vendredi 28 mai 2010

Conseil municipal du 28 mai 2010 - Délibération n°12 - Rapport d’activités des instances consultatives pour l’année 2009

Intervention au nom du groupe des élus Verts


Monsieur le Maire, chers collègues,


Le rapport qui nous est présenté aujourd’hui traduit les avancées réalisées ces deux dernières années en matière de démocratie de proximité. De nouvelles instances consultatives ont permis d’échanger avec les Toulousains à différentes échelles du territoire et sur des thématiques essentielles, comme les déplacements, les réaménagements de voirie, la culture, la vie de quartier… Ces instances sont ouvertes à tous et pas seulement à des associations triées sur le volet.


La participation des habitants et de nombreuses associations confirme que l’attente était bien là, que nous répondons à une longue frustration. C’est là un premier pas et il est essentiel. Les premiers jalons sont posés et les résultats détaillés dans le rapport doivent nous encourager à poursuivre.


Les écologistes intègrent depuis toujours dans leur projet politique la concertation avec les habitants et les associations du territoire. Elus Verts, nous mesurons l'ampleur de la tâche liée aux attentes nouvelles suscitées par cette démarche. Nous ne voudrions pas que cette avancée si prometteuse débouche sur des espoirs déçus.

Faire vivre une concertation réelle et permanente demande une volonté politique forte. Cela implique de mettre notre mode d'organisation au diapason de la feuille de route définie avec les habitants et les associations. Continuons à améliorer ce dispositif, à parfaire sa lisibilité et son animation. Résistons à la tentation d'une communication essentiellement « descendante ». Nous devons faire en sorte que toutes les contributions et demandes soient prises – si ce n'est en compte - du moins en considération.


Avec la présentation de ce rapport nous prenons donc acte du chemin accompli, et de celui qui reste à faire pour une véritable co-élaboration des prises de décisions et du suivi des projets et aussi pour que les Toulousains continuent à s’impliquer pour une démocratie de proximité.

jeudi 27 mai 2010

60 ans... et après ?

COMMUNIQUE des Verts Toulouse


Le gouvernement a voulu créer le rapport de force sur la seule question de l’âge légal du départ à la retraite. En l’absence d’un dispositif prenant en compte la pénibilité du travail, cette limite constitue encore un garde fou pour les personnes ayant commencé à travailler très jeunes.
Mais c’est la durée de cotisation pour avoir un taux plein qui est l’enjeu immédiat, et donc le financement. Une contribution juste de l’ensemble des revenus, et en particulier du capital, est un préalable à tout autre débat.
L’enjeu de nos retraites ne peut cependant pas être dissocié de questions plus globales, telles que le temps de travail tout au long de la vie, la diminution de la pénibilité, la diminution du temps de travail hebdomadaire, la prise en compte de l’ensemble des activités, le passage progressif à la retraite, l’instauration d’un revenu social garanti pour tous…
C’est bien un nouveau Grenelle social qu’il faut envisager, traitant du temps réservé à chacun, pour travailler, se former, se cultiver, agir bénévolement, s’occuper des siens, se reposer…, traitant des revenus dans leur ensemble, et de la nécessaire réforme fiscale à associer à un nouveau pacte social.
Les Verts toulousains ne veulent pas tomber dans le piège de débats simplistes. C’est pourquoi ils se sont associés aux actions du Collectif Retraites 31. Et ils invitent citoyens, associations, syndicats… à prendre le temps d’une réflexion collective et sereine durant les Etats généraux de l’emploi et de l’écologie qu’ils tiendront le samedi 29 mai de 9h30 à 17h30 au domaine de Celé à Orniac dans le Lot.

Pour le Groupe local des Verts Toulouse
Philippe Goirand, porte-parole.

mardi 25 mai 2010

Rectificatif

Réaction à l'article de la Dépêche du Midi intitulé "Ca chauffe sur les berges du Canal" visible ici : http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/24/841559-Ca-chauffe-sur-les-berges-du-canal.html .

Je comprends que pour des raisons de concision, les journalistes modifient nos propos. Tant que l'esprit de ce qui est dit est respecté, pas de problème. Or, dans l'article intitulé "Ca chauffe sur les berges du canal", le traitement du partage de l'espace à travers le seul exemple du Canal du Midi a généré des raccourcis un peu rapides. Je n'ai donc jamais dit : "En multipliant les modes de transports doux sur cet espace, on multiplie les problèmes".
J'ai simplement indiqué qu'il était impossible d'envisager des cheminements séparés pour tous les modes de déplacements doux et qu'effectivement, le partage et le respect mutuel devait être la règle.
J'ai aussi fait remarquer le peu d'espace laissé aux modes doux, alors que les véhiculent motorisés se "partagent" deux fois deux voies. La solution, c'est une voie verte occupant toute une berge du canal, comme indiqué dans notre programme électoral.

jeudi 20 mai 2010

Faisons des économies : investissons dans le vélo !

