jeudi 28 janvier 2010

La Maison du vélo vous fait la leçon

( Article de la Dépêche du Midi )

Déplacements. Début février, elle met en place des cours pour apprivoiser la bicyclette et bouge en ville en toute liberté.


On a coutume de dire que le vélo ne s'oublie pas et qu'il suffit de remonter en selle pour retrouver le coup de pédale…

Dès le 30 janvier, la Maison du vélo lance un nouveau service, inattendu et original : le vélo école ou comment (ré) apprendre à pédaler de A à Z : « Ce service inédit sur la ville est destiné à tous ceux qui veulent apprendre à faire du vélo ou qui ont simplement oublié l'attitude à adopter, précise Sylvain Boux, directeur de la Maison du vélo, installée en face de la gare Matabiau. C'est généralement un public de seniors, des jeunes ou des mères de famille de quartiers sensibles qui veulent sauter le pas et décident de faire du vélo en ville pour se faciliter les déplacements ». Ces cours échelonnés en cinq fois sur deux heures sont censés faire découvrir le vélo, depuis la mécanique jusqu'au maniement : « Dès février, ces cours devraient être donnés dans certaines écoles, reprend Sylvain Boux. Puis dans certaines entreprises comme EDF qui prévoient de mettre en place une mini-école de vélo, sans oublier Pôle Emploi qui pense également à initier ces cours à destination de personnes confrontées à des difficultés de mobilité lors d'horaires décalées. Elles seront alors bien contentes de pouvoir enfourcher un vélo pour se rendre à leur travail ».

Tarifs sans abonnement
Décidément dans l'air du temps, la Maison du vélo met en place depuis janvier 2010, de nouveaux tarifs pour louer un vélo de ville : « Jusqu'à maintenant, il fallait posséder une carte pastel et un abonnement soit Tisséo, TER ou Arc-en-Ciel, reprend le responsable. Dorénavant, chacun peut profiter de ces tarifs durant trois mois sans abonnement ».

Ces tarifs, très attractifs puisqu'ils vont de 5 € la semaine à 10 € le mois ou 100 € l'année, permettent d'avoir un vélo de ville pliant ou pas. « Un modèle très demandé par le public, note le directeur. Évidemment, il est bien plus pratique, notamment pour emporter dans les transports ». Enfin, la Maison du vélo, c'est aussi la vélocythèque avec un centre de documentation de cartes et de DVD pour tout savoir sur le vélo.

La Maison du vélo met aussi à disposition de ses adhérents un atelier réservé où l'on peut faire réparer son deux-roues par une équipe de salariés ou de bénévoles, (lundi, mardi et mercredi), ainsi qu'un service de location de vélo, en partenariat avec Tisséo et complémentaire de VélÔToulouse. Une location possible à la semaine, au mois ou à l'année où l'on peut garder le vélo chez soi. Infos : Maison du vélo, 12, boulevard Bonrepos. Tél.: 0 534 406 472

mercredi 27 janvier 2010

Voeux pieux ?

J'adresse tous mes voeux d'une belle année 2010 à tous les automobilistes quotidiens. Je vous souhaite de trouver les solutions pour réduire votre budget déplacements et contribuer à préserver la planète. Les moyens ne manquent pas et peuvent être associés : covoiturage, transports en commun, vélo classique, électrique ou pliant (la Maison du Vélo en propose plusieurs modèles à la location)...
Je souhaite aussi une douce année à tous les militants cyclistes qui oeuvrent sans relâche au développement du vélo urbain. Merci pour votre engagement et votre soutien critique !
Pour ma part, je continuerai à me démener pour développer le vélo à Toulouse et dans son agglomération, malgré des moyens humains sans rapport avec la priorité affichée d'une ville apaisée et durable.

mercredi 13 janvier 2010

Tissées haut… les combines politiciennes !

COMMUNIQUE des Verts Toulouse

Mardi, en conseil syndical de Tisséo, Pierre Cohen a été élu à l'unanimité président de Tisséo, en remplacement du vert Stéphane Coppey, éjecté par un coup de force orchestré par ce même Pierre Cohen, avec derrière lui PS, PC, PRG, MRC et quelques élus de droite.

La guerre sanglante que se livraient les représentants du Grand Toulouse et du Sicoval (tous PS) sur fond de prolongement de la ligne B du métro a été stoppée net comme par enchantement, en s'essuyant les pieds sur l'accord passé avec les Verts, sans lequel la victoire des municipales 2008 n'aurait pu se faire. Au point que l’on peut se demander si cette éjection ne figurait pas déjà dans les projets socialistes du printemps 2008.

A soixante jours des élections régionales, ce triste épisode montre que la question de confiance liée aux alliances entre partis politiques reste toujours posée et qu’il est plus que jamais urgent, pour le bien-être de nos concitoyens, de gouverner autrement.

Toute notre reconnaissance va vers Stéphane Coppey, pour l'excellent travail réalisé, avec en particulier la conduite de la révision du Plan de Déplacements Urbain, incluant par ailleurs une étude objective et précise des différentes options de prolongement de la ligne B que, nous n’en doutons pas, le nouveau Président de Tisséo saura exploiter.

Les Porte-Parole, Hélène Chessé et Philippe Goirand

mercredi 6 janvier 2010

Drôle de début d'année.

Bonne année 2010 ! Pas plus inspiré pour le moment...

Aujourd'hui, réunion sur les vélos-taxis. J'imaginais que nous aurions une réflexion globale sur ce moyen particulièrement écolo et agréable de transporter des personnes en porte à porte. Et bien, nous étions 4 élus plus 6 ou 7 autres personnes pour aborder le "problème" que ces sympathiques engins posent en stationnant pour attendre les clients. L'urgence n'est pas où les écolos l'imaginent, comme nous l'ont rappelé nos dirigeants à Coppenhague...
Parfois, au regard des problèmes qui me sont posés, je n'ai pas l'impression d'habiter une grande agglomération, ni la même planète que certains.
La phrase du jour revient à mon collègue Bernard Marquié, adjoint communiste aux déplacements : "plus il y a de pistes cyclables, plus on voit de cyclistes sur les trottoirs". J'ai manqué de répartie. Je lui ai répondu : "c'est parce qu'il n'y a pas encore assez des pistes". Histoire de rester dans le ton absurde, le maniement du paradoxe qui sied bien à nos "amis" communistes en ce moment, j'aurais du répondre, "alors supprimons les trottoirs !" ou encore "si tu veux vraiment t'intéresser à la pratique du vélo à Toulouse, il va falloir enlever les gros sabots."

Non, vraiment, pas très inspiré en ce début d'année.