Samedi, nous étions une centaine d'écologistes midi-pyrénéens réunis en convention régionale de l'écologie politique.
J'en ressors avec des sentiments contrastés. Les débats ont assurément été riches. Mais avec le temps imparti pour la synthèse du travail de chaque groupe, puis de l'ensemble des groupes et l'accent mis sur ce qui faisait consensus, on peut avoir l'impression que l'entonnoir n'a pas laissé passer grand chose… Mais c'est sans doutes normal étant donné la difficulté de l'entreprise collective dans laquelle nous nous lançons. Il va nous falloir beaucoup de temps et de travail.
Il me semble nécessaire que chacun sache vite comment vont s'organiser les assises des 5 et 6 juin, prochaine étape du processus. Dans la perspective de ces assises, il faudrait voir fleurir des contributions collectives et pas seulement solitaires. Il faudrait que de petits groupes de travail se forment pour approfondir un sujet. Par exemple, entre la forme d'organisation "un adhérent = 1 voix" et la forme fédérale, il serait nécessaire que certains travaillent sur une forme et d'autres sur l'autre, dans le soucis d'y donner de la cohérence et de prendre en compte aussi les avis contraires. Je suis pour ma part persuadé que nous pouvons concilier les deux formes, mais la question est plutôt : qui décide au final entre les adhérents ou les composantes de la fédération et comment conserver un fonctionnement simple et transparent. Je suis d'ailleurs un peu surpris que nous n'ayons pas débattu de la possibilité et des modalités d'une double appartenance aux partis "historiques" et à EE.
Retournez l'entonnoir et vous avez un porte-voix… Mais il va falloir beaucoup d'énergie partagée pour arriver à ce résultat.
Alors, à bons entendeurs, salut !
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