Un cycliste régulier économise à la collectivité 820 € par an en termes de décongestion des transports en commun et 110 € par an en termes de décongestion de la voirie routière.
Voici ce que je retiens en premier du dossier sur le Vélo en Libre Service téléchargeable sur le site du ministère du Développement Durable ( http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS50.pdf ).
Alors, même peu sensibilisés à l'urgence écologique, pensons au moins à faire des économies : investissons dans le vélo !

lundi 10 mai 2010

De l'entonnoir au porte-voix.


Samedi, nous étions une centaine d'écologistes midi-pyrénéens réunis en convention régionale de l'écologie politique.


J'en ressors avec des sentiments contrastés. Les débats ont assurément été riches. Mais avec le temps imparti pour la synthèse du travail de chaque groupe, puis de l'ensemble des groupes et l'accent mis sur ce qui faisait consensus, on peut avoir l'impression que l'entonnoir n'a pas laissé passer grand chose… Mais c'est sans doutes normal étant donné la difficulté de l'entreprise collective dans laquelle nous nous lançons. Il va nous falloir beaucoup de temps et de travail.


Il me semble nécessaire que chacun sache vite comment vont s'organiser les assises des 5 et 6 juin, prochaine étape du processus. Dans la perspective de ces assises, il faudrait voir fleurir des contributions collectives et pas seulement solitaires. Il faudrait que de petits groupes de travail se forment pour approfondir un sujet. Par exemple, entre la forme d'organisation "un adhérent = 1 voix" et la forme fédérale, il serait nécessaire que certains travaillent sur une forme et d'autres sur l'autre, dans le soucis d'y donner de la cohérence et de prendre en compte aussi les avis contraires. Je suis pour ma part persuadé que nous pouvons concilier les deux formes, mais la question est plutôt : qui décide au final entre les adhérents ou les composantes de la fédération et comment conserver un fonctionnement simple et transparent. Je suis d'ailleurs un peu surpris que nous n'ayons pas débattu de la possibilité et des modalités d'une double appartenance aux partis "historiques" et à EE.


Retournez l'entonnoir et vous avez un porte-voix… Mais il va falloir beaucoup d'énergie partagée pour arriver à ce résultat.


Alors, à bons entendeurs, salut !

mardi 4 mai 2010

Vélo contemporain


Photo prise de retour du CA du Club des Villes et Territoires Cyclables...

Il n'y a pas que le vélo pour être un savant agencement de tubes...


Paris, ses bus, ses taxis en Prius, ses filles en piste à Vélib...

Vélib ? Vous m'en mettrez 60 !

dimanche 2 mai 2010

San Sebastián - Ciudad de Ciclismo

Saint-Sébastien, ville du vélo
(j'espère que la traduction Google n'est pas trop fantaisiste).

Au cours du congrès de Lérida, j'ai été impressionné par l'ambition affichée par le maire de Saint-Sébastien pour le vélo. Profitant de mes vacances quelques jours après, j'ai pu vérifier la réalité de cette ambition.

Dès l'arrivée Saint-Sébastien, les aménagements cyclables sont massifs et d'excellente qualité. J'ai pris toutes ces photos en une après-midi, compris un long moment de farniente à la plage...

Ici une piste cyclable en milieu de chaussée. Simple, pas cher et efficace. Des plots en plastique blanc marquent la piste.

Les piétons profitent de larges aires piétonnes et d'une signalisation de qualité, avec le temps de trajet à pied indiqué.

L'accessibilité handicapés n'est pas oubliée.

Des arceaux vélo partout... Comme à Strasbourg, ils ont fait dans la simplicité. La très belle qualité de l'espace public est ailleurs.

Ici, un des nombreux feux vélo débouche sur un espace partagé. Encore du stationnement vélo en vue.

La cohabitation piétons / cyclistes semble bien se passer dans les très nombreuses rues piétonnes. La vision des villes du sud anarchiques en prend un coup...

Mais quand c'est possible, le cheminement cyclable est marqué dans les zones piétonnes, avec une bande tactile et la vitesse maximale indiquée.

Et la police veille. Elle roule en Prius...

... et des mamies en tricycle. Parfait pour faire son marché !

Petite ombre au tableau... En fait, je suis mauvaise langue. La piste est entravée par des travaux un peu plus loin. Donc le problème ne vient pas de cette terrasse d'hôtel "sauvage". Le meilleur pour la suite...

... Voici l'aménagement cyclable temporaire remplaçant la piste entravée de l'image précédente ! J'aimerais bien en voir beaucoup de définitives comme celle-là...

Bon Papa, c'est pas tout, mais je crois que tu as déjà photographié des arceaux vélo, non ? Et la mamie, elle t'a donné l'autorisation d'apparaître sur ton blog ?

Il est donc temps de conclure... Quand la volonté politique est là et que les aménagements suivent, les citadins, qu'ils soient du nord ou du sud, se mettent massivement au vélo. Et quel plaisir de cheminer dans une ville accueillante pour les piétons et cyclistes !

Felicitaciones a Odón Elorza González, alcalde de San Sebastián y las personas responsables de estos hechos.