Réflexions généralement politiques de Philippe Goirand, sur notre société, l'écologie, en particulier la mobilité urbaine et le vélo.
mardi 8 avril 2014
Interview sur les transports dans l'agglomération toulousaine
Merci à Aurore Ruffier et sa camarade de Sciences Po Toulouse pour ce film.
jeudi 3 avril 2014
Dernier jour comme conseiller municipal
Aujourd'hui, dernier passage à mon bureau d'élu et probable dernière signature du parapheur. Discussion un peu émue avec Marie-Cécile et Sylvie, qui assuraient le secrétariat (partagé à 3 élus). Récupération de quelques documents et voilà... Ma fonction de conseiller municipal s'arrête officiellement à minuit. Celle de conseiller communautaire durera encore 3 semaines jusqu'au prochain conseil communautaire. L'heure est aux questions personnelles. Rebondir. Essayer de donner une touche définitive à quelques compositions. Mais la politique est toujours là. Demain, j'assisterai au nouveau conseil municipal de Toulouse. Pas par masochisme ni par addiction. Simplement parce que l'arrivée d'une nouvelle équipe municipale est un moment important de notre collectivité. Bonne chance à Jean-Luc Moudenc et à son équipe, bon courage aux élus d'opposition. Ce serait bien si les conseils municipaux étaient moins occupés par des affrontements personnels, déjà pour passer plus de temps sur les délibérations...
vendredi 21 mars 2014
Pour un espace public (et politique) apaisé ;-)
Ayons d'abord en tête notre volonté commune (à la gauche et à tous les écologistes) d’une ville exemplaire en matière de « Vivre ensemble » au présent comme au futur. Régis Godec nous dit "choisissez l'original à la copie". Moi je dis "l'écologie est déjà dans notre bilan et dans notre projet avec Pierre Cohen 2014". Ces deux propositions sont respectables.
Et quand EELV distribue au cours de la manif Deux pieds deux roues Toulouse un tract disant "Mon vélo vote écolo", acceptez que je réponde qu'en matière de politique vélo, l'"original", il est peut-être déjà sur la liste de Pierre Cohen.
L’exercice de la démocratie peut être dur. Il s’est comme souvent exhacerbé ces derniers jours.
Après 6 ans de mandat, nous savons toutes et tous à quel point il est compliqué de changer les mentalités et les comportements, dans un environnement complexe humainement, techniquement, administrativement… Nous savons l’injustice des attaques dirigées vers des élus qui se sont bougés, qui n’ont pas compté les heures d’engagement.
Ne nous trompons pas d’adversaire. L'heure est à mobiliser le vote de gauche et écologiste.
Tout à l’heure, j’ai croisé par hasard Yohan, un garçon qui me livre un panier de légumes bios chaque mercredi. Ça a été très fugitif. Il m’a seulement dit « Lâche prise ». Tu as raison Yohan. Je vais faire un peu de musique ce week-end, me charger en ondes positives, et me rappeler les gens biens que je connais partout, en particulier certainEs militantEs que j’ai forcément moins vus ces derniers temps.
Et quand EELV distribue au cours de la manif Deux pieds deux roues Toulouse un tract disant "Mon vélo vote écolo", acceptez que je réponde qu'en matière de politique vélo, l'"original", il est peut-être déjà sur la liste de Pierre Cohen.
L’exercice de la démocratie peut être dur. Il s’est comme souvent exhacerbé ces derniers jours.
Après 6 ans de mandat, nous savons toutes et tous à quel point il est compliqué de changer les mentalités et les comportements, dans un environnement complexe humainement, techniquement, administrativement… Nous savons l’injustice des attaques dirigées vers des élus qui se sont bougés, qui n’ont pas compté les heures d’engagement.
Ne nous trompons pas d’adversaire. L'heure est à mobiliser le vote de gauche et écologiste.
Tout à l’heure, j’ai croisé par hasard Yohan, un garçon qui me livre un panier de légumes bios chaque mercredi. Ça a été très fugitif. Il m’a seulement dit « Lâche prise ». Tu as raison Yohan. Je vais faire un peu de musique ce week-end, me charger en ondes positives, et me rappeler les gens biens que je connais partout, en particulier certainEs militantEs que j’ai forcément moins vus ces derniers temps.
L’écologie, ce n’est pas la surenchère, c’est la sobriété et l’efficacité (intervention au meeting de Pierre Cohen le 20-03-14.
(Question : Philippe Goirand, vous étiez en 2008 candidat au nom des écologistes, au-jourd’hui vous êtes toujours au coté de Pierre Cohen et j’imagine toujours écologiste ?)
Pas de changements, donc…
Je pourrais vous parler de mon rapport à la croissance (compliqué), de mon alimentation (bio), de mes déplacements (à vélo)…
Mais l’important si on est écologiste, c’est surtout de concrétiser ces idées. Et de ce point de vue, je ne me suis jamais autant senti écolo que dans la majorité municipale. Et en termes de concrétisation, multiplier le nombre de cycliste par 2 en 6 ans, ce n’est pas rien !
Si je suis avec vous, c’est que ce bilan, nous le partageons ensemble avec Pierre Cohen.
Et nous partageons un projet :
- 120 km de sites protégés pour les transports collectifs, 200 km de voies cyclables ;
- Continuer la piétonisation, faire émerger des éco-quartiers ;
- Encore plus de bio dans les cantines et dans les repas que nous allons distribuer ;
- Développement des jardins partagés ;
- Réhabilitation thermique de 2000 logements par an…
L’écologie, ce n’est pas un cours de morale, c’est un travail de conviction, d’écoute, de compromis.
L’écologie, ce n’est pas la surenchère, c’est la sobriété et l’efficacité.
L’écologie, c’est le vivre ensemble au présent et au futur.
A vous de me dire si je suis écologiste.
Mais ce dont je suis sûr, c’est que notre projet est écologiste.
Pas de changements, donc…
Je pourrais vous parler de mon rapport à la croissance (compliqué), de mon alimentation (bio), de mes déplacements (à vélo)…
Mais l’important si on est écologiste, c’est surtout de concrétiser ces idées. Et de ce point de vue, je ne me suis jamais autant senti écolo que dans la majorité municipale. Et en termes de concrétisation, multiplier le nombre de cycliste par 2 en 6 ans, ce n’est pas rien !
Si je suis avec vous, c’est que ce bilan, nous le partageons ensemble avec Pierre Cohen.
Et nous partageons un projet :
- 120 km de sites protégés pour les transports collectifs, 200 km de voies cyclables ;
- Continuer la piétonisation, faire émerger des éco-quartiers ;
- Encore plus de bio dans les cantines et dans les repas que nous allons distribuer ;
- Développement des jardins partagés ;
- Réhabilitation thermique de 2000 logements par an…
L’écologie, ce n’est pas un cours de morale, c’est un travail de conviction, d’écoute, de compromis.
L’écologie, ce n’est pas la surenchère, c’est la sobriété et l’efficacité.
L’écologie, c’est le vivre ensemble au présent et au futur.
A vous de me dire si je suis écologiste.
Mais ce dont je suis sûr, c’est que notre projet est écologiste.
mercredi 19 mars 2014
Croissance, décroissance ou entre les deux ?
Peut-être n'est-il plus nécessaire de se poser la question puisque de toutes façons, la croissance s'arrête (du moins dans les pays "développés") et c'est tant mieux pour notre planète et nos ressources. Ayant repris des études pour préparer les concours administratifs, j'ai d'ailleurs eu un échange "contradictoire" avec un prof d'économie, qui, comme la plupart de ses collègues, a intégré la croissance dans son dogme. Il cherche juste à l'améliorer en travaillant à évaluer tout ce qui peut l'être pour que la croissance intègre plus facilement des indicateurs de développement humain ou environnemental.
Mais difficile de discuter sur le fait que parler croissance, c'est forcément parler d'expansion dans un monde fini en ressources énergétiques, donc de prédation et d'exploitation d'une partie de la population par rapport à une autre, donc de vision intégrant l'injustice et la violence. J'ai adhéré à Nouvelle Donne parce que ce nouveau parti part du postulat de la fin de la croissance et cherche à développer des propositions réalistes pour plus d'emplois, de partage, d'écologie...
Ça ne me pose d'ailleurs pas de problème d'être sur la liste Pierre Cohen 2014 avec de nombreux socialistes, communistes... parce que nous sommes sur un enjeu local de vivre ensemble, de transport, de logement, d'éducation... qui dépasse ce débat de la croissance. Et l'échange avec des militants du PS et même du PC (des jeunes militants) m'a montré que la question d'une croissance "infinie" dans un monde fini les interpelait...
Reconnaissons aussi que jusqu'à présent, les écologistes ont autant "séché" que les autres pour développer l'emploi. On ne résoudra pas tout avec la rénovation thermique des bâtiments et l'économie sociale et solidaire... C'est donc une réflexion partagée par tous qui doit nous amener à diversifier toutes les possibilités de création d'emplois et sur le sujet, les propositions de la liste conduite par Pierre Cohen me semblent couvrir le champ le plus large : http://www.pierrecohen2014.fr/nos-engagements/lapuissance-publique-impulse-federe-protege/le-défi-de-l’emploi-et-du-développement .
