mercredi 27 mai 2009

Echange avec les cyclistes.

Dans le cadre de la semaine du vélo, je serai à la Maison du vélo jeudi 4 juin à 18h30 pour un échange avec les militants cyclistes, cyclistes non militants, ou tous citoyens intéressés par la politique cyclable toulousaine et grand toulousaine.
Peut-être à très bientôt !

mardi 26 mai 2009

Ondes électromagnétiques : Toulouse ville test ?

Communiqué diffusé en tant que porte-parole des Verts toulousains.

Les Verts pour une Toulouse sans risque!
Comme nous le pressentions, le "Grenelle des ondes" n'a débouché sur aucune mesure concrète susceptible de rassurer les populations. Le rapport final indique qu' "en l’état actuel des connaissances" la diminution du seuil maximal d'émission des antennes-relais "n’est pas justifiée". Le gouvernement a clairement décidé de gagner du temps pour satisfaire les lobbies de la téléphonie mobile, en faisant peu de cas du risque sanitaire pour les personnes vivant à proximité des antennes.
Il est plus que jamais nécessaire que des villes françaises expérimentent dès cet été la réduction des taux d'émission à 0,6 volts/mètre (au lieu des 61 volts/mètres actuels). Une telle expérimentation n'ayant de sens qu'à l'échelle d'une grande ville, les Verts toulousains proposent que Toulouse se porte volontaire.

dimanche 24 mai 2009

Audacieuse Bilbao

Virée à Bilbao ce week-end. Voici une ville très attachante, sortie de la crise dans les années 90 en faisant le pari de l'audace artistique. Le musée Guggenheim est une oeuvre en soi. On ne s'en lasse pas. Et toute la ville s'est mise au diapason de ce magnifique édifice.
Le parcours à pied du centre ville vers le musée, qui longe le fleuve, nous met déjà en appétit. On y croise des oeuvres belles, qui interpellent en restant accessibles. Même la passerelle piétons-cycles est dans le ton...



Enfin, le bâtiment de titane apparaît. Le fleuve est sinueux et la belle s'est un peu faite désirer.




Les 2 artistes présentés cette fois ci sont aussi dans cette même démarche où excellence et popularité peuvent aller ensemble.
Le chinois Cai Guo-Qiang manie entre autre le feu d'artifice (il a officié lors de la dernière cérémonie des JO). Mais la poudre à canon sert aussi à composer ses toiles... Et que dire de ses sculptures et installations. Que c'est vivant, dans notre temps. Qu'il arrive à trouver le ton juste pour être compris sans être récupéré.






Le japonais Murakami nous plonge dans l'esthétique manga, nous fait percevoir la complexité de la culture japonaise avec un grand écart permanent entre traditions, high tech et marchandisation. Tout cela dans un déluge de couleurs pleines de gaieté.














Parlons aussi de la ville dans son aspect plus quotidien. Bilbao est coincée dans une vallée et l'espace y est restreint pour caser ses 380 000 habitants. Il a donc fallu faire les choses dans le bon ordre : limiter d'abord l'espace donné à l'automobile et développer ensuite la piétonisation et les transports collectifs. Même le vélo a sa place le long du fleuve - mais le relief pyrénéen ne permet pas de miracles -.
Quelques leçons à tirer ?

mercredi 20 mai 2009

« L'objectif est de Passer de 4 % de déplacements à vélo aujourd'hui, à 15 % d'ici à 2020 »

Interview dans 20 Minutes.

Vous avez signé vendredi la charte de Bruxelles*. Quels sont ses objectifs ?
D'ici à 2020, le vélo devra représenter 15 % des déplacements, contre 3 à 4 % seulement aujourd'hui. C'est ambitieux mais nécessaire.
Grâce au développement des vélos en libre-service ?
VélôToulouse représente à peu près 7 000 déplacements en hiver - 9 000 en été - des 100 000 déplacements à bicyclette effectués chaque jour à Toulouse. Ce n'est pas si énorme que ça, mais c'est important car cela contribue à donner une image du développement du vélo et met des débutants sur une selle. Seulement, on ne peut pas tabler que sur ça. A Strasbourg, le vélo représente 10 % des déplacements et pourtant, ils n'ont pas de système en libre-service.
L'extension des vélo-stations est-elle d'actualité ?
Aujourd'hui, 240 stations sont ouvertes sur les 253 prévues et à peu près 2 000 vélos sont disponibles. Nous réfléchissons à l'extension de ce service à d'autres quartiers ou communes de l'agglomération, mais cela a un coût : 4 à 5 millions d'euros par an, l'équivalent du budget pistes cyclables. Nous espérons aussi que l'exploitant va le mettre en service 24 heures sur 24, comme c'est déjà le cas dans d'autres villes.
Quelles sont vos autres priorités ?
Continuer à développer les pistes. Nous allons réaliser une bande cyclable grande rue-Saint-Michel, rue de Touraine mais aussi au Grand-Rond. Une piste en béton va être aménagée sur la rive gauche de la Garonne, entre le pont Saint-Michel et celui de la Loge, afin de rejoindre la piste du Cancéropôle. Grâce à ces nouvelles infrastructures et à leur sécurisation, nous développerons le nombre de cyclistes et ferons baisser le nombre d'accidents. Nous en recensons une centaine déclarés par an.

