des véhicules, motorisations conventionnelles, hybrides ou électriques, trolley bus ou encore recharge électrique à chaque stations (biberonage), quais comparables à ceux des trams, guidage automatique aux stations, distributeurs de tickets sur les stations, priorité aux feux, fréquence de passage (jusqu’à 3 minutes), amplitude horaire, information des voyageurs... L’accessibilité aux personnes handicapées peut y être très bonne, mais le tram semble être un cran au-dessus.
A qualité égale de traitement de l'espace public, le BHNS est d'un coût inférieur (6 à 10 M €/km) mais pas si éloigné du coût du tram (entre 10 et 30 M €/km). L'enjeu financier se situe plutôt dans le niveau de traitement de l'espace public, à moduler en tenant compte de l'ensemble des circulations alternatives à l'automobile et plus globalement de tout ce qui touche à la vie locale.
La capacité d’un BHNS peut atteindre 170 personnes quand le tram peut contenir près de 300 passagers. De même, quand le Busway de Nantes (BHNS particulièrement proche d’un tram) vise 23 000 passagers par jours, un tram peut dépasser les 50 000. Des villes comme Nantes ou Strasbourg ont choisi le BHNS en complément de lignes de tram. Le BHNS n’est donc pas une solution concurrente du tram, mais une solution complémentaire. Nous sommes là face à des choix techniques visant à répondre le plus pertinemment possible à des objectifs de fréquentation.
Le débat politique ne doit donc pas porter sur ces choix techniques, mais sur les priorités et le niveau d’ambition pour réduire notre dépendance collective à la voiture individuelle et par la même nos émissions polluantes.

jeudi 9 juin 2011

45 ans aujourd'hui...

Merci pour tous ces gentils messages, snif... 45 ans, bouhhhh ! Si vous avez des suggestions pour ralentir le temps qui passe, allez-y, ça commence à presser.

Un carrefour parmi d'autres à New York.

Constatons que le nombre de cyclistes n'est pas négligeable. Sont-ils suicidaires, ou est-ce que c'est l'aménagement routier qui est meurtrier ? A votre avis...


jeudi 2 juin 2011

Pourquoi je soutiens Eva Joly…

Savoir qui sera notre meilleur(e) porte parole est une vraie question. En tant que communicant, Nicolas Hulot a assurément quelques longueurs d'avance… Mais pour quel objectif, quel discours ? Le constat des dérives de notre société est fait. Nous savons tous qu'un changement radical devient nécessaire à court terme et qu'il vaut mieux l'anticiper que le subir. Nous ne sommes plus au stade des lanceurs d'alerte, mais à celui d'un projet de société global associant à la question écologique le développement économique et social, donc l'emploi, mais aussi la géo-politique, la sécurité, l'éducation… J'ai l'impression que Nicolas Hulot n'a découvert que récemment les méfaits du libéralisme effréné et les bienfaits de la régulation.


La question de la distribution des ressources est plus que jamais d'actualité, puisqu'elles s'épuisent. L'une des conditions de la survie de l'humanité est dans sa capacité à partager et à arrêter de s'entretuer pour la possession des ressources.


Il faut bien sûr réinterroger nos modèles politiques à la lumière du défi écologique, de notre survie. Remarquons qu'entre nous, militants écologistes, quoique plus nombreux, nous voyons les anciens clivages disparaître. Tout est devenu très simple, simpliste même. D'un côté, l'intérêt collectif, le long terme, le partage, la régulation, la bonne gestion des ressources… de l'autre la mafia, la corruption, la collusion entre les puissants, le court terme, la finance comme arme de destruction massive…

Eva Joly incarne le combat du droit contre la mafia qui gouverne notre monde. Imaginons l'exact contraire de Sarkozy. Ca pourrait être Eva…


Les solutions pour voir l'avenir avec optimisme sont là, en termes d'organisation (du local au global), d'un point de vue conceptuel (décroissance, nouveaux indicateurs…), d'un point de vue technique aussi. Il manque un préalable : la volonté politique. La volonté de sortir l'écologie du green washing. La volonté de découdre l'enchevêtrement d'intérêts occultes qui nous empêche d'avancer. La volonté d'en découdre. Ne passons pas à côté de cet enjeux primordial.


Ne tombons pas dans le piège de la politique spectacle. J'ai le sentiment qu'en 2007, Sarkozy a choisi son opposante en la personne de Ségolène Royal en usant de ses puissants relais médiatiques pour la valoriser au détriment de ses concurrents aux primaires socialistes. Ségolène était le pendant socialiste de Sarkozy (à peu près aussi démagogue) donc l'opposition la plus faible… Sans vouloir comparer Nicolas Hulot à Sarko ou Ségolène, parce que je le sens sincère, je considère qu'il risque d'être l'instrument d'un jeu médiatique visant à le mettre dans le même sac tous les candidats. Autant garder celui qu'on connaît, pourraient penser les électeurs… Notre mouvement reste fragile. Ne nous laissons pas déposséder de notre choix par une campagne médiatique qui serait orchestrée depuis on ne sait où.


Nous l'avons vu. Tout peut arriver dans cette élection. Eva peut gagner ! Il faudra qu'elle porte une réponse globale, un espoir et une cohérence qu'il nous faut encore travailler. Le projet de conversion écologique de l'économie nous a déjà fait atteindre de nouveaux sommets en 2009 en liant enfin emploi et écologie. Il nous faut encore étendre notre réponse et proposer comme projet la conversion écologique de la société !


Pour en revenir à la question initiale. Qui est notre meilleur(e) porte parole. J'espère que le premier débat du 6 juin nous éclairera. Pour l'instant, je reste sur le ticket Eva en n°1 (par son vécu et ce qu'elle incarne) / Nicolas en n°2 pour ses qualités de communiquant. Je rêve d'une campagne mettant à profit leur évidente complémentarité. Comment cela ne serait-il pas possible entre gens intelligents ?

mercredi 1 juin 2011

Le double-sens cyclable se généralise à Toulouse


Le double-sens cyclable se déploie très significativement dans les zones 30 toulousaines ces temps-ci. L'occasion de saluer les services techniques des pôles du Grand Toulouse, très actifs sur le sujet et un très bon article dans Dépêche ici: http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/29/1093596-le-casse-tete-des-double-sens-cyclables-a-toulouse.html .