Mais difficile de discuter sur le fait que parler croissance, c'est forcément parler d'expansion dans un monde fini en ressources énergétiques, donc de prédation et d'exploitation d'une partie de la population par rapport à une autre, donc de vision intégrant l'injustice et la violence. J'ai adhéré à Nouvelle Donne parce que ce nouveau parti part du postulat de la fin de la croissance et cherche à développer des propositions réalistes pour plus d'emplois, de partage, d'écologie...
Ça ne me pose d'ailleurs pas de problème d'être sur la liste Pierre Cohen 2014 avec de nombreux socialistes, communistes... parce que nous sommes sur un enjeu local de vivre ensemble, de transport, de logement, d'éducation... qui dépasse ce débat de la croissance. Et l'échange avec des militants du PS et même du PC (des jeunes militants) m'a montré que la question d'une croissance "infinie" dans un monde fini les interpelait...
Reconnaissons aussi que jusqu'à présent, les écologistes ont autant "séché" que les autres pour développer l'emploi. On ne résoudra pas tout avec la rénovation thermique des bâtiments et l'économie sociale et solidaire... C'est donc une réflexion partagée par tous qui doit nous amener à diversifier toutes les possibilités de création d'emplois et sur le sujet, les propositions de la liste conduite par Pierre Cohen me semblent couvrir le champ le plus large : http://www.pierrecohen2014.fr/nos-engagements/lapuissance-publique-impulse-federe-protege/le-défi-de-l’emploi-et-du-développement .
lundi 17 mars 2014
Projets Vélo d'EELV : inefficaces
La pollution aux particules fines de ces derniers jours nous conforte dans le choix de développer toutes les alternatives possibles à la voiture individuelle et prioritairement un maillage de transports collectifs et de voies cyclables dans toute l’agglomération.
Avec Pierre Cohen, nous voulons vraiment améliorer le quotidien des cyclistes avec :
- 200 km de nouvelles voies cyclables dont au moins 3 Réseaux Express Vélo,
- de vastes zones 30 avec une méthode en 3 temps et de la concertation pour les réaliser,
- un programme "Marche et vélo vers les écoles et les facs",
- encore plus de stationnements et de services vélo, avec des parcours Santé et une stratégie de valorisation de la ville pour les cyclotouristes,
- une gouvernance améliorée grâce à un observatoire des mobilités actives partagé avec les associations, pour suivre l'avancement du plan Vélo, établir des indicateurs et des priorités d'action.
Mais dans leur joli tract distribué à la manifestation de Deux Pieds Deux Roues, EELV (Toulouse VertDemain) se trompe de propositions (la réforme du code de la rue et l’indemnité kilométrique sont des questions nationales) ou ne dit que des généralités. Ils veulent aussi geler le développement des VéloToulouse d'ici 2022 ou encore étudier la couverture d'une partie de la rocade (coût équivalent à 10 ans de politique Vélo).
La mobilité active (vélo, piéton...) avance à Toulouse depuis 6 ans (doublement du nombre de cyclistes). |
samedi 15 mars 2014
Mon vélo vote EELV, mais les cyclistes ont intérêt à voter Cohen.
Attristé par le tract que je viens de trouver accroché à des vélos ce soir "mon vélo vote écolo". J'avais déjà remarqué la créativité des Verts/EELV en matière de démocratie, avec des résultats souvent originaux. De là à vouloir faire voter les vélos...
Mais après tout, je suis écolo et sur la liste Cohen. Et les cyclistes trouveront d'abord des réponses concrètes dans notre projet.
- "réformer le code de la rue en faveur des cyclistes". Le code la rue, c'est une évolution du code la route qui favorise les mobilités actives (évolution des zones 30, double-sens cyclable, zones de rencontre, tourne-à-droite autorisé au feu rouge pour les cyclistes...). C'est donc là aussi une question nationale et pas municipale. Et quand on dit "Réformer...", "Partager l'espace public" et "Développer les zones 30"...etc, ce sont des généralités qui sous-entendent que ce n'est pas ce que nous proposons. Alors que nous avons déjà réalisé dans ce mandat 250 km de rues apaisées et 125 km de double-sens cyclables en plus de 123 km de voies cyclables... et que nous allons amplifier le mouvement, maintenant que le message du partage de l'espace public est bien compris par les Toulousains.
La palme revient à leurs projets de "REVES". Il s'agit en fait de REV (Réseaux Express Vélo), concept de voies cyclables améliorées pour rendre les trajets plus efficaces, sécurisés et agréables. Ces types de voies existent déjà dans le nord de l'Europe. Nous aussi prévoyons d'aménager au moins 3 axes en REV dont un circulaire.
Malheureusement, une faute de frappe dans le programme EELV en a fait des REVES. Joli. Du coup, ils ont ensuite voulu proposer une nouvelle définition (Réseau Vélo Express Sécurisé) alors que la sécurité est déjà un point essentiel de ce que doit être un REV. Un peu fumeux, tout ça...
Quand je regarde les réponses d'EELV aux questions posées par l'association Deux Pieds Deux Roues, je m'interroge sur leur volonté de ne pas développer les VélOToulouse dans les quartiers non équipés (alors qu'un déplacement en VélOToulouse est moins cher pour la collectivité qu'un déplacement en transport collectif), je m'interroge aussi sur leur accord pour étudier la couverture d'une partie de la rocade pour créer des cheminements doux. Très belle idée, que les associatifs ont raison de proposer pour médiatiser la cause ! Mais à 150 M € au minimum, soit autant que 10 ans de politique vélo à l'échelle de la grande agglomération, ce n'est pas responsable d'y répondre favorablement ! A EELV, la vie, c'est simple et beau comme un vase clôt…
Alors, pensons d'abord aux cyclistes, encore plus à celles et ceux qui pourraient ou voudraient faire leur trajets quotidiens à vélo et n'ont pas encore franchi le pas. C'est ce que je fais depuis 6 ans et que j'espère continuer à faire dans le prochain mandat avec Pierre Cohen.
Mais après tout, je suis écolo et sur la liste Cohen. Et les cyclistes trouveront d'abord des réponses concrètes dans notre projet.
EELV essaie surtout de se distinguer par des propositions hors sol. Je lis :
- "indemniser les trajets domicile-travail". Oui, bien sûr, mais c'est une question nationale, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une avancée dans le Plan d'Action pour les Mobilités Actives récemment présenté par le ministre Frédéric Cuvillier (possibilité donnée aux entreprise d'expérimenter cette mesure). Ca n'a rien à faire dans un programme municipal...- "réformer le code de la rue en faveur des cyclistes". Le code la rue, c'est une évolution du code la route qui favorise les mobilités actives (évolution des zones 30, double-sens cyclable, zones de rencontre, tourne-à-droite autorisé au feu rouge pour les cyclistes...). C'est donc là aussi une question nationale et pas municipale. Et quand on dit "Réformer...", "Partager l'espace public" et "Développer les zones 30"...etc, ce sont des généralités qui sous-entendent que ce n'est pas ce que nous proposons. Alors que nous avons déjà réalisé dans ce mandat 250 km de rues apaisées et 125 km de double-sens cyclables en plus de 123 km de voies cyclables... et que nous allons amplifier le mouvement, maintenant que le message du partage de l'espace public est bien compris par les Toulousains.
Un REV à Copenhague, parfaitement sécurisé parce que séparé de la circulation automobile par des ponts ou tunnels. |
La palme revient à leurs projets de "REVES". Il s'agit en fait de REV (Réseaux Express Vélo), concept de voies cyclables améliorées pour rendre les trajets plus efficaces, sécurisés et agréables. Ces types de voies existent déjà dans le nord de l'Europe. Nous aussi prévoyons d'aménager au moins 3 axes en REV dont un circulaire.
Malheureusement, une faute de frappe dans le programme EELV en a fait des REVES. Joli. Du coup, ils ont ensuite voulu proposer une nouvelle définition (Réseau Vélo Express Sécurisé) alors que la sécurité est déjà un point essentiel de ce que doit être un REV. Un peu fumeux, tout ça...
Quand je regarde les réponses d'EELV aux questions posées par l'association Deux Pieds Deux Roues, je m'interroge sur leur volonté de ne pas développer les VélOToulouse dans les quartiers non équipés (alors qu'un déplacement en VélOToulouse est moins cher pour la collectivité qu'un déplacement en transport collectif), je m'interroge aussi sur leur accord pour étudier la couverture d'une partie de la rocade pour créer des cheminements doux. Très belle idée, que les associatifs ont raison de proposer pour médiatiser la cause ! Mais à 150 M € au minimum, soit autant que 10 ans de politique vélo à l'échelle de la grande agglomération, ce n'est pas responsable d'y répondre favorablement ! A EELV, la vie, c'est simple et beau comme un vase clôt…
Alors, pensons d'abord aux cyclistes, encore plus à celles et ceux qui pourraient ou voudraient faire leur trajets quotidiens à vélo et n'ont pas encore franchi le pas. C'est ce que je fais depuis 6 ans et que j'espère continuer à faire dans le prochain mandat avec Pierre Cohen.
jeudi 13 mars 2014
Vélo, foot ou rugby ?
