Un texte que j'ai trouvé je ne sais plus où sur le net et qui traînait dans mon ordinateur. N'y voir que des considérations chimiques et esthétiques évidemment !
Le Vert avait jadis la particularité d'être une couleur chimiquement instable. Il n'est pas très compliqué à obtenir : de nombreux produits végétaux, feuilles, racines, fleurs, écorces, peuvent servir de colorant vert. Mais le stabiliser, c'est une autre paire de manche ! En teinture, ces colorants tiennent mal aux fibres, les tissus prennent rapidement un aspect délavé. Même chose en peinture : les matières végétales (que ce soit l'aulne, le bouleau, le poireau ou même l'épinard) s'usent à la lumière, et les matières artificielles (par exemple le vert de gris, qui s'obtient en oxidant le cuivre avec du vinaigre, de l'urine ou du tartre), bien que donnant de beaux tons intenses et lumineux, sont corrosives - le vert fabriqué de cette manière est un véritable poison (en allemand, on parle de Giftgrün, vert poison) ! Jusqu'aux périodes relativement récentes, les photographies en couleur étaient, elles aussi, concernées par ce caractère très volatil du vert.
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