Recueilli par Béatrice Colin
* www.velo-city2009.com.

vendredi 15 mai 2009

Signature de la Charte de Bruxelles : Le Capitole s’engage pour la petite reine.

Communiqué de Philippe Goirand,
Conseiller municipal délégué aux pistes cyclables


« On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette »

Yves Montand, A bicyclette


C’est aujourd’hui ! C’est aujourd’hui que Toulouse et le Grand Toulouse s’engagent pour le vélo en tant que moyen de transport urbain sain et sûr. Dans le cadre de la 15ème conférence Velo-City, Copenhague, Münich, Milan, Toulouse et 19 grandes autres villes européennes ont signé la Charte de Bruxelles, s’engageant ainsi à promouvoir l’utilisation du vélo sur la base d’objectifs concrets :
- Que la bicyclette représente 15 % des déplacements d’ici 2020.
- Diminuer le risque d’accident des cyclistes de moitié d’ici 2020.
- Améliorer le stationnement des vélos et la lutte contre leur vol.
- Développer les projets de cyclobus.
- Contribuer à un tourisme durable en investissant dans le cyclotourisme.

Pour que demain, encore plus de Toulousains aille sur les chemins, à bicyclette !

4ème journée au salon Vélo-City - Charte de Bruxelles

Donc, peu dormi... Vélo à ramener sur le lieu du congrès pour repartir en transports en commun à l'autre bout de la ville au parlement européen pour signer la Charte de Bruxelles, qui nous permettra de partager avec d'autres grandes villes européennes (Londres, Bruxelles, Séville...) les mêmes objectifs en matière de développement du vélo. Pas le temps d'assister à la plénière de clôture. Départ à pied bien en avance, pour cause de grève dans les transports en commun...
Dans l'avion, j'ai croisé Gérard Onesta. Tout comme moi, il a failli être victime d'un surbooking. Comme quoi, un élu vert n'a rien à faire dans un avion.

Donc, voici ce que j'ai signé au nom de Toulouse et du Grand Toulouse...


CHARTE DE BRUXELLES


L’usage du vélo contribue à :
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Des villes où il fait bon vivre, un transport urbain efficace, une décongestion du trafic, moins de nuisances sonores provenant du trafic, des activités physiques bénéfiques pour la santé, la sécurité des routes, l’air propre, la lutte contre le changement climatique, des économies de combustible fossile et au tourisme durable.

A l’occasion de la Conférence Velo-city 2009 à Bruxelles,
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les villes soussignées s’engagent à :

a) Etablir un objectif d’au moins 15 % pour l’utilisation du vélo dans la répartition des moyens de déplacement - pour l’année 2020 et un chiffre plus élevé si cette cible est déjà atteinte.
b) Etablir un objectif de -50 % de risques pour les cyclistes d’avoir un accident fatal – pour l’année 2020.
c) Travailler pour la mise en place d’un parking de vélos et d’une « politique anti-vol des vélos ».
d) Participer à la mise en place (et établir) de projets afin d’augmenter l’utilisation du transport en vélo à l’école et au travail.
e) Contribuer au développement du tourisme durable en investissant dans des mesures d’amélioration et d’augmentation du tourisme en vélo.
f) Coopérer étroitement avec les organismes d’utilisateurs de vélos, avec les sociétés de vente de vélos et les industries de vélos et autres parties prenantes comme la police, les consultants, les bureaux d’expertise, les architectes et les constructeurs d’infrastructures, afin d’atteindre les objectifs et d’inciter les autres villes européennes à suivre notre exemple.

