jeudi 15 mars 2012

Communiqué : Pour changer les comportements, changeons de modèle de mobilité.

Je serai présent samedi 17 mars place du Capitole pour soutenir l'action de l'association Vélo contre le stationnement sauvage. Trop de comportements irrespectueux compromettent l'effort que nous faisons en matière d'aménagements cyclables et compliquent la vie quotidienne des cyclistes, mais touchent aussi le trottoir. Les enfants qui se rendent à pied à l'école ou les personnes en situation de handicap sont régulièrement mis en danger par du stationnement sauvage. J'ai le sentiment que le gouvernement se désintéresse du sujet. Mettre la contravention pour un stationnement sur voie cyclable ou trottoir (35 €) au niveau de celle pour un stationnement sur voie bus (135 €) serait pourtant dissuasif

Il est nécessaire de promouvoir le respect de l'autre, un partage équitable de la rue et aussi les mobilités non polluantes !

Alors que celles et ceux qui se déplacent sans polluer cherchent encore leur chemin ou des solutions au quotidien, les conducteurs de 4x4 de 2 tonnes étalent leur désintérêt pour leurs semblables. Rien à faire du réchauffement climatique ou de la pollution urbaine qui provoque toujours plus de maladies respiratoires, cancers… 
Les voitures non utilitaires de plus de 2 tonnes n'ont rien à faire en ville, sauf exception (famille nombreuse par exemple). 
L'expérimentation de Zones d'Action Prioritaires pour l'Air visant à interdire les véhicules les plus polluants est intéressante et souhaitable aussi à Toulouse (pour rappel, le communiqué diffusé en avril 2011).

Mieux protéger les cyclistes, piétons, personnes handicapées, réduire la place de la voiture et éliminer les plus polluantes, c'est un nouveau modèle de mobilité et d'espace public qu'il faut promouvoir si nous voulons atteindre l'objectif d'une ville durable et respecter nos engagements en matière d'émissions de gaz à effet de serre.

2 commentaires:

Citoyentoulousain a dit…

Je ne suis pas d'accord avec vous concernant la circulation de véhicules type 4x4 en centre-ville. Pour ma part j'en possède un qui a 12 ans, et au vu de la conjoncture actuelle, je ne pourrais pas investir dans un autre type de véhicule. Pourquoi? Non pas que je me désintéresse de la pollution urbaine ou du réchauffement climatique mais je n'ai pas les ressources nécessaires pour m'acheter un véhicule plus écologique. Ma voiture est en bonne état et répond à certains critères en matière de pollution.(pastille verte). Alors expliquer moi, pourquoi et surtout comment en changer?
J'aimerais vous faire partager une anecdote: Je travaille et habite en centre ville. Et je n'ai jamais utilisé ma voiture pour me rendre sur mon lieu de travail. J'ai préféré opter pour les transports en commun. Mais un soir, lorsque j'ai voulu regagner mon domicile, je me suis fais huer aux abords d'un restaurant par un groupe de personnes scandant que mon véhicule polluait. Que leur répondre? Rien! Si ce n'est passer mon chemin. Car je vous le dis Cher Monsieur,ce n'est pas moi utilisant ma voiture occasionnellement c'est-à-dire pour faire des courses,qui génère une pollution urbaine. Soyons sérieux s'il vous plaît. Et s'il y avait une réelle volonté politique de préservation de notre environnement ou de notre planète, pourquoi n'y a-t-il pas de réelles solutions proposées? Je veux dire Monsieur, que nous sommes toujours à l'ère du nucléaire! Il n'existe aucune solution concrète pour pallier aux déficiences de nos Pères. Regardez l'exemple des voitures électriques. Alors oui pour la commercialisation de ce type de voitures? Mais dites moi, où trouve-t-on les bornes de rechargement? Ah Capitalisme quand tu nous tiens!

Colin a dit…

Avant même d'augmenter le montant de ces contraventions (pourquoi pas!), il faudrait déjà les systématiser...

Il y a presque chaque matin dans ma rue étroite et peu passante, par exemple, au moins une voiture sur le trottoir, parce qu'un riverain a trouvé ça plus pratique de marcher deux cent mètres.

Les piétons (et parents à poussettes, et handicapés d'autant plus) contournent donc par la rue... À un moment, j'ai essayé de demander des verbalisations à la police municipale, mais au bout de quelques fois l'impression de "pisser dans un violon" a été plus forte, et j'ai laissé tomber. Ce n'est pas mon métier ni ma vocation, et cela m'amenait au final plus d'agacement que de simplement contourner.