Le week-end a été chargé en matière de vélo. Vendredi, les candidats aux municipales étaient invités à présenter leurs proposition à l'invitation de Vélorution dans le cadre des assises nationale du réseau l'Heureux Cyclage. Bon esprit dans les échanges. Peut-être le début d'une bonne relation entre Vélorution et les autres acteurs du vélo à Toulouse.
Samedi, rebelote devant l'association Deux Pieds Deux Roues. Pierre Cohen et moi ouvrions le bal avec un ensemble de propositions pour amplifier encore le plan Vélo 2011-2020 avec en particulier :
200 km de nouvelles voies cyclables dont au moins 3 Réseaux Express Vélo,
de vastes zones 30 avec une méthode en 3 temps et de la concertation pour les réaliser,
un programme "Marche et vélo vers les écoles et les facs",
encore plus de stationnements et de services vélo, avec des parcours Santé et une stratégie de valorisation de la ville pour les cyclotouristes,
une gouvernance améliorée grâce à un observatoire des mobilités actives partagé avec les associations, pour suivre l'avancement du plan Vélo, établir des indicateurs et des priorités d'action.
Ensuite, j'ai essentiellement retenu d'Élisabeth Belaubre l'insistance à vouloir supprimer les toilettes publics au profit de garages à vélo…
Jean-Michel Lattes, représentant de Jean-Luc Moudenc souhaite continuer à donner le plus de place à la voiture au détriment des autres mobilités (politique menée depuis des décennies avec les résultats que l'on sait en matière d'engorgement de notre agglomération). Mrs Moudenc et Lattes n'ont toujours pas compris qu'une personne qui se déplace encombre moins l'espace public en transport collectif, à pied ou à vélo que seule dans sa voiture.
Ensuite, mes anciens camarades d'EELV représentés par Michèle Bleuse étaient d'accord sur toutes les propositions de l'association Deux Pieds Deux Roues. Même sur l'étude de couverture de la rocade au sud pour faire une coulée verte. Normal, il veulent passer le budget vélo du PDU de 150 à 300 M€. Rappelons que le budget Vélo a été porté à 11 M € / an au niveau de Toulouse Métropole (1er budget Vélo/ habitant de France) et est chiffré à l'échelle du PDU à 15 M €/ an soit 150 M € sur 10 ans. Et il se trouve que les 150 M € supplémentaires qu'ils proposent correspondent ou coût probable de la couverture de la rocade…
Je défends au contraire l’idée que le vélo a ceci d’exemplaire qu’il permet d’avoir des résultats extraordinaires en matière de changement dans la mobilité pour un coût sans comparaison avec le reste des investissements en voirie et transports. Il serait dommage de vouloir faire dans le pharaonique à l’heure où les budgets publics sont de plus en plus restreints. Au contraire, nous pouvons être plus efficaces en matière de coût des aménagements cyclables.
Le « toujours plus » me hérisse, dans un pays qui reste malgré tout privilégié sur cette terre et s’est bien gavé sur le dos des colonies. J’essaie de me conformer au constat que la croissance, c’est terminé.
J'ai questionné Michèle Bleuse (avec l'accord des organisateurs) sur la pertinence de construire une Voie Express Vélo sur la route de Narbonne fraîchement pourvue d'une voie cyclable plutôt que sur un axe pas encore aménagé. Michèle a confirmé cette proposition. Je voulais aussi connaître leur méthode pour accélérer le déploiement des zones 30. Pas de méthode, si ce n'est de décréter la chose (compliqué au regard du code de la route). Je regrette à ce sujet le tweet assassin d'Hélène Chessé, candidate de la liste EELV, disant que j'avais "violé la règle du débat". Belles idées, mauvais esprit...
Ensuite, le représentant de Christine de Veyrac est venu en touriste. Amusant au début, à la longue irrespectueux de la politique en général et des cyclistes urbains en particulier. Un peu désolé aussi de voir Dominique Liot courageusement confronté à un sujet qu'il ne connaissait pas, mais respect à l'homme pour ses engagements.
Intéressant de remarquer que sur 7 listes représentées, nous avions 4 personnes présentement ou anciennement chez les Verts/EELV. La première vocation d’EELV est sans doutes l’essaimage…
En résumé, nous (liste Cohen) voulons faire plus avec autant alors que EELV veut faire autant avec plus… Alors, qui remet en cause la croissance ? Et qui, par pragmatisme, prévoit déjà de faire avec (ou plutôt sans) ?
Enfin, aucun journaliste n’était présent à ces débats. Il est vrai qu’il y avait des matchs ce week-end là. Au niveau national, le Plan d’Action pour les Mobilités Actives n’a pas plus intéressé… Rappelons que dans notre Plan de Déplacements Urbains, pour un objectif de diminution de 12% de la part modale automobile, 5% va au vélo et 7% aux transports collectifs.
Samedi, rebelote devant l'association Deux Pieds Deux Roues. Pierre Cohen et moi ouvrions le bal avec un ensemble de propositions pour amplifier encore le plan Vélo 2011-2020 avec en particulier :
200 km de nouvelles voies cyclables dont au moins 3 Réseaux Express Vélo,
de vastes zones 30 avec une méthode en 3 temps et de la concertation pour les réaliser,
un programme "Marche et vélo vers les écoles et les facs",
encore plus de stationnements et de services vélo, avec des parcours Santé et une stratégie de valorisation de la ville pour les cyclotouristes,
une gouvernance améliorée grâce à un observatoire des mobilités actives partagé avec les associations, pour suivre l'avancement du plan Vélo, établir des indicateurs et des priorités d'action.
Ensuite, j'ai essentiellement retenu d'Élisabeth Belaubre l'insistance à vouloir supprimer les toilettes publics au profit de garages à vélo…
Jean-Michel Lattes, représentant de Jean-Luc Moudenc souhaite continuer à donner le plus de place à la voiture au détriment des autres mobilités (politique menée depuis des décennies avec les résultats que l'on sait en matière d'engorgement de notre agglomération). Mrs Moudenc et Lattes n'ont toujours pas compris qu'une personne qui se déplace encombre moins l'espace public en transport collectif, à pied ou à vélo que seule dans sa voiture.
Ensuite, mes anciens camarades d'EELV représentés par Michèle Bleuse étaient d'accord sur toutes les propositions de l'association Deux Pieds Deux Roues. Même sur l'étude de couverture de la rocade au sud pour faire une coulée verte. Normal, il veulent passer le budget vélo du PDU de 150 à 300 M€. Rappelons que le budget Vélo a été porté à 11 M € / an au niveau de Toulouse Métropole (1er budget Vélo/ habitant de France) et est chiffré à l'échelle du PDU à 15 M €/ an soit 150 M € sur 10 ans. Et il se trouve que les 150 M € supplémentaires qu'ils proposent correspondent ou coût probable de la couverture de la rocade…
Je défends au contraire l’idée que le vélo a ceci d’exemplaire qu’il permet d’avoir des résultats extraordinaires en matière de changement dans la mobilité pour un coût sans comparaison avec le reste des investissements en voirie et transports. Il serait dommage de vouloir faire dans le pharaonique à l’heure où les budgets publics sont de plus en plus restreints. Au contraire, nous pouvons être plus efficaces en matière de coût des aménagements cyclables.
Le « toujours plus » me hérisse, dans un pays qui reste malgré tout privilégié sur cette terre et s’est bien gavé sur le dos des colonies. J’essaie de me conformer au constat que la croissance, c’est terminé.
J'ai questionné Michèle Bleuse (avec l'accord des organisateurs) sur la pertinence de construire une Voie Express Vélo sur la route de Narbonne fraîchement pourvue d'une voie cyclable plutôt que sur un axe pas encore aménagé. Michèle a confirmé cette proposition. Je voulais aussi connaître leur méthode pour accélérer le déploiement des zones 30. Pas de méthode, si ce n'est de décréter la chose (compliqué au regard du code de la route). Je regrette à ce sujet le tweet assassin d'Hélène Chessé, candidate de la liste EELV, disant que j'avais "violé la règle du débat". Belles idées, mauvais esprit...
Ensuite, le représentant de Christine de Veyrac est venu en touriste. Amusant au début, à la longue irrespectueux de la politique en général et des cyclistes urbains en particulier. Un peu désolé aussi de voir Dominique Liot courageusement confronté à un sujet qu'il ne connaissait pas, mais respect à l'homme pour ses engagements.
Intéressant de remarquer que sur 7 listes représentées, nous avions 4 personnes présentement ou anciennement chez les Verts/EELV. La première vocation d’EELV est sans doutes l’essaimage…
En résumé, nous (liste Cohen) voulons faire plus avec autant alors que EELV veut faire autant avec plus… Alors, qui remet en cause la croissance ? Et qui, par pragmatisme, prévoit déjà de faire avec (ou plutôt sans) ?
Enfin, aucun journaliste n’était présent à ces débats. Il est vrai qu’il y avait des matchs ce week-end là. Au niveau national, le Plan d’Action pour les Mobilités Actives n’a pas plus intéressé… Rappelons que dans notre Plan de Déplacements Urbains, pour un objectif de diminution de 12% de la part modale automobile, 5% va au vélo et 7% aux transports collectifs.
