Quelques précisions à la suite de l'article paru dans la Dépêche intitulé "Les ventes de vélos électriques explosent".
Présentation de V.A.E. sur les allées Jean-Jaurès lors de la semaine de la mobilité en septembre 2012. |
- Budget total du dispositif d'aide à l'achat de Toulouse Métropole : 250 000 €, soit plus de 1000 VAE subventionnés en 2 ans et demie (de mi-2012 à fin 2014) ;
- Montant de l'aide pour les particuliers : 25% du prix du V.A.E. dans la limite de 250€ ;
- Budget de 50 000 € pour 2012 consommé entre le 20 septembre et début novembre 2012 ;
- 218 aides attribuées en 2012 avec une moyenne de 229€ par dossier ;
- 120 nouveaux dossiers déjà reçus pour l'année 2013 ;
- 62% des V.A.E. ont étés vendus sur Toulouse ;
- 20% ont étés vendus sur le “complexe aéronautique“ (Blagnac, Beauzelle, Cornebarrieu, Colomiers) ;
- 6% ont étés vendus sur les secteurs Balma, ST Orens ;
- Budget 2013 : 100000 € ;
- Budget 2014 : 100000 €.
Voici les principaux éléments de l'étude que nous avons commandée au bureau d'étude Inddigo/Alter Modal et qui ont conduit à mettre en oeuvre l'aide à l'achat de vélo à assistance électrique. Les retours d’expérience des cyclistes utilisant des VAE montrent des intérêts multiples :
- Le passage au VAE entraîne un changement modal à 60% en provenance de la voiture, contrairement au vélo en libre service qui a surtout provoqué de report depuis les transports collectifs ;
- 70% des bénéficiaires n’auraient pas acheté leur VAE sans l’aide. Dans les différentes expériences d'aide à l'achat, le nombre moyen de ventes de VAE par an et par habitant tourne entre 2 et 2.5 pour 1.000 habitants soit 10 fois plus que la moyenne nationale ;
- Les usagers ont une fréquence d’utilisation élevée (65% d’utilisation quotidienne) et régulière avec une distance domicile-travail de 7 km, beaucoup plus élevée que la moyenne (plutôt 3 km en vélo traditionnel) et une distance moyenne annuelle de 3 000 km à vélo ;
- L’aide à l’achat conduit à des achats de bonne qualité (prix moyen de vente de 1.300 €) qui bénéficient aux vélocistes proposant un service de qualité et tend de façon plus globale à tirer l’ensemble du marché du vélo urbain vers le haut ;
- Les ratios d’aide publique par déplacement sont extrêmement favorables. Sur la base de vélos parcourant 3000 km/an, d’une durée de vie de 10 ans et d’une aide de 300 €, le coût public par déplacement est de 0.01 €/km soit seulement quelques centimes par déplacement. Sachant que le report modal est important et que la très grande majorité des cyclistes n’aurait pas franchit le pas sans l’aide à l’achat, il s’agit d’un emploi très efficace de l'argent public.
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