Cette ville, ensemble avec les autres villes signataires de cette charte, appelle la Commission européenne et le Parlement européen à :

a) Etablir un objectif d’au moins 15 % pour l’utilisation du vélo dans la répartition des moyens de déplacement en Europe – pour l’année 2020.
b) Créer un poste de chargé de mission européen « Vélos » au sein de l’administration de la Commission européenne.
c) Créer un groupe parlementaire « Transport en vélo » au sein du Parlement européen.
d) Mettre à la disposition des programmes européens les budgets nécessaires pour soutenir les villes et les ONG promouvant le transport en vélo en Europe.

Par ailleurs, les signataires de cette charte appellent les autorités mondiales, à tous les niveaux, à promouvoir le transport en vélo et à introduire le transport en vélo dans tous les domaines de leurs politiques (santé, urbanisme, gestion municipale, économie, mobilité et trafic, loisirs, sports, tourisme).

Villes signataires :

Aalborg (Denmark)
Bègles (France)
Communauté urbaine de Bordeaux
Brabantstad (Helmond, Breda, 's-Hertogenbosch, Tilburg en
Eindhoven)
Bruxelles
Edinburgh
Ferrara (Italia)
Gdansk
Gent (Belgium)
Helsinki
Izmit (Turkey)
Kopenhagen
Krakow
Madrid
Milano
München
Reggio Emilia (Italia)
Sevilla
Tartu (Estonia)
Timisoara (Romania)
Communauté urbaine de Toulouse
Valencia
Varna (Bulgaria)

jeudi 14 mai 2009

3ème journée à Bruxelles au salon Vélo-City.

Aujourd'hui, il est question de croisements. Et particulièrement de ronds points, aménagements d'abord destinés à sécuriser les voitures et peu propices aux cyclistes. Ils présentent malgré tout l'avantage d'éviter les feux rouges, autre plaie de la circulation cycliste - la circulation par la force musculaire se satisfait peu d'arrêts et relances répétés - . D'un pays à l'autre, la diversité des points de vue et des aménagements est grande.
Les exemples Nantais (des mini-ronds points doubles ou triples qui s'inscrivent dans l'espace existant d'une voirie sans obliger à tout casser) ou les ronds-points en demie-lune Lorientais sont à étudier de près. Je regrette que nous n'ayions pas eu d'éléments de comparaison avec les plateaux traversants. Quelques éléments à retenir ou étudier : sachons faire des villes simples sans sur-investissement ; sécurité d'abord sur les voies principales ; supprimer les grand ronds-points et les carrefours à feux au profit de petits ronds-points ; un petit rond point, tout en modérant les vitesses, peut voir passer 3000 véhicules par heure ; le modèle de rond-point avec piste autour est peut-être dépassé ; en résumé, si la vitesse est faible (pas plus de 30), le cycliste s'insère facilement et sans danger dans un petit rond point en suivant la même trajectoire que les véhicules à moteur.
De même, la conférence sur les espaces partagés a laissé un sentiment de flou, ou du moins d'obligation de traiter chaque aménagement au cas par cas, sans pouvoir généraliser un modèle. La facteur culturel joue énormément d'un pays à l'autre, dès qu'il s'agit de partager l'espace. Mais l'objectif prioritaire de ralentir les vitesses fait l'unanimité. La question étant : comment y arriver le plus efficacement ? La France me semble être plutôt en avance sur le sujet, en particulier grâce à l'évolution des zones 30 qui généralise le contre-sens cyclable et la création des zones de rencontre. C'est maintenant une question de volonté politique que de généraliser la réduction des vitesses pour apaiser la rue.
Je retiendrai aussi que travailler sur la sécurité objective (statistiques d'accidentologie) ou sur le sentiment de sécurité peut arriver à des aménagements opposés. En même temps, nous devons bien travailler sur ces 2 aspects, pour développer l'utilisation du vélo. D'autant qu'avec plus de cyclistes en circulation, nous pouvons escompter un effet de masse qui réduirait la probabilité d'accident par déplacement.
Autre aspect fortement lié au précédent, le cycliste débutant, ou simplement lent n'appréciera pas les mêmes aménagements que le cyclistes expérimenté ou pressé. Mais si nous voulons voir de nouveaux cyclistes, ils faudra bien qu'ils passent par le stade "débutant".
Attention aussi de ne pas trop nous polariser sur les centre-villes. Il s'agit maintenant de faciliter les déplacements doux et de modérer les vitesse sur l'ensemble de nos agglomérations, qui se sont généralement étalées bien au-delà du bon sens.
Il a aussi beaucoup été question d'éducation au vélo, pour les écoliers ou encore d'autres publics identifiés. Les Anglais ont particulièrement travaillé là-dessus. Un point tout bête : n'oublions pas le plaisir qu'il y a à se balader à vélo. Et ça, avec de bons éducateurs, c'est facile à transmettre.
Le soir, petite soirée de clôture. Nos amis Belges savent faire la fête, c'est bien connu. Spéciale dédicace à Mr Depoorter qui, non content d'être un pilier de l'organisation du congrès, s'est révélé être un redoutable DJ. Il ne nous a pas lâché pendant tout son set.

mercredi 13 mai 2009

2ème journée à Bruxelles au salon Vélo-City.