Du local à une Nouvelle Donne globale.
Ecologiste, je veux défendre notre bilan et amplifier ce que nous avons engagé avec Pierre Cohen. Ecologiste, je veux porter un projet collectif ambitieux, courageux parce que réaliste sur nos marges de manoeuvre financières, pour les transports, le logement, les écoles, le vivre ensemble, un développement durable à tous les niveaux de ma collectivité… Cycliste, je constate que nous sommes les seuls à proposer les 200 km de voies cyclables nécessaires à un maillage complet de notre agglomération, conformes aux objectifs de notre Plan de Déplacements Urbains. Ecologiste, je fuis les propositions démagogiques ou hors de prix et je considère que la réponse de gauche la plus crédible pour contrer une droite passéiste et revancharde, c'est le vote Pierre Cohen dès le 23 mars.
Mais en élargissant le champ de vision, pas question de chasser le naturel ! Ecologiste, je viens d'adhérer à Nouvelle Donne, qui porte un projet de société à l’échelle de l’Europe là aussi courageux parce que réaliste. Enfin une remise en question claire et nette de la croissance, doux rêve mortel. Enfin une vraie volonté de partager nos ressources et notre temps d’activité. Enfin une vraie articulation entre urgence écologique, création d’emplois et justice sociale. Enfin des propositions concrètes pour remettre les banques au service des gens (et pas l’inverse).
Lors de la réunion de constitution de Nouvelle Donne au niveau local, le 19 février à Toulouse, nous étions plus d'une centaine. Nous sommes déjà 6000 en France. 6000 mobilisés pour un renouveau politique, loin des vieilles recettes et des vieilles querelles.
J’essaie d’être réaliste et cohérent en agissant concrètement au niveau local, en cherchant une exemplarité reproductible ailleurs et en travaillant avec d’autres à des solutions globales qui nous redonnent une espérance.
dimanche 9 mars 2014
Halte au stationnement sauvage (où qu'il se trouve)
Réaction au communiqué de presse de Deux pieds Deux roues et de l'APF "Halte au stationnement sauvage"
L'incivisme des automobilistes qui stationnent "sauvagement" touche autant les personnes handicapées, les piétons et les cyclistes. J'aimerais que celles et ceux qui ont ces comportements aient en tête qu'ils peuvent envoyer un enfant sur la chaussée...
Comme chaque fois, je participerai à cette action samedi 15 mars à 14h. La Police Municipale sera également mobilisée. Sensibilisation et sanction... Il reste encore beaucoup à faire pour changer certains comportements. Nous touchons à la prise en compte et au respect de l'autre.
Le Plan d’actions (national) pour les mobilités actives (PAMA) présenté le 5 mars donnera des moyens de répressions supplémentaires avec parmi les 25 mesures prévues celle de "Requalifier en stationnement « très gênant » les infractions figurant à l’article R417-11 du code de la route comme le stationnement sur les places réservées aux PMR (contravention de 4eme classe : 135€) et y inclure l’arrêt et stationnement de véhicules sur trottoir, passage piéton, bande ou piste cyclable, bandes d'éveil et de vigilance."
Manifestation commune samedi 15 mars 14h place du Capitole
Que l’on soit à mobilité réduite, piéton ou cycliste, nous avons tous été un jour gênés par un automobiliste indélicat qui a confondu un trottoir ou une bande cyclable avec une place de stationnement. Gênés ou empêché de se déplacer aussi par une poubelle mal placée, un vélo, une moto, ou une terrasse qui empiètent sur le passage… Pour les personnes en situation de handicap (en fauteuil, aveugle ou malvoyant…), et plus largement les PMR - personnes à mobilité réduite (personnes âgées, femmes enceintes, parents avec poussette et jeunes enfants, etc.), se déplacer relève parfois du parcours du combattant. A l’heure où l’on parle de partage de l’espace public et de la rue, l’individualisme et l’irrespect de certains mettent en péril cette idée de la ville.
Parce que nous partageons de nombreuses problématiques communes, l’Association des Paralysés de France (APF), qui défend les droits de Personnes en situation de handicap, etl’Association Deux pieds Deux Roues (ex-Association Vélo), qui défend les droits des piétons et des cyclistes, s’associent aujourd’hui pour demander le respect des trottoirs et pistes cyclables.
Nous effectuerons un parcours à pieds et en fauteuils roulants depuis la place du Capitole jusqu’à la place St Cyprien pour sensibiliser les automobilistes mal garés au danger qu’ils peuvent représenter. Ainsi que les commerçants, et particuliers qui entravent le passage. Les cyclistes continueront ensuite à vélo pour effectuer un deuxième circuit passant par plusieurs sites souffrant du stationnement sauvage.
Pour plus d'informations, contacter :
Sébastien Bosvieux, Président de Deux pieds Deux roues, tél. : 06 02 36 23 81
Odile Maurin, Représentante Départementale de l'APF, tél. : 06 68 96 93 56
L'incivisme des automobilistes qui stationnent "sauvagement" touche autant les personnes handicapées, les piétons et les cyclistes. J'aimerais que celles et ceux qui ont ces comportements aient en tête qu'ils peuvent envoyer un enfant sur la chaussée...
Comme chaque fois, je participerai à cette action samedi 15 mars à 14h. La Police Municipale sera également mobilisée. Sensibilisation et sanction... Il reste encore beaucoup à faire pour changer certains comportements. Nous touchons à la prise en compte et au respect de l'autre.
Le Plan d’actions (national) pour les mobilités actives (PAMA) présenté le 5 mars donnera des moyens de répressions supplémentaires avec parmi les 25 mesures prévues celle de "Requalifier en stationnement « très gênant » les infractions figurant à l’article R417-11 du code de la route comme le stationnement sur les places réservées aux PMR (contravention de 4eme classe : 135€) et y inclure l’arrêt et stationnement de véhicules sur trottoir, passage piéton, bande ou piste cyclable, bandes d'éveil et de vigilance."
Le communiqué de presse de Deux pieds Deux roues et de l'APF
"Halte au stationnement sauvage sur les trottoirs et les aménagements cyclables et à l’occupation abusive de l’espace public au détriment des PMRManifestation commune samedi 15 mars 14h place du Capitole
Que l’on soit à mobilité réduite, piéton ou cycliste, nous avons tous été un jour gênés par un automobiliste indélicat qui a confondu un trottoir ou une bande cyclable avec une place de stationnement. Gênés ou empêché de se déplacer aussi par une poubelle mal placée, un vélo, une moto, ou une terrasse qui empiètent sur le passage… Pour les personnes en situation de handicap (en fauteuil, aveugle ou malvoyant…), et plus largement les PMR - personnes à mobilité réduite (personnes âgées, femmes enceintes, parents avec poussette et jeunes enfants, etc.), se déplacer relève parfois du parcours du combattant. A l’heure où l’on parle de partage de l’espace public et de la rue, l’individualisme et l’irrespect de certains mettent en péril cette idée de la ville.
Parce que nous partageons de nombreuses problématiques communes, l’Association des Paralysés de France (APF), qui défend les droits de Personnes en situation de handicap, etl’Association Deux pieds Deux Roues (ex-Association Vélo), qui défend les droits des piétons et des cyclistes, s’associent aujourd’hui pour demander le respect des trottoirs et pistes cyclables.
Nous effectuerons un parcours à pieds et en fauteuils roulants depuis la place du Capitole jusqu’à la place St Cyprien pour sensibiliser les automobilistes mal garés au danger qu’ils peuvent représenter. Ainsi que les commerçants, et particuliers qui entravent le passage. Les cyclistes continueront ensuite à vélo pour effectuer un deuxième circuit passant par plusieurs sites souffrant du stationnement sauvage.
Pour plus d'informations, contacter :
Sébastien Bosvieux, Président de Deux pieds Deux roues, tél. : 06 02 36 23 81
Odile Maurin, Représentante Départementale de l'APF, tél. : 06 68 96 93 56
samedi 1 mars 2014
VélOToulouse en chiffres et en débat
Il faudrait que les candidats EELV à la mairie de Toulouse, Antoine Maurice et Michèle Bleuse expliquent pourquoi ils veulent arrêter de développer les VélOToulouse d'ici à 2022, alors qu'un déplacement en vélo en libre service coûte moins cher à la collectivité qu'un déplacement en transport collectif. Pas sympa pour les Toulousains qui attendent ce service dans leur quartier…
Un cycliste urbain, même en VLS, c'est aussi une place libérée dans un transport collectif, et pour un coût moindre ! Aujourd'hui 2600 vélos dans 283 stations coûtent 5,6 M € par an à la ville. Avec 3,5 M de locations/trajets par an, ça fait 1,57 € par trajet. Pour les transports collectifs, nous sommes à 1,80 € par trajet en moyenne hors investissement.
Comme beaucoup de gens de gauche, je préfèrerais aussi une gestion de nos vélos en libre service en régie publique. Mais le contrat de 15 ans signé par l'ancienne équipe Moudenc avec JC Decaux nous amène jusqu'en 2022. D'ici là, si nous sommes toujours en fonction, il sera de notre responsabilité de continuer à développer le système, à un coût qui reste maîtrisé.
