mardi 13 janvier 2009

VélôToulouse’ blues

A propos du vandalisme récurrent sur les "vélOToulouse", il est inadmissible de voir un effort collectif de grande ampleur, coûtant plus de 4 Millions d’€ par an à la ville, saboté par quelques uns. Il n’est pas question de justifier ces actes imbéciles. Mais quand même... Toulouse est une ville festive et le service s’arrête la nuit, contrairement à Paris ou Lyon. La société JC Decaux qui exploite les VélOToulouse justifie cette coupure par les risques de casse augmentés à ces horaires. Ne serait-il pas plus logique de penser que c’est en partie parce que le service s’arrête que la casse augmente ? Connaissez-vous beaucoup d’usagers des VélOToulouse prêts, même à une heure tardive, à prendre leur vélo avec leur carte d’abonnement ou leur carte bleue pour ensuite le balancer dans le canal ? Ce service est assurément apprécié des Toulousains, mais il faut aussi relativiser son importance (moins de 10% des déplacements vélo dans l’agglomération) au regard de ce qu’il coûte à la collectivité.

Souhaitons que la société JC Decaux fasse preuve de plus d’ouverture et que par ailleurs des investigations soient menées pour arrêter et punir sévèrement les coupables.

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