Les conférences se succèdent. Voici au passage les arguments d'un intervenant britannique : nous devons faire comprendre aux sceptiques que le retour sur investissements dans le vélo est autrement plus avantageux que dans bien des domaines. Plus de santé, moins de pollution, moins de pertes de temps... y'a pas photo ! Déjà, le coût du changement climatique avait beaucoup ému la gente financière... Faites du vélo, c'est bon pour le portefeuille !
Mais pourquoi de telles évidences ne sont pas prises en compte par la plupart des politiques ? Petite explication. Cela reviendrait à les obliger eux-mêmes à modifier leurs modes de déplacements... Vraiment difficile pour certain(e)s. Par contre, beaucoup de collègues reprennent volontiers l'idée qu'il faut mettre hors d'état de nuire ces sauvageons à deux roues qui martyrisent la mamie piétonne. Et oui, la culpabilité enfouie nourrit le dénigrement...
Une petite statistique autrichienne maintenant : pour 1 décès par accident, 4 seraient liés à la pollution et 6 au manque d'exercice physique. Faites du vélo, je vous dis !
L'après-midi, départ en train pour une visite de Liège. J'ai choisi de faire la reconnaissance d'un bout du réseau vert autour de la ville. Enfin des pistes de qualité - qui ont pris la place d'un ancien réseau ferré - . Dur de réaliser que le vélo se développe en récupérant de l'espace destiné précédemment au train. Mais pensons quand même à assurer la réservation de ces emprises. Dans certains cas, la continuité du réseau n'a pas pu être assurée pour cause d'achats de terrain par des privés...
La campagne est agréable, surtout lorsque nous croisons quelques hauteurs qui sont en fait des terrils couverts de forêts.
De retour en ville, les aménagements cyclables semblent peu développés.
En matière de rencontre, c'est avec des membres de l'association Pignon sur Rue que j'ai surtout échangé. Ils oeuvrent au développement du vélo à Lyon en proposant différents services (atelier de réparation, vélo école, pédibus et vélobus...) dans le cadre d'une Maison du Vélo locale.
Le soir, nous avons été bien reçu par la ville de Liège, mais en un lieu à l'extérieur de la ville : bien mangé et encore beaucoup parlé vélo. Retour très tard en bus. J'espère revenir un jour à Liège pour découvrir la ville (dont on m'a dit beaucoup de bien).

mardi 12 mai 2009

1ère journée à Bruxelles au salon Vélo-City.