Un cycliste urbain, même en VLS, c'est aussi une place libérée dans un transport collectif, et pour un coût moindre ! Aujourd'hui 2600 vélos dans 283 stations coûtent 5,6 M € par an à la ville. Avec 3,5 M de locations/trajets par an, ça fait 1,57 € par trajet. Pour les transports collectifs, nous sommes à 1,80 € par trajet en moyenne hors investissement.
Comme beaucoup de gens de gauche, je préfèrerais aussi une gestion de nos vélos en libre service en régie publique. Mais le contrat de 15 ans signé par l'ancienne équipe Moudenc avec JC Decaux nous amène jusqu'en 2022. D'ici là, si nous sommes toujours en fonction, il sera de notre responsabilité de continuer à développer le système, à un coût qui reste maîtrisé.
"Notre Dame des bulldozers…"
http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-notre-dame-des-bulldozers
Le billet de François Morel, toujours aussi inspiré, cette fois par "Notre Dame des bulldozers…" Tous les 7 ans, l'équivalent d'un département disparait en bétonnage de terres agricoles…
A Toulouse, nous avons évité un 2ème aéroport. Je continue de penser que Nantes peut en faire autant. Je pense aussi que le bon sens n'a rien à faire avec la violence.
Le billet de François Morel, toujours aussi inspiré, cette fois par "Notre Dame des bulldozers…" Tous les 7 ans, l'équivalent d'un département disparait en bétonnage de terres agricoles…
A Toulouse, nous avons évité un 2ème aéroport. Je continue de penser que Nantes peut en faire autant. Je pense aussi que le bon sens n'a rien à faire avec la violence.
lundi 24 février 2014
Toulouse avance aussi à vélo.
Le projet pour le vélo et les mobilités actives de la liste Pierre Cohen 2014 est téléchargeable sur le site de Deux pieds deux roues Toulouse ici :
http://toulousevelo.free.fr/IMG/pdf/Pierre_Cohen.pdf
http://toulousevelo.free.fr/IMG/pdf/Pierre_Cohen.pdf
- 200 km de nouvelles voies cyclables dont un Réseau Express Vélo,
- de vastes zones 30 avec une méthode en 3 temps pour les réaliser,
- un programme "Marche et vélo vers les écoles et les facs",
- encore plus de stationnements et de services vélo, avec des parcours Santé et une stratégie de valorisation de la ville pour les cyclotouristes,
- une gouvernance améliorée grâce à un observatoire des mobilités actives partagé avec les associations, pour suivre l'avancement du plan Vélo, établir des indicateurs et des priorités d'action,
- et plein d'autre projets pour une politique globale et pour convaincre les toulousains de lâcher la bagnole...
vendredi 7 février 2014
L'avenir a besoin du vélo !
Voici la tribune que portent les élus du Club des Villes et Territoires Cyclables, pour les élections municipales 2014.
(télécharger le document ici )
Pour 35 millions d'Européens, le vélo est le premier mode de déplacement. 5% des Français l'utilisent de manière quotidienne pour se déplacer et 40% occasionnellement. La pratique du vélo comme mode de déplacement et comme loisir connaît un nouvel essor en France depuis les années 2000.
Son potentiel de croissance est considérable ! En ville où plus de 50% des déplacements en voiture font moins de 2 km et en zone périurbaine ou rurale.
Le développement du vélo n'est plus un défi mais partout une solution réaliste et gagnante !
2014-2020 : 6 années pour réinventer la vie,
Les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à encourager la pratique du vélo avec des aménagements et des services qui facilitent la vie des cyclistes et suscitent le changement d'habitudes. Le mandat municipal 2014-2020 permettra d'amplifier l'action engagée et de la déployer à toutes les échelles territoriales.
Les élus réunis au Club des villes et territoires cyclables - qui représente aujourd'hui 1 400 collectivités adhérentes (villes, agglomérations, départements et régions) - apportent leur contribution à la campagne des élections municipales en 14 pistes, pour changer la vie !
Ils invitent les candidats et les futurs élus à prendre en compte ces propositions dans leur projet et leurs actions prioritaires dès 2014.
• Le vélo, c'est + de qualité de vie
• Le vélo, c'est la proximité
• Le vélo, c'est + de lien
• Le vélo, ça rassemble
• Le vélo, c'est la sécurité
• Le vélo, c'est + de pouvoir d'achat
• Le vélo, c'est un remède anti-crise
• Le vélo, c'est la santé
• Le vélo, c'est toute la vie
• Le vélo, ça s'apprend
• Le vélo, ça stationne aussi
• Le vélo, ça se combine
• Le vélo, c'est contagieux
• Le vélo doit passer partout !
82% des Français qui se déplacent à vélo apprécient ce mode (Enquête nationale transports et déplacements, Insee, 2008) !
Encourager le vélo, c'est faire le choix d'une ville harmonieuse, dans laquelle la fonction circulation ne domine pas toutes les autres fonctions urbaines. Une ville pour tous et non axée sur la vitesse, dans laquelle on se déplace, on se rencontre, on travaille et on séjourne.
La circulation apaisée et la réduction de la vitesse relative des motorisés, sont les conditions premières de la cohabitation et du partage de la rue : il faut aménager la voirie et l'espace public, pas dans l'objectif unique d'écouler des flux automobiles, mais pour garantir la sécurité de tous les usagers de la rue.
On mise sur…
L'encouragement du vélo et de la marche, de la « mobilité active », favorise la fréquentation des espaces publics, le maintien des commerces et des services ainsi que leur retour quand ils ont migré vers les périphéries.
On mise sur…
Le vélo permet de retisser du lien intergénérationnel : il facilite le déplacement des enfants vers les grands-parents, rompt l'isolement des personnes qui n'ont pas accès à la voiture et résident dans des zones mal desservies par les transports publics. Les enfants qui peuvent se déplacer et jouer dans la rue sans être gênés par la circulation ont deux fois plus de contacts sociaux avec leurs camarades de jeu dans leur quartier que ceux qui ne peuvent quitter le foyer sans être accompagnés par un adulte en raison de la circulation automobile.
On mise sur…
Le vélo est un mode individuel, collectif et connecté, en lien avec les autres et avec le territoire. C'est le vélo qui le premier a fait la démonstration de la partageabilité des objets à grande échelle avec les systèmes de vélos en libre-service.
Les cyclistes disposent d'une expertise d'usage qui enrichit l'ingénierie et les politiques locales si les dispositifs de concertation sont encouragés sur le territoire. Le partage des données des cyclistes et piétons est un gisement pour des applications collaboratives et de nouveaux services de mobilité.
On mise sur…
Le vélo, c'est la sécurité
La pratique du vélo n'est pas dangereuse. Les cyclistes représentent 4% des blessés, et 4% des tués (environ 150 tués par an, toutes pratiques vélos confondues, sur routes et en agglomération). Les accidents mortels de cyclistes ont diminué de 30% en 10 ans alors que l'usage du vélo s'est fortement développé dans la même période. A contrario, les motards représentent un quart des tués sur la route. Le développement de la pratique du vélo en ville ne modifie pas ces données, bien au contraire ! Davantage de cyclistes sécurise la pratique du vélo.
On mise sur…
Le vélo, c'est + de pouvoir d'achat
Comme le logement, l'accès aux services publics ou privés, au travail, à l'école, aux loisirs et à la culture est un droit majeur. La part mobilité + logement du budget des ménages dépasse souvent la moitié des ressources disponibles. Les transports sont le second poste de dépenses des familles après le logement. Utiliser davantage le vélo au sein d'une famille représente une économie mensuelle de 50 à 100 euros si on utilise le vélo pour des trajets fréquents et courts, et 300 à 500 euros si le vélo se substitue à une des voitures de la famille selon une étude de l'UNAF en 2011.
On mise sur…
Services vélo – location courte, moyenne et longue durée, vélos en libre-service, prêts gratuits, gardiennage… –, ateliers d'autoréparation, conseil en mobilité auprès des entreprises… le vélo est créateur d'emplois de proximité, non délocalisables, et dynamise l'économie locale.
Les retombées économiques directes représentent déjà 4,5 milliards d'euros pour un effectif de 35 000 emplois. Elles peuvent être facilement multipliées par 10 si l'investissement s'intensifie (étude Altermodal – Atout France 2009).
Le bénéfice collectif santé des 4.6 Md de km parcourus annuellement à vélo est estimé à 5.6 Md € par an ; rejoindre le peloton européen par une politique nationale d'investissement conduirait à un bénéfice santé évalué à 15 Md €.
On mise sur…
Le vélo, c'est la santé
C'est ne pas en faire qui est dangereux ! La pratique régulière du vélo, c'est la garantie d'une bonne santé. L'activité physique, à raison d'une demi-heure par jour, constitue un traitement pour à peu près toutes les pathologies contemporaines : maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, cancers. Elle sollicite le système nerveux, autrement dit, elle entretient les facultés cognitives et ralentit leur déclin. Elle améliore le moral, tient la dépression à distance et la créativité en éveil.
On mise sur…
Le vélo - mode de déplacement doux et sport - peut être pratiqué tous les jours. Sa pratique réduit le stress. Elle est recommandée par les médecins pour prévenir l'ostéoporose et les chutes chez les personnes âgées. Avec une pratique fréquente du vélo, la réduction du potentiel physique est inférieure à 5% par décennie après 30 ans, alors que pour un sédentaire elle est supérieure à 10%.
On mise sur…
Tous les Français ou presque ont appris à faire du vélo. Mais certains ne pratiquent plus et ne se sentent pas à l'aise sur un vélo. Les vélo-écoles, structures qui enseignent la pratique du vélo ou remettent en selle des personnes qui n'ont pas fait de vélo depuis longtemps, se développent. L'apprentissage du vélo à l'école doit aussi être amplifié.
On mise sur…
Tous les cyclistes – cyclistes quotidiens et occasionnels, cyclosportifs, enfants et adultes – ont besoin de stationner leur vélo à leur domicile. Le stationnement sur les lieux de travail et d'études a également une grande importance. C'est même une condition du transfert de la voiture vers le vélo ou la combinaison vélo et transport public pour un très grand nombre de cyclistes potentiels.
On mise sur…
L'usage combiné du vélo et des transports publics – tramway, RER, bus et car à haut niveau de service, train et métro – est une combinaison gagnante ! Elle augmente la performance et l'attractivité des transports collectifs, et leur couverture spatiale. Les transports collectifs deviennent les « bottes de 7 lieues » du cycliste. La clé de cette solution gagnante est le stationnement du vélo, dans les gares de départ et d'arrivée. L'embarquement du vélo sera davantage réservé aux vélos pliants pour les trajets quotidiens ou aux pratiques cyclotouristiques.
On mise sur…
En ville dense, le vélo est un mode de déplacement efficace et rapide. Plus rapide que la voiture dont il faut prendre en compte le temps de stationnement et les transports publics avec les temps d'accès et de trajet terminal.
Sur des distances plus importantes et notamment en périphérie, les réseaux express vélo – les REVE – permettent, aux vélos standards et à assistance électrique, un trajet rapide et confortable, sans heurt puisque le cycliste est prioritaire aux intersections et des tunnels sont parfois aménagés.
On mise sur…
Le vélo doit passer partout !
En 2014, il faut acquérir le réflexe vélo : en se demandant pour chaque projet si le cycliste, mais aussi le piéton, sont pris en compte dans les outils et les démarches pour passer de la ville routière à la ville fluide, à la ville pour tous. Pour s'assurer que la mobilité active est bien au cœur des choix de planification urbaine, dans les politiques foncières, dans l'aménagement de l'espace public et le partage de la voirie, dans la conception des lieux de vie.
Faisons de la place au vélo, dans les têtes, les décisions et les espaces du quotidien !
Club des Villes et Territoires Cyclables - 33 rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris
tél 01 56 03 92 14 - fax 01 56 03 92 16 - info@villes-cyclables.org
(télécharger le document ici )
L'avenir a besoin du vélo !
Pour 35 millions d'Européens, le vélo est le premier mode de déplacement. 5% des Français l'utilisent de manière quotidienne pour se déplacer et 40% occasionnellement. La pratique du vélo comme mode de déplacement et comme loisir connaît un nouvel essor en France depuis les années 2000.
Son potentiel de croissance est considérable ! En ville où plus de 50% des déplacements en voiture font moins de 2 km et en zone périurbaine ou rurale.
Le développement du vélo n'est plus un défi mais partout une solution réaliste et gagnante !
2014-2020 : 6 années pour réinventer la vie,
14 pistes pour réussir cette transition !
Les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à encourager la pratique du vélo avec des aménagements et des services qui facilitent la vie des cyclistes et suscitent le changement d'habitudes. Le mandat municipal 2014-2020 permettra d'amplifier l'action engagée et de la déployer à toutes les échelles territoriales.
Les élus réunis au Club des villes et territoires cyclables - qui représente aujourd'hui 1 400 collectivités adhérentes (villes, agglomérations, départements et régions) - apportent leur contribution à la campagne des élections municipales en 14 pistes, pour changer la vie !
Ils invitent les candidats et les futurs élus à prendre en compte ces propositions dans leur projet et leurs actions prioritaires dès 2014.
14 pistes pour changer la vie :
• Le vélo, c'est + de qualité de vie
• Le vélo, c'est la proximité
• Le vélo, c'est + de lien
• Le vélo, ça rassemble
• Le vélo, c'est la sécurité
• Le vélo, c'est + de pouvoir d'achat
• Le vélo, c'est un remède anti-crise
• Le vélo, c'est la santé
• Le vélo, c'est toute la vie
• Le vélo, ça s'apprend
• Le vélo, ça stationne aussi
• Le vélo, ça se combine
• Le vélo, c'est contagieux
• Le vélo doit passer partout !
Le vélo, c'est + de qualité de vie
82% des Français qui se déplacent à vélo apprécient ce mode (Enquête nationale transports et déplacements, Insee, 2008) !
Encourager le vélo, c'est faire le choix d'une ville harmonieuse, dans laquelle la fonction circulation ne domine pas toutes les autres fonctions urbaines. Une ville pour tous et non axée sur la vitesse, dans laquelle on se déplace, on se rencontre, on travaille et on séjourne.
La circulation apaisée et la réduction de la vitesse relative des motorisés, sont les conditions premières de la cohabitation et du partage de la rue : il faut aménager la voirie et l'espace public, pas dans l'objectif unique d'écouler des flux automobiles, mais pour garantir la sécurité de tous les usagers de la rue.
On mise sur…
- le développement des zones apaisées – zones de rencontre et zones 30 – qui facilitent le déplacement à pied et à vélo et la cohabitation entre les usagers de la rue,
- l'extension du concept de zone 30 à toutes les voiries de desserte et à des tronçons situés sur des axes de circulation, suivant les différentes priorités données à chaque voirie : plus de vie locale ou plus de circulation de tous les modes de déplacements,
- la hiérarchisation de la voirie à l'échelle des agglomérations, avec l'objectif de généraliser le 30 km/h à plus de 50% de la voirie et même 70%, démarche à l'œuvre dans un nombre croissant de territoires.
Le vélo, c'est la proximité
L'encouragement du vélo et de la marche, de la « mobilité active », favorise la fréquentation des espaces publics, le maintien des commerces et des services ainsi que leur retour quand ils ont migré vers les périphéries.
On mise sur…
- la familiarité du vélo : tous les Français ou presque (97,9%) ont appris à faire du vélo. 78% déclarent en faire très bien (Enquête « Les Français et le vélo », 2012) - 9 Français sur 10 ont fait du vélo loisir au cours de leur vie.
- le développement des services : ateliers vélo participatifs pour le réemploi des vélos et l'apprentissage de l'entretien et de la réparation, systèmes de location, de prêt gratuit aux étudiants ou de vélos en libre-service.
Le vélo, c'est + de lien
Le vélo permet de retisser du lien intergénérationnel : il facilite le déplacement des enfants vers les grands-parents, rompt l'isolement des personnes qui n'ont pas accès à la voiture et résident dans des zones mal desservies par les transports publics. Les enfants qui peuvent se déplacer et jouer dans la rue sans être gênés par la circulation ont deux fois plus de contacts sociaux avec leurs camarades de jeu dans leur quartier que ceux qui ne peuvent quitter le foyer sans être accompagnés par un adulte en raison de la circulation automobile.
On mise sur…
- le vélo, la marche et les transports publics afin que l'arrêt de la conduite automobile ne soit plus synonyme de mort sociale pour les personnes vieillissantes.
- l'apprentissage du vélo avec des séances de remise en selle et le développement des vélo-écoles.
- les Vélobus et Pédibus pour les trajets vers l'école.
- les bus cyclistes pour se familiariser aux déplacements domicile-travail à vélo et bénéficier de l'expérience de cyclistes avertis.
Le vélo, ça rassemble
Le vélo est un mode individuel, collectif et connecté, en lien avec les autres et avec le territoire. C'est le vélo qui le premier a fait la démonstration de la partageabilité des objets à grande échelle avec les systèmes de vélos en libre-service.
Les cyclistes disposent d'une expertise d'usage qui enrichit l'ingénierie et les politiques locales si les dispositifs de concertation sont encouragés sur le territoire. Le partage des données des cyclistes et piétons est un gisement pour des applications collaboratives et de nouveaux services de mobilité.
On mise sur…
- la concertation avec les associations de cyclistes, partenaires indispensables et lieux de connaissances et de compétences.
- la mise en place de comités de suivi de la politique cyclable avec les représentants des associations locales.
- les comités d'usagers qui se forment autour de systèmes innovants comme les vélos partagés ou pour le développement de nouveaux services
- l'ouverture des données.
Le vélo, c'est la sécurité
La pratique du vélo n'est pas dangereuse. Les cyclistes représentent 4% des blessés, et 4% des tués (environ 150 tués par an, toutes pratiques vélos confondues, sur routes et en agglomération). Les accidents mortels de cyclistes ont diminué de 30% en 10 ans alors que l'usage du vélo s'est fortement développé dans la même période. A contrario, les motards représentent un quart des tués sur la route. Le développement de la pratique du vélo en ville ne modifie pas ces données, bien au contraire ! Davantage de cyclistes sécurise la pratique du vélo.