Le thème général est "Recycling cities". Le jeu de mots fonctionne en français et résume bien l'enjeu, qui dépasse d'ailleurs largement le seul développement du vélo : augmenter la densité urbaine, partager et ouvrir l'espace public, réduire les vitesses, les distances, le nombre de déplacements, l'utilisation de la voiture, développer l'inter modalité (en particulier entre transports collectifs et modes doux), connaître le "coût vérité" des déplacements... Le vélo doit avoir toute sa place dans ces objectifs et une approche globale associant mobilité et urbanisme. Nous ne trouverons notre salut que dans une diversité de solutions.
Je retiendrai en particulier l'intervention de Georges Amar, ancien directeur de la RATP, sur les changements de mentalité en matière de mobilité. Nos objectifs ne sont plus d'augmenter notre vitesse de déplacement mais d'augmenter le nombre de contacts possibles à l'occasion d'un déplacement. Aujourd'hui, l'innovation procède plus souvent par métissage : par exemple, le pédibus ou vélobus.
Sur le stand du Club des Villes et Territoires Cyclables (français), nous avons fait un petit point sur le développement du vélo en libre service. Après une première tentative ratée, Bruxelles s'apprête à inaugurer sa nouvelle offre VLS avec un nombre de vélos comparable à ceux de Toulouse et le même opérateur (JC Decaux). Pascal Smet, ministre bruxellois en charge de la mobilité, m'indique que ce service ne coûte rien à la municipalité car entièrement financé par la publicité. Les vélos seront en outre disponibles 24h/24, comme à Paris et Lyon et contrairement à Toulouse. Et là, je me dis que Mr Moudenc, dans l'urgence d'avoir les VélOToulouse avant les élections, n'a pas très bien négocié avec JC Decaux...
Quelques actions glanées au fil des intervenants :
- prêt gratuit de vélos, diplômes de "cycliste citoyen", pôle des mobilités alternatives à Bordeaux...
- plus de vélos que de voitures à Amsterdam où 60% des gens se rendent en centre-ville à vélo et où 1 heure de stationnement auto peut coûter 5 € (ceci doit contribuer à expliquer cela...), miroirs pour éviter l'angle mort, décompte d'attente aux feux pour les cyclistes, piste cyclable provisoire créée même en cas de travaux, ferries gratuits pour cyclistes et piétons, campagne de pub pour être bien éclairé, marquage gratuit pour lutter contre le vol...
- à Portland (USA), panneaux de jalonnement qui indiquent la distance et le temps en fonction de la destination, promotion de l'industrie du cycle...
- quant à Odense (Danemark), non contents de leurs 30% de part vélo, ils visent 35% pour 2020 avec en particulier un nouveau parking de 600 places et des aménagements conçus par des designers.
En fin de journée, une ballade à vélo a réuni 2 à 300 cyclistes.
Je dispose pour l'occasion et pour la suite du séjour d'un vélo pliant de marque Dahon. Une espèce de pliant de course, très agréable et rapide avec un très bon changement de vitesses Nexus 7 vitesses. Avec ça, on peu changer de vitesse arrêté et repartir sur le bon développement. Appréciable en ville.
Nous avons fait le tour de la Bruxelles sous la pluie, l'occasion pour moi de retrouver de très beaux endroits. Je n'ai jamais vu autant de vélos pliants et particulièrement de Brompton au mètre carré. C'est pourtant un vélo qui coûte plus de 1000 €... Relativisons quand même. Nous étions entre militants cyclistes, et beaucoup venaient de loin (en train + vélo pliant, donc). Après discussion avec un responsable de la politique vélo de la région bruxelloise, j'ai confirmation que par manque de stationnement et par recherche d'intermodalité, de nombreux bruxellois ont adopté le pliant.
Bruxelles est moins avancée que Toulouse en matière d'aménagements cyclables mais veut faire un gros effort. L'état de la voirie est mauvais et ils vont avoir un problème supplémentaire à régler : les pavés. Ils sont terribles.
Le soir, à l'arrivée de la ballade à vélo, j'attendais une réception un peu convenue, comme ça peut être le cas en pareille occasion. Nous nous sommes retrouvés dehors, à manger des frittes, gaufres et boire de la bière sur une jolie place bruxelloise, au son d'une excellente fanfare, mais sous la pluie malheureusement. L'ambiance était donc chaleureuse.
J'ai beaucoup discuté avec des personnes travaillant sur la politique vélo à Séville. Ils ont procédé à l'inverse de Toulouse (donc dans le bon sens), en ne traçant que des pistes continues, quitte à y mettre un gros budget (18 M € en 2 ans). Une ville qu'il sera certainement très instructif de visiter.

lundi 4 mai 2009

Le Foot, c'est mieux au Stadium qu'au téléphone !

Communiqué diffusé en tant que porte-parole des Verts Toulouse.

Le Foot, c'est mieux au Stadium qu'au téléphone !

Face à un "Grenelle des ondes" sans présence des scientifiques (...)
organisé par un gouvernement plutôt enclin à satisfaire les opérateurs de
téléphonie, les municipalités vont devoir prendre leurs responsabilités. Les
risques potentiels liés à la téléphonie mobile sont, études après études,
suffisamment mis en évidence pour justifier l’application du principe de
précaution.

Les Verts préconisent : la diminution du niveau d’émission des antennes
relais pour les téléphones mobiles à 0,6 volts par mètres, la nécessité du
permis de construire pour toute nouvelle antenne quelle que soit sa taille,
l’information des riverains comme une obligation préalable, l’interdiction
des antennes à proximité des écoles, des crèches ou lieux sensibles.

Ces précautions sont compatibles avec un usage « normal » du téléphone
portable. De nouvelles utilisations ne devraient être généralisées qu'après
un débat public, contradictoire, éclairé par des données scientifiques
objectives et donnant la parole aux associations impliquées. L'occasion de
nous interroger sur les applications «gadgets» telles que la télévision
mobile, qui imposent de fortes puissances d'émission... Il en va de la santé
des populations, en particulier des jeunes.