On mise sur…
- les actions en faveur de l'abaissement des vitesses des motorisés, en développant les zones de circulation apaisée et les aménagements en faveur des cyclistes, notamment les double-sens cyclables qui facilitent le déplacement à vélo et tendent à contribuer à la baisse des vitesses dans certaines rues, et les cédez-le-passage cyclistes dans les carrefours à feux.
- l'abaissement des vitesses, la réalisation des aménagements cyclables et le renforcement de la visibilité des cyclistes hors agglomération, où se produisent la majorité des accidents graves et mortels impliquant un cycliste.
- la sensibilisation aux dangers de la cohabitation entre cyclistes et véhicules à grand gabarit, et le risque de « l'angle mort » des poids lourds.
Le vélo, c'est + de pouvoir d'achat
Comme le logement, l'accès aux services publics ou privés, au travail, à l'école, aux loisirs et à la culture est un droit majeur. La part mobilité + logement du budget des ménages dépasse souvent la moitié des ressources disponibles. Les transports sont le second poste de dépenses des familles après le logement. Utiliser davantage le vélo au sein d'une famille représente une économie mensuelle de 50 à 100 euros si on utilise le vélo pour des trajets fréquents et courts, et 300 à 500 euros si le vélo se substitue à une des voitures de la famille selon une étude de l'UNAF en 2011.
On mise sur…
- le développement des plans de déplacements entreprise (PDE) ou administration (PDA).
- l'aide à l'achat de vélos par les particuliers : vélos classiques ou pliants, vélos à assistance électrique, vélos cargos et accessoires comme les carrioles…
- le marquage des vélos pour lutter contre le vol en organisant des campagnes de marquage Bicycode dans les collectivités, les écoles et les entreprises.
- des campagnes de sensibilisation aux coûts des différents modes de transport et aux vertus de la mobilité active et de l'intermodalité.
Le vélo, c'est un remède anti-crise
Services vélo – location courte, moyenne et longue durée, vélos en libre-service, prêts gratuits, gardiennage… –, ateliers d'autoréparation, conseil en mobilité auprès des entreprises… le vélo est créateur d'emplois de proximité, non délocalisables, et dynamise l'économie locale.
Les retombées économiques directes représentent déjà 4,5 milliards d'euros pour un effectif de 35 000 emplois. Elles peuvent être facilement multipliées par 10 si l'investissement s'intensifie (étude Altermodal – Atout France 2009).
Le bénéfice collectif santé des 4.6 Md de km parcourus annuellement à vélo est estimé à 5.6 Md € par an ; rejoindre le peloton européen par une politique nationale d'investissement conduirait à un bénéfice santé évalué à 15 Md €.
On mise sur…
- la présence des cyclistes et piétons qui dopent le commerce de proximité : ils font moins d'achats par visite mais reviennent plus souvent et en moyenne dépensent plus dans un commerce de proximité qu'un automobiliste.
- la priorité à la vie locale dans l'aménagement des rues et des places commerçantes, l'apaisement de la circulation, le stationnement des vélos.
- les économies dégagées par le transfert de la voiture vers le vélo qui procurent plus de pouvoir d'achat pour les dépenses d'éducation, santé, loisirs, culture.
- l'impact positif de la diminution de l'usage de la voiture sur le budget de la collectivité : entretien de la voirie, pollution, accidentalité, nuisances.
Le vélo, c'est la santé
C'est ne pas en faire qui est dangereux ! La pratique régulière du vélo, c'est la garantie d'une bonne santé. L'activité physique, à raison d'une demi-heure par jour, constitue un traitement pour à peu près toutes les pathologies contemporaines : maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, cancers. Elle sollicite le système nerveux, autrement dit, elle entretient les facultés cognitives et ralentit leur déclin. Elle améliore le moral, tient la dépression à distance et la créativité en éveil.
On mise sur…
- Une pratique régulière du vélo. Un cycliste régulier gagne, selon plusieurs études médicales, trois années de vie. C'est aussi, dans l'hypothèse d'une augmentation de la pratique du vélo de 50% (soit 400 millions de km supplémentaires par an), 150 décès d'automobilistes évités sur les routes pour 5 décès supplémentaires de cyclistes.
- Les personnes physiquement actives voient leurs risques de maladies d'Alzheimer et de Parkinson diminuer de 40%. Chez les personnes physiquement très actives, cette exposition au risque de ces deux pathologies diminue de 60%. Le risque de dégénérescence maculaire diminue de 80% !
Le vélo, c'est toute la vie
Le vélo - mode de déplacement doux et sport - peut être pratiqué tous les jours. Sa pratique réduit le stress. Elle est recommandée par les médecins pour prévenir l'ostéoporose et les chutes chez les personnes âgées. Avec une pratique fréquente du vélo, la réduction du potentiel physique est inférieure à 5% par décennie après 30 ans, alors que pour un sédentaire elle est supérieure à 10%.
On mise sur…
- la promotion du vélo – vélo classique, vélo à assistance électrique, tricycle - pour les personnes de plus de 65, qui représenteront 40% de la population en 2050
- l'encouragement de l'activité physique régulière, à vélo et à pied, pour diminuer de 34% la dégradation des fonctions intellectuelles et de 40% le risque de maladies d'Alzheimer, Parkinson et de dégénérescence maculaire.
Le vélo, ça s'apprend
Tous les Français ou presque ont appris à faire du vélo. Mais certains ne pratiquent plus et ne se sentent pas à l'aise sur un vélo. Les vélo-écoles, structures qui enseignent la pratique du vélo ou remettent en selle des personnes qui n'ont pas fait de vélo depuis longtemps, se développent. L'apprentissage du vélo à l'école doit aussi être amplifié.
On mise sur…
- la création de vélo-écoles et la facilitation de leur action (mise à disposition de locaux, parcours…)
- la sensibilisation des jeunes aux avantages de la mobilité active.
- les plans de déplacements d'établissement scolaire (PDES).
- les services de prêt et de location qui permettent d'essayer des vélos et de mieux connaître les produits disponibles avant d'investir dans un vélo adapté à ses besoins.
- la mise à disposition longue durée aux agents de la collectivité de vélos pour les trajets domicile-travail et de flotte de vélos pour les déplacements professionnels.
Le vélo, ça stationne
Tous les cyclistes – cyclistes quotidiens et occasionnels, cyclosportifs, enfants et adultes – ont besoin de stationner leur vélo à leur domicile. Le stationnement sur les lieux de travail et d'études a également une grande importance. C'est même une condition du transfert de la voiture vers le vélo ou la combinaison vélo et transport public pour un très grand nombre de cyclistes potentiels.
On mise sur…
- l'application des règles d'urbanisme qui prévoit l'obligation de réaliser des espaces de stationnement vélo dans les constructions neuves de logements et bureaux.
- des dispositions volontaristes dans le Plan local d'urbanisme (art.12) afin de généraliser des locaux vélo sécurisés et accessibles.
- la mise en place d'arceaux vélo en grand nombre, notamment auprès des pôles générateurs de trafic (commerces, équipements culturels et de loisirs, pôles administratifs…).
- la réalisation de parkings vélo de grandes capacités près des gares (parkings ouverts et parkings sécurisés).
Le vélo, ça se combine
L'usage combiné du vélo et des transports publics – tramway, RER, bus et car à haut niveau de service, train et métro – est une combinaison gagnante ! Elle augmente la performance et l'attractivité des transports collectifs, et leur couverture spatiale. Les transports collectifs deviennent les « bottes de 7 lieues » du cycliste. La clé de cette solution gagnante est le stationnement du vélo, dans les gares de départ et d'arrivée. L'embarquement du vélo sera davantage réservé aux vélos pliants pour les trajets quotidiens ou aux pratiques cyclotouristiques.
On mise sur…
- l'intermodalité vélo et transport public qui dispose d'un fort potentiel. Elle est encore embryonnaire en France : 5,5% des Français seulement sont aujourd'hui concernés par des solutions intermodales (Enquête « Les Français et le vélo », 2013).
- l'intégration tarifaire pour combiner dans un même titre de transport vélo, bus, métro, autopartage…
Le vélo, c'est rapide
En ville dense, le vélo est un mode de déplacement efficace et rapide. Plus rapide que la voiture dont il faut prendre en compte le temps de stationnement et les transports publics avec les temps d'accès et de trajet terminal.
Sur des distances plus importantes et notamment en périphérie, les réseaux express vélo – les REVE – permettent, aux vélos standards et à assistance électrique, un trajet rapide et confortable, sans heurt puisque le cycliste est prioritaire aux intersections et des tunnels sont parfois aménagés.
On mise sur…
- les réseaux de voies express vélo pour les liaisons inter-agglomérations et le rabattement à vélo vers des modes de transport collectifs.
- la généralisation des double-sens cyclables pour des itinéraires plus directs et dissuader les cyclistes d'emprunter les trottoirs et des « cédez le passage cycliste » qui permettent aux cyclistes, en ralentissant et en respectant les piétons, de ne pas mettre pied à terre au feu rouge quand il n'y a pas de danger.
Le vélo doit passer partout !
En 2014, il faut acquérir le réflexe vélo : en se demandant pour chaque projet si le cycliste, mais aussi le piéton, sont pris en compte dans les outils et les démarches pour passer de la ville routière à la ville fluide, à la ville pour tous. Pour s'assurer que la mobilité active est bien au cœur des choix de planification urbaine, dans les politiques foncières, dans l'aménagement de l'espace public et le partage de la voirie, dans la conception des lieux de vie.
Faisons de la place au vélo, dans les têtes, les décisions et les espaces du quotidien !
Club des Villes et Territoires Cyclables - 33 rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris
tél 01 56 03 92 14 - fax 01 56 03 92 16 - info@villes-cyclables.org
samedi 1 février 2014
1111 Vélos à Assistance Électrique financés par Toulouse Métropole
Exactement 1111 VAE financés aujourd'hui par Toulouse Métropole depuis septembre 2012.
Article de la Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/31/1807588-velo-electrique-ca-accelere.html
Article de la Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/31/1807588-velo-electrique-ca-accelere.html
VAE Thirty One fabriqué à Saint-Gaudens. |
lundi 13 janvier 2014
Point sur la piste cyclable le long du tram Garonne
Suite à l'article de la Dépêche concernant la piste cyclable suivant le tram Garonne : http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/13/1793300-velo-les-points-noirs-le-long-du-tramway.html
La Piste cyclable aménagée le long du Tramway est une nouvelle voie cyclable structurante pour les cyclistes, avec un niveau de qualité inédit comme l'indique l'association 2 Pieds 2 Roues. Cette piste mérite encore des ajustements, comme c'est toujours le cas lors de l'ouverture de voies structurantes. Pour l'essentiel, il s'agit d'améliorer la signalisation et la visibilité de la piste. C'est d'ailleurs pourquoi, avec l'association 2 Pieds 2 Roues et les services de Toulouse Métropole et de Tisséo Smat, nous prévoyons de reconnaître ensemble ce nouvel aménagement.
La Piste cyclable aménagée le long du Tramway est une nouvelle voie cyclable structurante pour les cyclistes, avec un niveau de qualité inédit comme l'indique l'association 2 Pieds 2 Roues. Cette piste mérite encore des ajustements, comme c'est toujours le cas lors de l'ouverture de voies structurantes. Pour l'essentiel, il s'agit d'améliorer la signalisation et la visibilité de la piste. C'est d'ailleurs pourquoi, avec l'association 2 Pieds 2 Roues et les services de Toulouse Métropole et de Tisséo Smat, nous prévoyons de reconnaître ensemble ce nouvel aménagement.
dimanche 12 janvier 2014
Nicolas Bedos a fait le job.
Suite à la prestation de Nicolas Bedos sur l'émission de Laurent Ruquier : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1124666-video-nicolas-bedos-se-paie-dieudonne-dans-onpc-genial-ou-consternant.html
Nicolas Bedos a fait le job : démonter la mécanique Dieudonné, montrer la misère intellectuelle qui fait son terreau, nous interroger sur ce qui est acceptable ou pas en poussant le bouchon le plus loin possible. Par la liberté qu'il a prise, forcée par moment, il a aussi répondu à la frilosité ambiante.
Derrière l'outrance, la provocation, il a su doser, et ça passe, surtout la merguez bien grasse à la fin qui rend possible tout ce qu'il a dit avant. Il ne m'a pas fait rire, mais il m'a bien épaté.
Une question reste en suspens, pourquoi la justice n'a-t-elle pas les moyens de sanctionner les propos racistes et antisémites au point que les politiques doivent s'en charger ? Le "risque de trouble à l'ordre public" est un prétexte dangereux. C'est en lui rentrant dedans (pourquoi pas avec une merguez), en choquant autant qu'il choque, en pratiquant la liberté au plus loin possible qu'on peut répondre à Dieudonné.
Jouer le jeu d'un sentiment de censure et d'une victimisation me semble être un plus grand risque à terme. Refuser le débat, c'est participer à l'ignorance.
Un dernier point : la justification du sionisme n'était de mon point de vue pas nécessaire, en tout cas pas avec les arguments de 48. La pire des souffrances d'un peuple ne peut pas justifier qu'il en envahisse un autre. Mais c'était en 48. La plupart des frontières de ce monde ont été créées pour de mauvaises raisons. Et la paix passe aussi par le respect de toutes les frontières existantes et de ne consentir leur évolution qu'avec l'accord des habitants.
Nicolas Bedos a fait le job : démonter la mécanique Dieudonné, montrer la misère intellectuelle qui fait son terreau, nous interroger sur ce qui est acceptable ou pas en poussant le bouchon le plus loin possible. Par la liberté qu'il a prise, forcée par moment, il a aussi répondu à la frilosité ambiante.
Derrière l'outrance, la provocation, il a su doser, et ça passe, surtout la merguez bien grasse à la fin qui rend possible tout ce qu'il a dit avant. Il ne m'a pas fait rire, mais il m'a bien épaté.
Une question reste en suspens, pourquoi la justice n'a-t-elle pas les moyens de sanctionner les propos racistes et antisémites au point que les politiques doivent s'en charger ? Le "risque de trouble à l'ordre public" est un prétexte dangereux. C'est en lui rentrant dedans (pourquoi pas avec une merguez), en choquant autant qu'il choque, en pratiquant la liberté au plus loin possible qu'on peut répondre à Dieudonné.
Jouer le jeu d'un sentiment de censure et d'une victimisation me semble être un plus grand risque à terme. Refuser le débat, c'est participer à l'ignorance.
Un dernier point : la justification du sionisme n'était de mon point de vue pas nécessaire, en tout cas pas avec les arguments de 48. La pire des souffrances d'un peuple ne peut pas justifier qu'il en envahisse un autre. Mais c'était en 48. La plupart des frontières de ce monde ont été créées pour de mauvaises raisons. Et la paix passe aussi par le respect de toutes les frontières existantes et de ne consentir leur évolution qu'avec l'accord des habitants.
vendredi 10 janvier 2014
Bus hybride Inova et centre de tri et de production de biogaz Trifyl
Hier, visite dans le Tarn des société Safra et du syndicat Trifyl avec une délégation de Tisséo : mes collègues élus de la commission Energie de Tisséo Denis Bacou et Bernard Marquié, ainsi que les cadres dirigeants. Au programme, le bus Inova très innovant en matière de consommation et de réduction des pollutions et le centre de tri et de production de biogaz Trifyl.
La société Safra est installée en banlieue d'Albi. Elle a conçu le bus Inova qui combine 3 motorisations : hydraulique, électrique et diesel. Le design et l'espace intérieur très réussi complètent le tableau.
Objectif : une consommation et des émissions de CO2 presque divisées par 3. J'espère que nous pourrons expérimenter prochainement ce bus à Toulouse.
Départ ensuite à proximité de Graulhet pour visiter le centre de tri Trifyl, qui valorise les déchets du Tarn et de l'Aveyron en produisant du biogaz (ou bio méthane) avec la technique du bioréacteur.
1 tonne de déchets permet de produire 50 m3 de biogaz et Trifyl traite 180 000 tonnes par an...
La majeure partie du biogaz est ensuite convertie en électricité, le reste en biométhane-carburant pour faire rouler les véhicules de service.
Le biogaz est du méthane produit par nos déchets. Quoi que nous fassions, il part dans l'atmosphère. Donc, le récupérer pour l'utiliser comme énergie ne produit pas d'émissions de gaz à effet de serre supplémentaires.
Une 3ème voie à l'étude consiste à fabriquer de l'hydrogène à partir du biogaz pour alimenter des piles à combustibles, aux applications multiples, par exemple un vélo à assistance électrique expérimental alimenté par pile à combustible, que je n'ai pas pu m'empêcher d'enfourcher.
Remarquez le réservoir d'hydrogène sur le cadre qui permet une autonomie de 200 km.
Nous avons aussi beaucoup apprécié l'espace pédagogique, avec des quizz très bien fait sur les emballages et un étonnant jeu de tri des déchets sur surface tactile. J'attends la version pour tablette.
La qualité architecturale et environnementale du site, avec le choix que tous les personnels et le conseil d'administration travaillent en un même lieu à proximité des sites d'enfouissement.
Merci au sénateur Jean-Marc Pastor, président de Trifyl et à toute l'équipe pour leur accueil. Voilà un élu passionné, particulièrement pointu sur son sujet.
mercredi 8 janvier 2014
La voiture : mauvaise pour la santé des… automobilistes
Ma mise au point relayée par la Dépêche du Midi, dans un article précis et documenté :
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/08/1789757-le-velo-en-ville-serait-dangereux-pour-la-sante.html
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/08/1789757-le-velo-en-ville-serait-dangereux-pour-la-sante.html
mardi 7 janvier 2014
Système vélo sur Scoop.it
J'ai mis en ligne une page "Système Vélo" sur Scoop.it, le réseau social qui permet de diffuser des articles sur sa propre revue de presse en ligne, créé en 2010 par le Toulousain Marc Rougier.
Plus d'infos sur ce service ici : http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/02/1786568-toulouse-san-francisco-success-story-scoop-it.html
Plus d'infos sur ce service ici : http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/02/1786568-toulouse-san-francisco-success-story-scoop-it.html
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